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Informer et sensibiliser les bénéficiaires du programme INTEGRA sur les risques de la migration dangereuse, sur les règles et cadres juridiques de la migration régionale et internationale tels étaient les objectifs de la session de sensibilisation des apprenants en BTP de Taouyah durant la semaine du 19 au 24 juillet 2021. Ces séances de sensibilisation ont pour but de faciliter la compréhension de la règlementation de la migration, d’Informer des risques de la migration dangereuse et d’aider les bénéficiaires du programme Integra à identifier des opportunités locales pour réussir en Guinée. En présence d’animateurs de l’Organisation Guinéenne pour la Lutte contre la Migration Irrégulière (OGLMI), qui collabore avec ENABEL et Le Ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes notamment dans le cadre des activités de sensibilisation, ce sont 76 bénéficiaires du programme Integra basés sur le site du centre d’incubation des métiers de la confection textile à Taouyah qui ont assisté à un module de sensibilisation sur la migration et les opportunités locales de développement. La sensibilisation que nous venons de suivre est très importante car elle nous a donné des notions sur des concepts tels que les différents types de migration, leurs implications administratives et la migration dangereuse. On a également compris l’importance d’émigrer par la voie légale car ça nous permet de mieux nous intégrer dans le pays d’accueil. Après cette sensibilisation, je recommande à la jeunesse guinéenne de se tourner vers des programmes de formation comme Integra, dixit Sylla Salifou – bénéficiaire du programme Integra. Ce module de sensibilisation a porté sur le contexte de la migration en Guinée, la migration dangereuse, les alternatives locales à la migration dangereuse, le soutien psycho-social des personnes migrantes de retour et les mécanismes existants pour leur réinsertion socio-professionnelle. Cette activité a également servi de cadre de discussions, d’échanges et de partage d’expériences entre les communautés locales et les personnes avec une expérience de migration. Mis en œuvre par l’agence Enabel et en partenariat avec le Ministère de la jeunesse et de l’emploi jeune, les sessions de sensibilisation en direction des bénéficiaires du programme Integra ont permis de toucher à ce jour 1399 bénéficiaires et envisagent d’atteindre les 6500 à terme. En définitive, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA) financé par l’Union européenne et le programme Entreprena financé par le Royaume de Belgique, ont lancé le 5 mars 2021 deux nouveaux « chantiers école ». Ces nouveaux parcours d’intégration permettent actuellement de former 500 jeunes de 18 à 35 ans à travers la réalisation d’une piste rurale et d’un périmètre hydro agricole pour la production de l’ananas dans la zone de Kindia. Mis en œuvre par l’agence Enabel, ces parcours d’intégration sont des dispositifs de renforcement de l’employabilité des jeunes. Ils s’articulent autour de formations pratiques des jeunes adultes aux compétences clés en milieu de travail pour leur apprendre un métier technique et faciliter leur insertion professionnelle à la sortie du parcours. D’une durée de 9 mois pour chaque jeune, le parcours d’intégration permettra de former près de 8 000 jeunes d’ici à 2022 et de créer une vingtaine d’infrastructures utiles à la Guinée. Un périmètre hydro agricole pour permettre la production d’Ananas et 320 jeunes formés : situé à Daboyah, ce périmètre hydro agricole de 60 Ha est dédié à la production de l’ananas avec le label Guinée sous la maitrise d’ouvrage de la FEPAF et avec une participation en synergie des programmes Entreprena et INTEGRA. L’exploitation du périmètre est organisée par la fédération des planteurs de la filière fruit de la Basse Guinée (FEPAF-BG) et permettra la création d’emplois durables dans la région. A travers ce chantier, les jeunes bénéficiaires du programme INTEGRA vont apprendre un métier et obtenir une certification pour faciliter leur insertion professionnelle dans la région. Ils seront en mesure de devenir des salariés ou des travailleurs indépendants. Moussa Camara, président de la Fédération des Planteurs de la Filière Fruit de la Basse-Guinée (FEPAF) a