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Le vendredi 14 février 2025, la commune de Malgorou a accueilli une importante journée d'animation pédagogique, soutenue par Enabel dans le cadre du projet Sarraounia 2. Cette session de formation, dédiée à la remédiation pédagogique, a réuni 33 enseignants.L’objectif principal de cette journée était d’aider les enseignants à mieux identifier et corriger les lacunes d’apprentissage des élèves. À travers des évaluations régulières, ces difficultés sont diagnostiquées et des actions correctives sont mises en place pour assurer un apprentissage plus efficace. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large qui, depuis le début de l’année scolaire 2024-2025, a permis à 73 enseignants de bénéficier de sessions similaires. La suite du programme prévoit des suivis réguliers en classe pour analyser les progrès réalisés et apporter des ajustements nécessaires.Le projet Sarraounia 2, qui fait la promotion d'une approche scolaire globale, repose sur l’implication active des communautés, des parents et des responsables locaux pour construire une école plus inclusive, protectrice et stimulante, notamment pour les jeunes filles.
Renforcement de l’employabilité des jeunesDu 14 au 17 janvier 2025, Enabel et le Fonds d'Appui à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage (FAFPA-FE) ont organisé un atelier de capitalisation des subsides. Cet événement, organisé dans le cadre de la convention de subside entre Enabel, à travers le projet REEL Mahita, et le FAFPA, visait à renforcer l’employabilité des jeunes et à améliorer la gestion des initiatives de formation professionnelle dans le secteur agropastoral.L'atelier avait pour objectif principal d'évaluer la mise en œuvre de la convention, d’identifier les bonnes pratiques et défis rencontrés, et d’adapter les approches pour les rendre encore plus efficaces. Ce moment d’échange a été l’occasion de définir des perspectives ambitieuses pour l’avenir de la formation professionnelle dans le secteur agropastoral. Les partenaires ont également renforcé leur collaboration et ont posé les bases d’un avenir solide pour l’agropastoralisme et la formation professionnelle en faveur des jeunes, particulièrement ceux issus des zones rurales.Le projet, qui bénéficie à 1.260 jeunes de 18 à 35 ans, dont 50 % de femmes, offre des opportunités de formation et de stages pratiques pour favoriser leur insertion professionnelle. Ces jeunes auront ainsi un meilleur accès à des formations intégrantes, leur permettant d’acquérir des compétences pratiques et de trouver un emploi stable dans le secteur agropastoral. Cet atelier marque une étape clé pour l’avenir de la formation professionnelle et de l’agropastoralisme, avec une vision commune pour un impact durable et inclusif.
Du 6 au 15 décembre 2024, Enabel a participé à la 13e édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) à Niamey, dans le cadre du projet de renforcement de l’entrepreneuriat en élevage (REEL Mahita). Cet événement a réuni plus de 26 pays et a mis en avant l’artisanat féminin à travers diverses filières de transformation. Voici les principaux résultats de cette participation :7 entrepreneures soutenues par Enabel, exposant leurs produits :- 4 promoteurs sur la filière lait et produits laitiers (yaourt, fromage sec de vache, beurre de vache)- 2 promoteurs sur la filière aviculture (transformation de la volaille : poulet et pintade)- 1 promoteur sur la filière bétail viande (Kilichi)Chiffre d’affaires de plus de 9 millions de f
