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Gender-Based violence (GBV) remains widespread even in schools and has been worsened by the COVID-19 pandemic. A UN Women study shows that globally, 1 in 2 women reported that they or a woman they know has experienced violence during the COVID-19 pandemic. In Uganda, a national Police Crime report (2020) reveals that 8065 cases of violence and 223 cases of aggravated domestic violence leading to death were reported. These numbers do not reflect other types of violence that women and girls have faced during the COVID-19 period which calls for more efforts to end gender-based violence. On Friday 17th December 2021, the National Teachers’ Colleges (NTCs) in Uganda joined the rest of the world to commemorate the 16 days of activism against gender-based violence (GBV) under the theme “Orange the World: End violence against women now!” at an event in NTC Mubende.During the event, there was a demonstration of how the Teacher Training Education (TTE) project is creating safe learning spaces in the NTCs through the constructed facilities. As part of Enabel’s contribution to ending GBV and creating safe learning spaces in the NTCs, the TTE project shared actions on GBV in the teachers’ colleges such as the awareness-raising campaign, ‘Speak Out Your Feelito’ that is being implemented by Mbarara University of Science and Technology and, Gent University through a partnership grant. This is in line with the implementation of the recommendations to reduce GBV in the NTCs as detailed in the GBV Study report of 2019. Hon. Dr. Joyce Moriku Kaducu, State Minister for Primary Education in Uganda acknowledged Enabel for playing a crucial role in improving secondary teacher education in Uganda and re-echoed the Ministry of Education and sports’ (MoES) commitment to create a safe learning environment in the colleges. She said that education is a human right that should be enjoyed by everyone and that through a gender approach, types of online violence such as cyber-bullying and exploitation which have resulted from the emerging hybrid education have been managed.Additionally, the State Minister for Primary Education and Mr. Koen Van Acoleyen, Deputy Head of Mission for the Embassy of the Kingdom of Belgium in Uganda: Commissioned the newly constructed and renovated facilities at NTC Mubende; Launched the Climate Responsive Design website and online course through which climate responsive design experts can share their knowledge with the public about climate responsive design and; Launched the Guidelines for Student and Staff Accommodation to promote staff and student safety on campus.Among the facilities handed over to the NTC Mubende were: a newly constructed and furnished Resource Centre, Multipurpose Hall, Early Childhood Development Centre, Girls’ dormitory ablution block, dispensary and Guild office. All these facilities were designed and successfully constructed under the principals of climate- responsive design. Speaking at the event, Mr. Koen Van Acoleyen highlighted the partnership between Enabel and the Ministry of Education and Sports as one that ably demonstrates the possibility to integrate concerns on climate and environment into the construction of education institutions. Hon. Dr. Joyce Moriku Kaducu added that the infrastructure that was commissioned and handed over to NTC Mubende and other educational institutions is a manifestation of the commitment of the Ugandan government towards achieving quality education.The Guidelines for Student and Staff Accommodation, were designed with the joint effort of various stakeholders and partners such as the NTCs staff, the Construction Management Unit (CMU), the Teacher Education Training & Development department of the Ministry of Education and Sports (MoES) and the Directorate of Education Standards. These were designed to promote proper use of accommodation facilities and enable planners to design student accommodation and staff housing ensuring adequate safety, security and wellbeing of students, staff and their property.The TTE project will disseminate these guidelines to all the five NTCs in Uganda, partner entities, and key experts in a series of dissemination events throughout the year 2022.For more information about the: Constructed and improved facilities in the NTCs: https://bit.ly/3qS20xQ Guidelines for accommodation in the NTCs : https://bit.ly/3nV3JRj
Le projet appui au développement d'un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est du Burkina Faso dont l’objectif est d’améliorer la compétitivité des entreprises rurales et urbaines de la région du Centre-est en vue de contribuer à la création d'emplois décents, a commandité une étude pour analyser le profil énergétique et la connectivité internet dans cette partie du Burkina Faso. Il ressort de cette étude que les contraintes d’accès aux services électricité et télécommunication constituent effectivement un blocage pour le développement de l’entreprenariat dans cette partie du Burkina FasoEn effet, une disponibilité d’énergie fiable à coût abordable est un moyen facilitant l’investissement pour les opérateurs de téléphonie qui à leur tour, peuvent, grâce à un service de qualité, impacter positivement la promotion de l’entrepreneuriat s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication (TIC). A travers cette étude, il s’agissait pour Enabel de déterminer quelles sont les perspectives et quels sont les points de blocage à lever pour favoriser l’investissement privé dans la fourniture des services énergétiques et de connectivité internet. Données chiffrées sur la connectivité internet En termes de résultats de l’étude, il ressort au niveau de la connectivité internet que : seuls 17% des usagers possèdent un smartphone compatible avec la technologie 4G ;41% des acteurs interrogés n’ont qu’un téléphone 2G, donc qui ne peut pas se connecter à un réseau haut débit même si les opérateurs investissent dans des réseaux 3G ou 4G. Cela constitue un frein à l’investissement des opérateurs ;plus de 70% des entrepreneurs interrogés ont augmenté leur chiffre d’affaires avec l’accès aux services (énergie et connectivité internet) ;la couverture en 2G (services de téléphonie, de SMS et accès au « mobile money ») est relativement étendue, mais pour le haut débit (3G et 4G) la couverture est très limitée.L’étude a recommandé le renforcement de leurs capacités sur des thématiques spécifiques liées