Du 10 au 13 septembre 2024, l’Hôtel Homeland a accueilli un atelier de formation à l’intention de 30 secrétaires de direction du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales (MEN/A/EP/PLN). Cette initiative, soutenue par l’Agence belge de développement Enabel à travers le Projet Sarraounia 2, visait à renforcer les compétences administratives de ces professionnels dans des domaines clés tels que l'archivage, la communication interne et externe, et l’éthique et déontologie administratives.La cérémonie d’ouverture de la formation a été présidée par Monsieur ASSANE HAMZA, Secrétaire Général du MEN/A/EP/PLN. Il a salué cette initiative et souligné l'importance de telles formations, non seulement pour les secrétaires, mais aussi pour d’autres acteurs de l’administration, en réponse à un besoin réel de renforcement des capacités dans ces secteurs. Il a également exprimé sa gratitude à ENABEL pour son soutien constant au renforcement des capacités des cadres centraux du ministère, afin d'améliorer la gestion du système éducatif. L'objectif principal de cet atelier était d’améliorer les pratiques administratives des secrétaires de direction. La formation a permis de les préparer à mieux gérer les systèmes de classement et d’archivage des documents, à maîtriser la prise de notes, la programmation des réunions et certains écrits administratifs. Un accent particulier a été mis sur l’éthique et la déontologie professionnelles, afin de renforcer la qualité des services rendus aux usagers.Pour atteindre ces objectifs, les méthodes d'andragogie ont été privilégiées, avec des techniques telles que les jeux de rôle, les études de cas, le brainstorming, les travaux en commissions, ainsi que des échanges et discussions. Ces approches ont offert aux participants un cadre interactif, permettant de renforcer leurs compétences tout en abordant des problématiques concrètes du quotidien administratif. Ces ateliers ont permis aux secrétaires de direction d'approfondir leur compréhension des enjeux administratifs et de mettre en pratique les nouvelles compétences acquises. Pour la Directrice des Archives, de l'Information, de la Documentation et des Relations Publiques (DAID/RP), cette formation est essentielle car elle permet de valoriser les secrétaires de direction, considérés comme les véritables chevilles ouvrières de l’administration. Elle a souligné que ces professionnels, grâce à cette formation, sont désormais mieux équipés pour offrir une visibilité accrue à l'administration centrale. Cet atelier témoigne de l’engagement d'Enabel dans l’amélioration de la gouvernance du système éducatif et dans l'accompagnement de tous les maillons de la chaîne administrative, de manière inclusive.
Au Niger, où l’eau et le fourrage sont des ressources vitales pour les pasteurs et agropasteurs, le défi de leur gestion durable est crucial pour assurer la mobilité et la survie des troupeaux. Conscient de ces enjeux, le projet REPO (Résilience Agro-Sylvo-Pastorale), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a concrétisé une initiative majeure : l’aménagement de six points d’eau stratégiques dans des zones de pâturage essentielles. Ces infrastructures comprennent : Quatre puits pastoraux situés à Douboulma/Doutchi, Gandou Peulh/Loga, Mayanta/Konni et Agalwaré/Filingué. Deux stations de pompage pastorales, implantées à Gatchika (commune de Dogonkiria, département de Doutchi, région de Dosso) et à Soumaghesker (commune de Tchintabaraden, département de Tchintabaraden, région de Tahoua). Ces points d’eau joueront un rôle essentiel pour : - Valoriser le potentiel fourrager disponible dans les zones concernées, en permettant un accès durable à l’eau pour les troupeaux. - Réduire la pression sur les zones agricoles du sud, en contenant le bétail plus longtemps dans les aires de pâturages du nord.En limitant ainsi les descentes précoces des troupeaux vers le sud, souvent sources de tensions entre agriculteurs et éleveurs, ces aménagements visent à prévenir les conflits intercommunautaires et à renforcer la résilience des communautés rurales.L’approche participative adoptée par le projet REPO garantit une gestion durable des infrastructures. Les usagers, en particulier les pasteurs, ont été impliqués dans l’identification des sites et la planification des travaux, renforçant ainsi leur appropriation et l’entretien des ouvrages. Grâce à ces initiatives, le projet REPO illustre comment une gestion intégrée et durable des ressources naturelles peut contribuer à la coexistence pacifique et au développement économique des zones pastorales au Niger.