aux Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’accroitre davantage leurs activités économiques. Secteur de l’électricité Concernant les questions d’électricité, on note que les frais de branchement constituent une barrière importante à l’accès pour l’usager dans cette partie du Burkina Faso où 70% des acteurs économiques ne sont pas raccordés dans une zone desservie par le réseau électrique. En dépit des frais de branchement qui constituent une barrière l’étude montre que 17% des entrepreneurs interrogés ont démarré leur activité grâce à l’arrivée de l’électricité. Aussi, 93% des ménages raccordés ont signalé que l’électricité avait amélioré les études de leurs enfants. Pour améliorer l’accès à l’énergie, la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) a testé à Tenkodogo, le chef-lieu de la région du Centre-Est, une facilité de branchement permettant d’étaler les frais de branchement sur 5 ans, et met actuellement en place une ingénierie financière permettant de déployer ce dispositif à grande échelle. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour permettre à la majorité des populations de cette contrée du pays à pouvoir jouir des bienfaits de l’accès à l’énergie. Dans le but de relever les défis en termes d’accessibilité à l’énergie et d’amélioration de la connectivité internet dans la région du Centre-Est, l’étude recommande entre autres : la construction d’un poste électrique de plus grande capacité (33 kV) pour réduire le temps de coupure au niveau des abonés ;la construction d’une ligne Moyenne Tension qui permettra une reprise de charge en cas d’indisponibilité d’une source ;un coût réduit du branchement ;la mise en place de facilités de paiement pour le branchement.Kimségninga SAVADOGO Communication Assistant
La Brigade Forestière Spéciale (BFS), le Centre de Quarantaine Végétale et de Fumigation (CQVF) du Port Autonome de Cotonou (PAC) et le Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement (LSTEE) de l’Université d’Abomey-Calavi, sont les principaux bénéficiaires de l’appui du Projet d’Appui au Développement du Secteur Para-Portuaire (PASPort) mis en œuvre par Enabel au Bénin. Ces structures ont reçu le lundi 31 Janvier 2022, 03 Véhicules Pick-up, 700 manuels de l’inspecteur phytosanitaire et une convention de subside d’une valeur de 130.881.788 pour la recherche action au Port Autonome de Cotonou. D’un coût total de 209.452.038 Fcfa, cet appui de l’Agence belge de développement à travers le projet PASPort permettra, d’une part, de renforcer les capacités des structures de contrôle intervenant dans la chaîne portuaire, de faire évoluer les pratiques nationales en matière de contrôle des normes environnementales sur l’espace portuaire et d’autre part, de développer des actions de recherches sur la lutte contre les pollutions et nuisances sur la plateforme portuaire. Martin DEROOVER, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Royaume de Belgique près le Bénin ; Jean-François MICHEL, Représentant Résident de Enabel au Bénin et Hervé CORBEL, Intervention Manager du PASPort ont procédé à la remise officielle des clés des véhicules et des Manuels de l’inspecteur phytosanitaire aux différentes directions bénéficiaires. Selon Martin DEROOVER, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Royaume de Belgique, l’un des éléments qui ont guidé Enabel au cours de la formulation du projet « PASPort » est le fait que les actions qui seront menées prennent en compte le suivi de l’impact des activités portuaires sur l’environnement notamment les problèmes de pollution, de nuisance et de protection des ressources naturelles. En effet, le Projet accorde une attention particulière au suivi du respect par les compagnies maritimes et autres acteurs portuaires des conventions internationales ayant la problématique environnementale comme focus. Enabel accompagne donc la Brigade Forestière Spéciale du Port dans le but d’améliorer son efficacité par la mise en place d’une procédure digitalisée d’exportation du bois. Le Colonel Emmanuel GBEDJI, Représentant le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse, tout en remerciant Enabel pour son accompagnement a fait savoir qu’à l’issue des réformes en cours avec l’appui d’Enabel, toutes les formalités et procédures seront facilitées et accessibles en tout temps mais aussi les risques de fraudes seront réduits. Concernant la collaboration d’Enabel avec le Centre de Quarantaine et de Fumigation Végétale du Port Autonome de Cotonou, Enabel travaille pour le renforcement du contrôle phytosanitaire. Crée depuis 1972, ce centre réalise à l’importation et à l’exportation, le contrôle des végétaux, produits végétaux et intrants agricoles entrant et sortant du Bénin par le Port. Justin Roland ZOGLOBOSSOU, Directeur de la Production Végétale dira pour sa part, que grâce à l’appui technique et financier du Projet PASPort à ce centre, le manuel de l’inspecteur phytosanitaire et le manuel d’élaboration des procédures spécifiques d’inspection ont été revus pour les 5 filières phares identifiées par le gouvernement à savoir : soja, karité, anacarde, riz et mangue. Il se réjouit du véhicule qui leur a été remis et qui facilitera le bon fonctionnement du centre de fumigation sans oublier les exemplaires des manuels qui contribueront à renforcer le niveau de maîtrise des mécanismes et procédures par l’équipe du centre. « Cet appui à la DPV est parfaitement en lien avec les ambitions du Bénin qui aspire à devenir un pays exportateur de mangues avec donc la nécessité d’accorder une attention particulière au suivi de la mouche des fruits à l’origine de l’arrêt de l’exportation de mangues dans certains pays de la sous-région », a martelé Justin Roland ZOGLOBOSSOU. Le Professeur Daouda MAMA, Directeur de l’Institut National de l’Eau a pour sa part, indiqué que la convention de subside signée entre LSTEE et le projet PASPort permettra: - d’élaborer un diagnostic de la pollution dans le secteur portuaire en partenariat avec le Port Autonome de Cotonou (PAC) ; - de concevoir et mettre en œuvre des projets de recherches-actions sur des thématiques spécifiques des pollutions liées à l’activité portuaire et - de renforcer les capacités organisationnelles et de gestion du LSTEE afin d’en faire un acteur important dans le domaine de l’environnement portuaire. Par ailleurs, Enabel via le projet PASPort envisage également d’acquérir du matériel de laboratoire et de fumigation pour le Centre de Fumigation et la Direction de la Production Végétale.