Au Niger, où plus de 87 % de la population pratique l’élevage, les agro-éleveurs font face à de nombreux défis : maladies animales, faible productivité, et impacts du changement climatique. Pour y répondre, le projet REPO (Résilience Agro sylvo- pastorale, Ouest Niger), financé par l’UE et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec VSF-Belgium, a introduit les Champs Écoles Agro-Pastoraux (CEAP), un outil innovant de formation et de partage de bonnes pratiques.Depuis leur lancement, 16 CEAP ont vu le jour dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri. Plus de 500 agro-éleveurs, dont 214 femmes, ont appris des techniques efficaces comme le compostage, le Zaï amélioré, et la vaccination contre la maladie de Newcastle. Résultat : une amélioration des rendements agricoles de 50 % et une baisse de la mortalité animale de 30 à 50 %. Ces CEAP favorisent également la solidarité et l’autofinancement grâce aux tontines et aux subventions pour des activités génératrices de revenus. Avec ces résultats prometteurs, les CEAP s’imposent comme un modèle clé pour renforcer la résilience et améliorer les conditions de vie des agro-éleveurs nigériens.
Le gouvernement du Niger, à travers son Programme de Développement Sanitaire (PDS) 2017-2021, travaille activement pour réduire la mortalité des mères et des enfants. Une des actions principales consiste à améliorer la qualité des soins offerts dans les centres de santé. Pour cela, le Programme d'Appui aux Systèmes de Santé (PASS Sutura) appuie les Districts Sanitaires de Gaya et de Gothèye.L'une des stratégies utilisées pour améliorer les services de santé est le coaching des professionnels de santé. L'objectif ultime de cette approche, notamment dans le domaine de la santé de la reproduction, est d'autonomiser les agents de santé afin qu'ils puissent, à leur tour, former leurs pairs. Le coaching s’appuie sur des méthodes pratiques, incluant des formations sur mannequins et des démonstrations concrètes. Ces formations couvrent des thématiques essentielles telles que les soins obstétricaux et néonatals d’urgence, ainsi que la planification familiale. Grâce à cette approche, les agents de santé renforcent leurs compétences techniques tout en développant leur capacité à enseigner et à partager leur savoir-faire avec d'autres professionnels.Le coaching ne se limite pas à l’apprentissage technique. Il inclut des rencontres avec les communautés (leaders locaux, associations de femmes, etc.) pour les sensibiliser sur l’importance des soins rapides et de bonne qualité. Les formateurs aident aussi à analyser les données de chaque centre de santé, pour identifier les points à améliorer et mettre en place des solutions concrètes.Grâce à cette approche structurée et progressive, le coaching en santé de la reproduction offre une solution durable pour renforcer les capacités des agents de santé et garantir des soins de qualité en santé de la reproduction. En misant sur la formation, le suivi et la montée en compétences des professionnels de la santé, ce programme contribue à améliorer la qualité des services et à assurer la santé et le bien-être des populations des départements de Dioundiou,Gaya et Gothèye.
Le projet REPO (Résilience agro sylvo-pastorale, Ouest Niger), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel au Niger a organisé le 22 octobre 2024, un atelier de restitution et d’échanges autour de 5 thématiques de capitalisation Ces thèmes de capitalisation mettent en lumière les innovations et les bonnes pratiques développées dans le cadre du projet : 1. Le « HIMO pastoral » qui explore l’implication des éleveurs dans la restauration des terres pastorales en zone agricole, à travers des approches à haute intensité de main-d'œuvre. 2. L’utilisation de l’imagerie aérienne par drone civil, permettant un suivi plus précis et un meilleur contrôle des actions de restauration des terres pastorales. 3. La mise en place de la Police Rurale, une initiative pour la préservation durable des ressources naturelles pastorales au Niger. 4. Le développement d’un système d’estimation de la biomasse en saison sèche, fondé sur des données satellitaires, afin de mieux gérer les ressources pastorales. 5. L’intégration de l’élevage dans les Champs Ecoles Agro Pastoraux (CEAP), facilitant une approche plus globale de la gestion agricole et pastorale. Les présentations ont suscité de nombreuses questions et ont ouvert la voie à des échanges constructifs et enrichissants entre les participants. La matinée a été particulièrement riche en enseignements, témoignant de la pertinence des initiatives mises en œuvre et de l’engagement des différents acteurs.
Dans le cadre du projet REPO (Résilience agro-sylvo-pastorale Ouest-Niger), une étude hydrogéophysique a permis d’optimiser l’implantation des puits et forages pour l’alimentation en eau des communautés pastorales. En utilisant des technologies de pointe basées sur la résonance magnétique et l'électromagnétisme, les chercheurs ont pu évaluer la profondeur et la productivité des nappes phréatiques avant les travaux. Résultat : des ouvrages plus efficaces, réduisant les coûts tout en garantissant une eau de qualité et renouvelable. Ce projet, réalisé en partenariat avec Enabel, l'IRD, l'Université Abdou Moumouni et le Ministère de l'Hydraulique, et financé par l'Union Européenne, marque une avancée significative pour la gestion durable des ressources en eau dans les zones pastorales. Ces techniques innovantes pourraient être déployées à plus grande échelle, offrant un modèle à suivre pour renforcer la résilience des communautés rurales au Niger.
Le District Sanitaire de Dioundiou, situé dans le département de Gaya au Niger, a récemment organisé une formation destinée à renforcer les compétences de ses équipes dans la maintenance préventive des équipements médicaux. Cette initiative a été mise en œuvre avec le soutien d'Enabel, via le projet Santé "PASS Sutura", en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. L’objectif principal de cette formation est de garantir la disponibilité et la fonctionnalité continue des appareils médicaux dans les centres de santé, afin de maintenir un niveau élevé de qualité des soins offerts à la population locale.La formation a regroupé 17 chefs de Centres de Santé Intégrés (CSI), ainsi que les membres de l’équipe cadre de District et l’équipe du projet "PASS Sutura" de Dioundiou. Toutes et tous ont bénéficié d’un accompagnement technique de qualité pour s'assurer que les équipements médicaux indispensables restent opérationnels et bien entretenus. Les participant.es se sont concentré.es sur la mise en place d'une maintenance régulière et préventive, une approche qui permettra de réduire les pannes inattendues et d'assurer un service de santé plus fiable et durable.Le renforcement des capacités des professionnel.les de santé dans ce domaine est un pas en avant vers l’amélioration des soins médicaux dans la région. Cette initiative illustre l'engagement du District et de ses partenaires à améliorer l'accès aux soins de santé en zone rurale, contribuant ainsi à un bien-être accru pour la population du département de Gaya.
Face à la dégradation croissante des terres, le Niger a lancé des initiatives ambitieuses pour restaurer ses terres pastorales dégradées. En 2010, le pays a identifié plus de 10 millions d'hectares de terres dégradées, avec une perte annuelle alarmante de 100 000 hectares de forêts et zones humides. Dans le cadre de ces efforts, l’objectif est de restaurer 4 440 500 hectares entre 2020 et 2030. Cependant, les méthodes classiques de suivi de ces travaux se sont révélées lentes et imprécises. Pour répondre à ce défi, le projet Résilience Agro-Sylvo-Pastorale Ouest Niger (REPO) financé par l'Union européenne (FFU) et mis en œuvre par Enabel, l'Agence belge de développement a introduit une innovation majeure : l’utilisation de l’imagerie aérienne par drones civils. Cette technologie permet un suivi plus rapide et plus précis des activités de restauration des terres. Le projet a travaillé en partenariat avec la société Drone Africa Service pour former les cadres de la Direction Générale des Terres et des Forêts (DGT/F) à l'utilisation de drones capables de couvrir 600 hectares en un seul vol, équipés de caméras haute définition et multispectrales.Avant l'introduction des drones, les ONG en charge des travaux de restauration utilisaient le GPS pour un suivi partiel des zones restaurées, sans vérification précise des ouvrages réalisés. Les drones, en revanche, ont permis de constater des écarts significatifs entre les travaux déclarés et les réalisations effectives. Cela a accru l’intérêt pour cette technologie auprès des ONG et des bénéficiaires.Grâce à cette innovation, les experts formés par le projet REPO ont été sollicités par divers partenaires pour réaliser des missions de contrôle et d’évaluation sur des sites de reboisement et d'autres aménagements. Ce succès a poussé les partenaires à envisager l’acquisition de nouveaux drones pour la DGT/F et à développer des processus automatisés d’analyse des images via l’intelligence artificielle. Bien que l’utilisation des drones offre de nombreux avantages, tels que la rapidité et la précision des données géolocalisées, des défis persistent, notamment la complexité des autorisations de survol et la maîtrise des logiciels de Systèmes d’Information Géographique (SIG). Malgré ces limites, les possibilités d’application des drones sont vastes, spécifiquement dans l’analyse topographique, la surveillance des chantiers et la création d'images 3D.L'utilisation de drones civils pour le suivi des travaux de restauration des terres au Niger représente une avancée technologique majeure, permettant un contrôle plus rigoureux. Les acteurs recommandent de généraliser cette approche pour améliorer l'efficacité et la transparence des travaux de restauration des terres dans le pays.