Dans le cadre du Programme de l'Appui au Secteur de la Santé (PASS), le Ministère de la Santé et l’Union européenne, à travers Enabel ont procédé́ en ce lundi 31 janvier 2022 à Nouakchott à la cérémonie officielle de remise de 5 pick-up et de 2 ambulances. Ces équipements finalisent la distribution d’équipements destinés aux zones d’intervention de l'AIPASS. Cette dotation de moyens roulants supplémentaires va contribuer à renforcer le service de santé, pour offrir des services de qualité à la population Mauritanienne.La Secrétaire Générale du Ministère de la santé, les autorités des régions concernées, aux côtés du Directeur Pays d’Enabel en Mauritanie et du Chef de Coopération de l’Union européenne, ont souligné́ l’efficacité́ et l’efficience du partenariat du Ministère de la santé avec l’Union européenne tout en mettant l’accent sur le soutien considérable apporté au travers du Programme d’Appui au Secteur de la Santé (PASS). Le programme PASS contribue à donner aux populations les moyens de vivre une vie saine en promouvant le bien-être de tous à tout âge, à travers un accès équitable de tous les citoyens mauritaniens à des soins de santé́ de qualité́ en ligne avec les objectifs du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).
Le projet d’appui à la Police de proximité dans la région du Centre-Est met en œuvre une approche inclusive qui consiste à impliquer tous les types d’acteurs concernés dans la co-production de la sécurité au niveau communautaire dont les enfants et les adolescents. L’initiative s’est déroulée dans le courant de l’année 2020 sous la supervision du Service “Action sociale” de la Province du Boulgou. Dans un souci de réduire la délinquance juvénile, cette initiative a pris la forme d’un camp de sensibilisation d’une durée de 14 jours de 08h00 à 16h00 et regroupant environ 100 jeunes dont l’âge est compris entre 08 et 17 ans. Une riche expérience mise en œuvre avec le parlement des enfants et adolescents de la région du Centre-Est. « Lutte contre la délinquance juvénile, quels atouts pour l'enfant ?» C’est autour de ce thème que tous les sujets ont été traités. Le vol, le viol des enfants par des enfants, la violence par les pairs, la consommation des stupéfiants, les enfants et le terrorisme, l’incivisme, ont été les sujets traités. Les animations des séances étaient assurées par des moniteurs spécialisés, des éducateurs de jeunes enfants avec l’appui des forces de sécurité intérieure et une infirmière sur place en permanence pour la prise en compte des questions sanitaires (mesures barrières Covid-19, blessures, petites maladies...). Afin de garantir des moments de loisirs, le cadre choisi pour le camp disposait d’un espace extérieur aménagé comportant différents jeux pour les enfants (balançoires…,). Etaient également mis à la disposition des participants, des jeux collectifs tels que le Waré, les jeux de cartes, le pétanque, football, théâtres...). Et les petits plaisirs dans tout ça ? Petits déjeuners, Goûters, pauses déjeuners, tee-shirts avec inscription camp vacances 2020, rien n’a été négligé. Une très belle expérience parce qu’elle a permis d’adapter le discours en fonction de la catégorie d’âge des enfants et adolescents par le biais d’une répartition en groupes d’une part et d’autre part, d’ouvrir le dialogue entre des jeunes en décrochage scolaire et vivant dans un milieu propice à la commission d’infractions et ceux vivant dans un contexte social plus favorable. Les retours des parents dont les enfants ont participé au camp, ont été très positifs, mettant l’accent notamment sur une évolution positive de l’ouverture du dialogue avec leurs enfants et dans certains cas, sur un changement progressif de l’attitude de leurs enfants entraînant de meilleures relations au sein de la famille. Un cas de succès : un adolescent participant au camp, ne s’est pas présenté un jour audit camp. La direction du camp a appris que cet adolescent avait été interpellé par les Koglwéogos suite à un vol commis la veille au soir après la fin de la journée du camp. Un des éducateurs a été plaidé en sa faveur auprès des Koglwéogos qui ont accepté de le relâcher sans amende. De retour au camp, l’éducateur spécialisé a eu une discussion avec l’adolescent en question. Après ces faits, cet adolescent a été assidu au camp avec un comportement correct, ses parents indiquant que suite à sa participation au camp, cet adolescent avait repris le chemin de l’école et que leurs relations s’étaient améliorées. Ces succès ont suscité de nombreuses demandes qu’un tel camp soit reconduit. Les principales leçons apprises En fonction de la cible, il faut savoir adapter le message de sensibilisation compte tenu de l’âge La sensibilisation en milieu “jeune” porte mieux lorsqu’il est associé à des activités ludiques. Equipe Polprox Adama GNANOU, Assistant Communication
Notre approche de la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes dans la région du Centre-Est donne des résultats. Les faits marquants pour l’intervention SDSR en 2021 se focalisent sur la consolidation du partenariat avec les acteurs étatiques et non étatiques ainsi que les acquis de 2020. Les quatre grands aspects de notre intervention L’intervention SDSR s’est focalisée sur quatre grands aspects à savoir : Comment réduire la mortalité maternelle ? Comment renforcer les actions pour la santé sexuelle et reproductive des femmes et filles avec un focus particulier sur la planification familiale (PF) ? Comment contribuer avec des actions en faveur de la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes ? Comment prévenir et répondre aux volences basées sur le genre (VBG), avec un focus sur la prise en charge des victimes des violences sexuelles et des survivantes des VBG selon un modèle unique ? La consolidation du partenariat L’approche que nous préconisons est d’être disponibles pour accompagner nos partenaires étatiques et non étatiques selon leurs besoins que nous identifiions ensemble. Le travail d’Enabel au quotidien n’est pas seulement d’apporter notre soutien technique et financier, mais surtout d’accompagner lors de toutes les réflexions qui se basent sur l’appropriation, la durabilité et la recherche de l’impact. Nous avons aussi des partenaires académiques belges et burkinabè qui nous facilitent l'accès à des données, nous permettant d’améliorer nos approches d’une part et d’autre part d’utiliser les résultats de la recherche pour agir sur la base des évidences. De la nécessité d’un Centre mère enfant à Tenkodogo Un volet sur lequel nous avons fait un grand travail est la finalisation et l’opérationnalisation du Centre mère enfant de Tenkodogo, qui comprend deux grandes approches dans une même proposition. D’une part, il permet de répondre aux questions d’accès aux soins de santé pour les mères et les enfants afin de réduire la mortalité maternelle et infantile, d’avoir accès au service de planification familiale, etc. D’autre part, il renferme un centre unique de prise en charge des victimes de violences sexuelles selon un modèle unique au Burkina Faso. Le Centre pour les aspects santé maternelle et infantile permet de pallier l’absence d’hôpital de district en milieu urbain. Dans la région du Centre-Est, presque tous les besoins de santé qui se prononcent dans la commune urbaine de Tenkodogo étaient évacués vers le Centre hospitalier régional (CHR), ce qui constitue une grosse pression sur le CHR où les lits d’hospitalisation sont permanemment occupés à 100%. Dans ce contexte, il arrive très fréquemment que des femmes accouchent et sont couchées avec leurs bébés à même le sol. Évidemment, cela conduit à une forte mortalité. D’où la nécessité du Centre mère enfant. Avoir un centre mère-enfant à Tenkodogo permet de désengorger le CHR, de réduire la mortalité et proposer des solutions rapides et efficaces dans la proximité avec une qualité d'équipements matériels de formations, dans la gestion du circuit du patient, du médicament etc.A travers le centre mère enfant, nous voulons contribuer à des solutions durables, à réduire les inégalités et répondre aux besoins des populations qui attendent nos services, de les avoir dans le temps et la proximité, mais aussi avec une certaine qualité. Disponibiliser les soins de santé dans un contexte comme celui du Centre-Est où 45% de la population n’a pas accès aux services de santé permet de contribuer aux objectifs du Burkina Faso en matière de santé, mais aussi les objectifs mondiaux. A Enabel nous en sommes fiers. Equipe SDSR Adama GNANOU, Assistant communication
PARJI met en relation des spécialistes belges de premier plan dans le domaine de la formation judiciaire avec le pouvoir judiciaire burkinabé. L’Institut de Formation Judiciaire (IFJ) (https://www.igo-ifj.be/fr) est une institution fédérale belge de référence dans le domaine de la formation initiale et continue des magistrats et greffiers. Le Directeur de l’IFJ, Monsieur Raf Van RANSBEECK et la chargée de mission internationale, Madame Karin CARLENS ont effectué une mission au Burkina Faso du 10 au 13 janvier 2022, accompagnée par Monsieur Yoann THINES, Intervention Manager de PARJI. La mission entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI). Un projet mis en œuvre par l’Agence belge de développement Enabel et financé par l’Union européenne Les objectifs de la mission. Cette mission avait pour objectif principal de présenter l’Institut de Formation Judiciaire aux partenaires du PARJI afin de mieux définir et dimensionner les contours de la mobilisation technique à venir dans le cadre de l’appui du projet et de l’IFJ en matière de renforcement des capacités des acteurs judiciaires. Ces audiences ont permis aussi d’évaluer les besoins en renforcement de capacités de l’ensemble des acteurs afin de mieux adapter leurs modules. De façon spécifique, il s’est agi pour les missionnaires de : nouer des contacts et des liens officiels entre l’IFJ, les partenaires burkinabè du projet PARJI et Enabel Burkina Faso aux fins de faciliter les collaborations à venir ; échanger avec les partenaires sur les pratiques et