Dans le cadre de l'intervention "Renforcement de l’Entrepreneuriat en Élevage REEL Mahita", un partenariat innovant entre Enabel et le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) a vu le jour pour soutenir les jeunes femmes nigériennes. L'objectif : leur permettre de concilier vie familiale et développement professionnel dans les métiers de l'élevage. Avec un accent particulier mis sur la création d'opportunités pour les jeunes et les femmes, le programme "REEL Mahita" vise à renforcer la sécurité alimentaire, améliorer la résilience des populations et promouvoir la création d'emplois à travers le développement durable des chaînes de valeur agricole et d’élevage. Mais une barrière de taille subsiste : de nombreuses mères ont des difficultés à suivre les formations, faute de solutions pour la garde de leurs enfants. Pour répondre à ce besoin, un dispositif de crèches mobiles a été lancé. Installées à proximité des centres de formation, ces crèches permettent aux femmes d’assister aux cours sans se soucier de la garde de leurs enfants en bas âge. Chaque crèche, installée sous forme de tente ou dans une structure temporaire, est équipée de matériel de puériculture, de jouets, et d'espaces adaptés pour le développement des enfants. Les enfants de moins de cinq ans y sont pris en charge par des professionnelles de la petite enfance, leur offrant un environnement sûr et stimulant. Dans cette phase pilote, quatre crèches mobiles seront mises en place dans deux régions du Niger, accueillant 91 enfants au total, avec une moyenne de 23 enfants par centre. L’accompagnement est assuré par une équipe composée d’un chef(fe) d’équipe et d’animatrices qualifiées, permettant aux mères de suivre leurs formations en toute sérénité. Ce projet est une véritable révolution pour les femmes de nos communautés. Il permet de surmonter une barrière majeure qui empêchait jusqu’à présent de nombreuses femmes d’accéder à des formations et de contribuer pleinement à l’économie familiale. Les formations dispensées par le FAFPA durent trois mois, comprenant deux mois d'apprentissage théorique et un mois de stage pratique. Cette approche duale vise à doter les bénéficiaires des compétences nécessaires pour réussir dans le secteur de l’élevage, avec un accent particulier sur la professionnalisation et la mise en relation avec les acteurs de la filière. Ce dispositif est un modèle d’inclusion qui pourrait inspirer d’autres initiatives au Niger et dans la région. En permettant aux jeunes mères de se former dans des conditions optimales, le projet REEL Mahita met en avant l’importance de solutions locales innovantes pour favoriser l’égalité des chances et soutenir le développement durable des communautés rurales.