possibilités de renforcement des capacités (formation initiale et continue) pour lesquelles la Belgique, à travers l’IFJ a une expertise et un savoir-faire incontestable à partager ; établir une stratégie commune de renforcement des capacités et d’appui aux acteurs judiciaires ;rencontrer les principaux partenaires techniques et financiers internationaux intervenant dans le domaine de la justice et des droits humains afin d’identifier des possibilités de partenariat complémentaire à celui établi avec Enabel. Quelques partenaires rencontrés La mission a tenue en 72 heures plusieurs audiences avec de hautes personnalités du monde judicaire et mission diplomatique au Burkina Faso : le Chef de la coopération belge au Burkina Faso, Monsieur Wim Schalenbourg ; la Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux Mme Victoria KIBORA/ OUEDRAOGO ; la Délégation de l’Union européenne ; l’ONG Coginta, ECOFI et le Centre international d’études sociologiques et de droit appliqué, (CINESDA) ; les directions techniques du Ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique (MJDHPC) ; des partenaires techniques et financiers (PTF) de la Justice et des droits humains dans le cadre de la réunion thématique du Cadre Sectoriel de Dialogue (CSD) “Justice et droits humains” et la Cour d’Appel de Ouagadougou.La Délégation a également rendu visite au TGI de Ouaga 2 et a rencontré : les premiers responsables de la juridiction (Président, Procureur, Chef de greffes) ; le responsable régional du programme d’accès à la justice et du projet d’appui à la médiation pénale par les chefferies traditionnelles de l’ONG Terre des hommes Lausanne.La direction générale de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) et le Bâtonnier Maître Siaka NIAMBA ont reçu chacun les visiteurs conduits par Yoann THINES au cours de la matinée. Geoffroy ZONGO Communication Officer
Une approche assez inhabituelle, audacieuse mais réalisable.12 pionnières, renommées les « Reines de la route de Kisangani » inspireront désormais fierté et influenceront sans doute d'autres jeunes à oser embrasser des carrières jusqu’ici considérées typiquement masculines dans la province.La Cérémonie de Remise des Brevets de réussite de la Formation-action « Conduite d’engins poids lourds de génie civil » tenue en ce jour, a été rehaussée par la présence du Gouverneur de la province de la Tshopo RDC et plusieurs ministres ayant pour attributions la Formation professionnelle, le Genre et les Travaux publics.L’intervention du projet EDUT d'Enabel en RD Congo procède à l’appui stratégique de l’insertion socio-professionnelle et soutient l’éclosion d’incubateurs d’entreprise génératrices d'emplois.L’aventure de ces jeunes dames ne s’achèvera pas aujourd’hui. Grâce à la collaboration fructueuse entre l’incubateur « Elykia » de la FEC Tshopo, la Compagnie Forestiere et de Transformation (CFT) ainsi que l’Office des Routes, des opportunités de stage ont pu être négociées au bénéfice de toutes ces dames conductrices lauréates : Un stage de 2 mois à la CFT et à l’Office des Routes sera conventionné afin qu’elles puissent perfectionner leurs compétences générales et se spécialiser aux différentes machines. Il s’agit ici de stages avec des emplois durables à la clé !Bon courage, bon vent et bonne carrière professionnelle à ces conductrices d’engins lourds
Les soins palliatifs, une approche qui vise à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de maladies graves potentiellement mortelles, sont un concept nouveau en Afrique francophone.Au Bénin, des actions sont initiées depuis 2015 pour faire de ce concept une réalité dans les formations sanitaires. Ainsi, l’Association Béninoise des Soins Palliatifs (ABSP) est née, le Programme National des Soins Palliatifs (PNSP) est mis en place au Ministère de la Santé, une unité de production de morphine solution orale est opérationnelle au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, 4 unités de soins palliatifs sont mises en place dans 4 départements du pays (Littoral, Mono, Borgou et Zou) et des visites à domicile aux patients par une équipe mobile sont organisées à Cotonou et à Comè avec possibilité de relogement des patients parfois délaissés par leurs familles. Pour renforcer, élargir et pérenniser toutes ces initiatives entreprises, un plan quinquennal des Soins Palliatifs est en élaboration et constituera la boussole de Programme National des Soins Palliatifs (PNSP) pour l’identification et la mise en œuvre des interventions. Le processus de rédaction dudit plan a démarré depuis 7 mois avec plusieurs étapes allant de la constitution des groupes thématiques à l’élaboration et la pré validation du premier draft du document. Selon Richard Venance GANDAHO, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé, ce Plan permettra au PNSP d’assurer l’exécution de sa mission qui est d’œuvrer pour prévenir et soulager les souffrances des patients et de leurs familles confrontées aux problèmes liés à des maladies graves potentiellement mortelles. A ce propos, il a remercié l’Agence belge de développement qui, à travers son programme santé a décidé d’accompagner techniquement et financièrement les différentes phases de mise en place des soins palliatifs aux Bénin. Le Dr Elysée SOMASSE, Manager du Programme santé Enabel « P@SRIS » a annoncé que le processus d’acquisition de plusieurs kilogrammes de morphine est déjà lancé et qu’il est également envisagé d’accompagner la mise sur pied d’unités de soins palliatifs dans les Hôpitaux des Zones d’intervention du programme, les acteurs étant déjà formés. «Guérir parfois, Soulager Toujours ! » Dans une étude réalisée au CNHU-HKM de Cotonou, les cancers représentaient 17% des hospitalisations et sont dominés par le cancer du sein (34,6% des cas) ; les cancers du col de l’utérus représentent 12,2% des cas. Ces cancers sont vus aux stades avancés (stade III et IV) dans 70,6% des cas. Les cancers en général et les cancers de la femme en particulier constituent le premier motif de recours aux soins palliatifs au Bénin. En effet, 89,2% des patients admis en soins palliatifs au Bénin présentent un cancer et les cancers de la femme (cancer du sein et cancer du col de l’utérus) étaient les plus fréquents et représentaient 32,75% des cas. Au vue de ces statistiques, il faut noter qu’au Bénin, les besoins en soins palliatifs augmentent avec la montée des maladies non transmissibles et l’augmentation de l’espérance de vie. Plusieurs patients se retrouvent en général vers leur fin de vie dans une situation de détresse physique, psychologique et même spirituelle. Ces types de malades sont parfois oubliés et décèdent dans l’abandon et dans une sorte d’indifférence qui frise la désobligeance ; toute chose que les juristes qualifieraient de non-assistance à personne en danger. Ces patients ont besoin d’accompagnement pour une qualité de vie acceptable et mourir dans la dignité.Enabel est heureuse de participer à la mise en place des soins palliatifs au Bénin, autrefois laissés pour compte.
Enabel en Mauritanie à travers son projet AI-PASS, financé par l'Union européenne pour une amélioration des soins en Mauritanie annonce l'un de ses impacts majeurs. Mathias Lardinois, directeur pays en Mauritanie, commente "C’est avec beaucoup de fierté que nous vous communiquons un résultat très concret de notre action en Mauritanie : l’intégration du concept d’Equipe Cadre dans la nouvelle organisation du système régional de santé (cf. Article 15 de l’arrêté ministériel du 14/12). Ce concept a été introduit et testé dans le cadre de l’AI-PASS comme recherche-action, et devient maintenant la norme au niveau national.C’est un élément essentiel pour améliorer la qualité de l’offre de soin pour toutes et tous".Le projet AI-PASS (Appui Institutionnel du Programme d’appui au secteur de la santé) vise à contribuer à la création d’une assurance maladie garantissant l’accès à des soins de qualité pour les populations de Sebkha et Dar Naim, des quartiers périphériques et fortement peuplé de Nouakchott et de la région de Bababé.
Selon un proverbe sénégalais: « Eduquer une femme, c’est éduquer une nation » ! Fort de ce proverbe, Enabel au Bénin à travers son programme DEFIA a contribué à la formation de 673 femmes productrices et potentielles productrices d’ananas. Ces femmes pour la majorité non instruites possèdent désormais des capacités, clés et outils pour concevoir et mettre en œuvre un business plan, tenir leur livre de caisse et planifier, organiser et gérer leur budget.Ce cycle de formation couplé d’un appui financier a également permis le renforcement de capacité de ces femmes en matière de technique de production, d’alphabétisation digitale et de promotion du dialogue au seins des ménages. Durant le processus de formation, il a été observé une présence des époux aux côtés de leurs femmes. Provenant des départements de l’Atlantique, du Mono, du Couffo, du Zou, de l’Ouémé et du Plateau, ces femmes ont bénéficié d’un appui pour l’extension et la mise en place de leur propre champ d’ananas. A travers cette action, Enabel ambitionne d’améliorer la présence des femmes dans le maillon production de l’ananas au Bénin. TémoignageChristiane a 45 ans, elle ne sait ni lire ni écrire. Mariée et mère de 6 enfants, elle est depuis 8 ans productrice d’ananas dans la commune de Toffo (Département de l’Atlantique au Bénin). Elle a suivi le cycle de formation mise en place par Enabel à travers le programme DEFIA. Grâce à ce parcours d’apprentissage, Christiane sait écrire dans son propre langage ses besoins, elle sait tenir son livre de caisse, elle peut même concevoir son plan d’action et le soumettre à une Institution de Microfinance pour son accompagnement.« Je suis si heureuse. Je peux écrire, tenir mon cahier de caisse sans l’aide d’un proche, c’est plus qu’un rêve qui vient de se réaliser. Mon mari et moi somme très enthousiastes et nous sommes sûrs que notre chiffre d’affaire va considérablement s’accroître car nous pourrons mieux nous organiser dans notre planification et gestion financière », raconte-t-elle.