Dans le cadre du Programme d'Appui aux Systèmes de Santé (PASS Sutura), Enabel poursuit ses efforts pour améliorer la digitalisation des services de santé dans les hôpitaux de district de Gaya et Gothèye. Après l'initiation d'un processus de dématérialisation du dossier-patient en 2017, le nouveau programme, lancé en mars 2022, vise à mettre en place un Système d’Information Hospitalier (SIH) efficace. Un cabinet spécialisé en cybersanté a été recruté en décembre 2022 pour analyser le circuit patient et élaborer un cahier des charges précis pour la digitalisation du dossier médical. Sur cette base, le consortium Post-Factum a été retenu pour déployer un SIH simple et intégré dans les hôpitaux de Gaya et Gothèye. Ce système, qui a été mis en place après deux missions sur le terrain en février et avril 2024, a pour but d'améliorer la gestion des soins grâce à un dossier médical informatisé. Une mission finale est prévue pour septembre 2024 afin d’évaluer les performances du système et de capitaliser les résultats obtenus. Parallèlement, cette mission explorera la possibilité d'étendre l'utilisation de certains modules du SIH à d'autres établissements de santé, notamment les Centres de Santé Intégrés urbains et les pharmacies de district. En plus de la mise en œuvre du SIH, la digitalisation des systèmes de maintenance des équipements et des infrastructures sanitaires progresse avec l'implémentation de la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO). Ce projet, inscrit dans la Stratégie Nationale de Maintenance Hospitalière, vise à renforcer l'efficacité de la gestion des équipements hospitaliers. Le projet GMAO, également mené par Post-Factum, comprend cinq phases, dont la dernière concerne la capitalisation et la vulgarisation des bonnes pratiques à l'échelle nationale. Un atelier de capitalisation, prévu lors de la prochaine mission de Post-Factum, réunira tous les acteurs clés du Ministère de la Santé Publique, Enabel, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Par ces initiatives, Enabel et le ministère de la Santé Publique du Niger posent les bases d’une transformation digitale du système de santé, dans l’objectif d'améliorer la qualité des soins et l'efficacité des services fournis aux citoyen.nes.
Dans le département de Gaya, région de Dosso au Niger, les habitant.es de la commune de Tounouga ont décidé de prendre en main leur avenir sanitaire en organisant des champs collectifs pour financer l’adhésion de leurs familles à l’Assurance Maladie Départementale (AMD). Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Système de Santé (PASS Sutura), mis en œuvre par Enabel, l'Agence belge de développement, pour développer une couverture santé accessible. La première unité d’assurance maladie est en cours de déploiement, avec un objectif de couvrir 30 % de la population du département d'ici à 2026. Pour ce faire, des antennes ont été établies dans les six communes de Gaya, avec des bureaux locaux et des agents chargés de sensibiliser et d’enrôler les habitant.es. À Tounouga, un comité de gestion présidé par le maire a pris l’initiative d’expérimenter une approche innovante, basée sur la culture collective du riz. Le processus a commencé par l’identification d’une rizière et l’achat de semences et d’engrais par les membres du comité. Les travaux ont démarré en juillet 2022, et 18 sacs de riz ont été produits puis vendus sur le marché. Les bénéfices ont permis l’adhésion de 108 personnes à l’AMD, comprenant à la fois des membres payants et des bénéficiaires de gratuité. Grâce à cette mobilisation communautaire, les villageois de Tounouga montrent l’importance de la solidarité et de la résilience face aux défis de la santé. Cette démarche collective est un modèle inspirant pour renforcer l’accès à la couverture maladie, un enjeu essentiel pour le développement et le bien-être des populations locales.
Du 27 au 29 août 2024, un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal s'est tenu à Niamey, dans le cadre du volet régional du Programme "PTCS. Cet atelier visait à outiller les participants sur les stratégies de lutte contre le changement climatique et la désertification. Pendant trois jours, les représentants des OSC ont travaillé ensemble sur le renforcement de leurs connaissances et compétences pour aborder de manière proactive les défis environnementaux auxquels la région est confrontée. Les thématiques couvertes incluaient les bonnes pratiques en matière de gestion des ressources naturelles, les techniques d’adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de la résilience des communautés locales. Cet atelier a également permis de créer un espace d’échange et de collaboration entre les OSC de différents pays, renforçant ainsi leur capacité à mettre en œuvre des actions conjointes et à soutenir les efforts nationaux et régionaux contre la désertification et pour la préservation de l'environnement. L'événement marque un pas important vers la mobilisation et la synergie des acteurs de la société civile en Afrique de l'Ouest, face à l'urgence climatique.