Across different countries and projects, Enabel focuses on cross-cutting issues such as the environment, climate change and digitalization.Together with the Ministry of Education and Sports in Uganda, we have worked to rehabilitate, construct and equip facilities in the National Teachers’ Colleges.It is from such efforts that we have developed Guidelines of student and staff accommodation that: · provide provisions for the efficient operation and management of newly constructed and rehabilitated NTC accommodation and · offer guidance on planning, design and construction of future facilities in line with principles of sustainability. This publication will provide information that is generally lacking in the different aspects of accommodation design, construction, operation, maintenance and sustainability.Click to read the Guidelines of Accomodation: https://drive.google.com/file/d/16gFhvQ-GPdXWITTvlMhINtKHu7NY2iD0/view
Comment atténuer les effets du changement climatique lorsque la population ne possède pas d'informations sur les risques liés au changement climatique ? Force est de constater que les autorités locales, les services techniques et les organisations de la société civile interviennent timidement dans la gestion des conséquences du changement climatique dans certaines parties de la région notamment à Fana. En effet de nos jours il existe peu d'informations, peu de données disponibles sur les risques liés au changement climatique à l'échelle locale (dans les villages) aussi bien qu'à l'échelle communale voire régionale. La gestion et la diffusion des informations sur les risques liés au changement climatique ne sont pas systématiquement réalisés, ce qui entraîne des difficultés majeures pour avoir une réponse efficace et efficiente au problème climatique. Le Programme bilatéral exécuté par Enabel au Mali a développé un partenariat avec l'ICRAF pour la mise en œuvre d'une Recherche –action – formation sur les Plateformes d'Innovation / Valorisation de l'Information Climatique, l'agroforesterie et la promotion des cultures fourragère au niveau des Communes rurales de Wacoro et Wolodo dans la Région de Dioila. Aux termes de deux campagnes agricoles, les résultats obtenus grâce à ce partenariat sont probants et prometteurs en termes d'atténuation et d'adaptation des effets du changement climatique. Découvrez ici les témoignages des acteurs : https://sway.office. com/2btHhlZXsUrRJ7tS
The success of foetal life determines not only the health of the new-born, but also has a major impact on adult health. With access to antenatal and with regular monitoring, early detection of complications and treatment, these risks can be prevented. Thus, attending antenatal care (ANC) is mandatory for all pregnant mothers mainly the 1st ANC in the first trimester, the 4th ANC but also completing all the mandatory 8 antenatal visits. The health sector performance report 2020 indicated that antenatal care (ANC) coverage for the fourth visit stagnated at 42% short of the HSDP target of 47.5% in 2020. For that reason, health facilities have become more innovative in attracting mothers to come for these ANC visits thereby seeing a sharp increase. Case in point is during the month of September, Alero HC III in Nwoya District registered a total of 488 mothers visiting the facility for ANC as per the maternity register. Mercy 27, mother of 4 children is 8 months pregnant with her 5th child. She says, she went for her antenatal after missing her periods for 2 months after her body became weak. “I started going for ANC at 2 months, I went with my husband, they tested our blood and because my husband is already on ART, my test also turned out positive. I was advised to be enrolled on ART, keep appointment dates and to take my drugs on time. I was also advised to eat healthy and not to share sharp objects with children. I have already attended my 4th visit where I was told about birth preparation”. For Monica 19 and 7 months with her first child. It is the husband who told her to go for the ANC after he attended one of the community outreaches and the VHT told them that once a mother misses her periods, she should go for a test at the health facility. “They tested our blood, checked the foetal heart beat and I was also given some drugs”. Since then, Monica has been going to Kochi Li for ANC monthly and during the 4th visit, the midwife emphasised that she should not miss her scheduled appointment dates. During her last visit in September, she was told to prepare for delivery and advised to deliver at the health facility. Health facilities have become deliberate in attracting pregnant mothers to attend ANC visits through organising targeted community outreaches, community dialogues for far way and hard to reach areas. During these outreaches, community leaders attract mothers to come for services including immunisation, family planning, growth monitoring, screening for HIV, malaria. It is also during these outreaches that facility staff tell mothers about the services offered at the facility and encourage them to come for scheduled antenatal appointments every month. Bella, enrolled midwife at Lalogi HC IV emphasises that “during integrated outreaches and community dialogues we emphasise mothers to come for the 1st ANC in the first trimester and when they come we encourage them to come 8 times. She says, these days, health facilities provide holistic services and ANC is done daily Monday to Friday unlike in the past when they had specific days for antenatal. With additional RBF funding, some facilities have also acquired a telephone set for tracking mothers for ANC visits. The midwife calls mothers reminding them when they are due for ANC and when they come they are told about the different packages offered at ANC. According to Milton Steven, RBF Focal Person Amuru District, “we decided to buy a telephone line at the facility which we use to call/remind mothers about their scheduled ANC. We also use the same line to call mothers after delivery when they are back to their homes to find out how they and the babies are doing”. Additionally, the availability of midwives at all times (day and night) has given mothers assurance that whenever they come, there is someone to attend to them. After the RBF training we attended, we came back and decided to be available for mothers. Today you come any time day/night we will be available to help, Holga, enrolled midwife. Likewise, administration changed the way they treat midwives. Staffing was an issue in the past, we had one midwife doing maternity and ANC, but with RBF funding, we attracted a volunteer nurse who is hired to concentrate only on ANC Dr. Agnes, RBF Focal Person Omoro District To some facilities increase in ANC is as a result of referrals. They coordinate with lower facilities, in case they have a foetal heart beat that they don’t understand, they are encouraged to refer that mother for ultra-scan services. Lucy – enrolled comprehensive nurse at Lalogi HC IV says, “we get referrals from lower facilities of Awoo II, Acet III, Odek III, Layoajong III for scan services. To Koch Li, the sharp increase of mothers coming for ANC is attributed to the facility’s upgrade to HC III, the construction of the maternity and the increase in staff had a remarkable effect as confirmed by Charles, In Charge Kochi Li. “after the upgrade to HC III and the construction of the maternity, mothers started coming in big numbers”.
Teddy 24 yrs mother of 2, is 7 months pregnant with her 3rd child, she delivered her 2 children at home. This time she is determined to deliver at the health facility.Teddy walks 13 kilometres from Gung Gung village to attend her ANC at Koch Li Health Centre III. The day she is to attend ANC, she is on the road by 5 am so that she can make it on time by 10am, be attended on time and by 1 pm she starts on her return journey home. Likewise, Concy 34 is a mother of six children. She lives a kilometre away from Angaya HC III in Loyoboo village in Unyama sub county, Angaya parish. Her 3 months Calvin was born at Angaya health centre in June 2021 weighing 3.3 kgs. All her babies were also delivered normally at health centres. Most of the mothers I interacted with at health facilities and in the community confirm that the attitude of midwives has greatly improved, an issue that previously made them shun health facilities. They say nowadays health workers are very welcoming and are available all the time to assist mothers deliver. Mothers say they are encouraged to deliver at the health facility unlike in the past when midwives were rude to mothers. Midwives today give special care to pregnant mothers especially those coming from faraway places who arrive with nothing, Concy reiterates, “when you arrive, you are given charcoal to prepare meals. After delivery, you are given sugar, a mosquito net, a bar of soap and a basin. At times we also provide mothers with chlorixidine free of charge to mothers to clean their babies’ umbilical cords continues, Concy, midwife. Health workers also confirm the incentives (bought by RBF funds) given to mothers have attracted more mothers coming to deliver at the facility. They demonstrate that with results based funding, midwives are given incentives depending on how many mothers they have attended to, so they had to change their attitude in order to attract more mothers coming to the health facility. Peace midwife reinforces “the incentives provided to us is a positive driver, when you know you are going to get an incentive, there is away you treat mothers too so that they come in big numbers”. The DHO Amuru District Patrick validates the change in attitude of midwives in handling mothers. With additional RBF funding, some health facilities have improved conditions for mothers and their attendants, case in point, Angaya HC III has constructed a comfortable bathing shelter for mothers and their attendants. There is also a cooking shade for attendants where the facility provides free charcoal, a stove and a kettle. This issue had come out during community dialogues where communities complained about the lack of a bathing shelter at the facility and the delays mothers go through at the facility. According to Peace Maria, midwife at Angaya HC III, she says, facilities have devised several modalities to attract mothers to facilities. They track pregnant mothers from multiple entries (OPD, Maternity, ART and during community outreaches. “We start all the way from OPD, we tell mothers that once they miss their period, they are booked for ANC. This is because we want mothers to test within the first 12 weeks and advise them on the subsequent ANC visits”. Additionally, when health facilities organise community outreaches, they identify mothers who are almost to deliver and attach them to VHTs for monitoring. Similarly, VHT members during their family visits in the communities, they identify and encourage mothers to go for antenatal and to deliver at the health facility. Kenneth a VHT member says they advise mothers as soon as they confirm they are pregnant to come to the health centre for ANC and it is while attending the ANC that we advise them to deliver at the facility. The Health Sector Performance Report 2020 indicated a decline by 3% (59% in 2020) from (61% in 2019) out of the deliveries conducted at health facility deliveries, still far below the HSDP target 89%. We are optimistic the practice of every mother delivering at the health facility with the help of a medical worker will continue. When they deliver at the health facility, they will be advised on the best nutrition and in the long run Uganda to attain a healthy and productive population by 2040 that effectively contributes to socio-economic growth. Enabel is supporting 38 health Centre IIIs, IVs including general hospitals in the districts of Gulu, Gulu City, Amuru, Omoro and Nwoya. With additional funding, health facilities have invested the funds to address among other issues, the low motivation of health workers by providing staff incentives, poor infrastructure, frequent drug shortages and the inadequate medical equipment.