expliqué que : « Le ministère de l’Agriculture nous a cédé 100 ha de terre à Daboyah pour les mettre en valeur avec la culture de l’ananas. Nous sommes maintenant entrain de démarrer les travaux pour l’irrigation de 60 ha aménageables en chantier-école. D’ici quelques mois, nous pourrons intégrer quelque 150 entrepreneurs agricoles pour entamer la production sur ce site. De nombreux emplois pourront être créés pour les jeunes. L’espoir est de décupler la production d’ananas made in Guinée grâce à cet investissement. Le programme INTEGRA se veut une contribution pour amorcer de nouvelles dynamiques dans le développement socio-économique en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a eu le plaisir d’inaugurer ce vendredi 5 Mars, une nouvelle infrastructure réalisée en « chantiers école » dans la préfecture de Kindia. La remise de cette infrastructure aux autorités locales est synonyme de fin de parcours d’intégration pour plus de 200 jeunes de la localité. A travers les chantiers école, INTEGRA propose à la fois la construction d’infrastructures adaptées aux besoins de la localité et permet la formation des jeunes pour qu’ils puissent trouver un emploi valorisant leur nouveau savoir-faire. En effet, à travers la réalisation de cette piste rurale à Badarayah, ce sont 227 jeunes qui ont été formés pendant 9 mois en participant aux travaux de réhabilitation de cette dernière. D’une longueur de plus de 4 km, ce chantier a été lancé pour le désenclavement des villages de Falibagan, de Sitayah et de Kebeyah. Ces villages ont également été accompagnés par INTEGRA pour renforcer leur capacité de production agricole, et un comité villageois de gestion et des brigades d’intervention pour la maintenance de la piste ont été formés, favorisant ainsi la création d’emplois dans la région. L’objectifs des chantiers école INTEGRA est de parvenir sur la durée du programme (2018-2022) à former près de 8 000 jeunes et de réaliser une vingtaine d’infrastructures utiles à la Guinée. Mis en œuvre par l’agence Enabel, ces parcours d’intégration sont des dispositifs de renforcement de l’employabilité des jeunes. Ils s’articulent autour de formations pratiques des jeunes adultes aux compétences clés en milieu de Lors de la cérémonie de remise, l’équipe d’INTEGRA ainsi que les autorités locales ont eu le plaisir de recevoir Mr Famoi Beavogui, Secrétaire général au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, Mr Seny Damba, Conseiller Principal de la Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Delphine Perremans, Chargée d’affaire à l’Ambassade de Belgique en Guinée et Mme Krista Verstraelen, Représentante résidente d’Enabel en Guinée pour inaugurer la piste rurale : « à travers cette formation pratique, le « chantier école » vient, non seulement, renforcer les infrastructures de la région, mais surtout, donner l’opportunité à cette jeunesse de rompre avec le chômage. A travers les « Chantier école » INTEGRA, se sont près de 5000 emplois qui seront créés sur l’axe Conakry-Mamou-Labé. » a conclu M. Seny Damba .Le programme INTEGRA se veut une contribution pour amorcer de nouvelles dynamiques dans le développement socio-économique en Guinée. Financé par l’Union européenne au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, INTEGRA crée des opportunités pour la jeunesse guinéenne à travers la préparation à la vie professionnelle dans les établissements scolaires, la réalisation d’infrastructures économiques, la formation professionnelle, la création d’emplois durables et le développement de l’entrepreneuriat.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), initié conjointement par l’Union européenne et le Gouvernement guinéen, a inauguré, ce jeudi 24 juin 2021, un ''parking multiservice'' dans la commune urbaine de Labé. Située dans le quartier de Kouroula en face de l’hôpital régional, cette nouvelle infrastructure de 2700 m , réalisée en chantier école, a permis de former 490 jeunes dont 310 femmes. Mis en œuvre par l’agence Enabel, les parcours d’intégration sont des dispositifs de renforcement de l’employabilité des jeunes. Ils s’articulent autour de chantiers écoles et de formations pratiques des jeunes adultes aux compétences clés en milieu de travail pour leur apprendre un métier technique et faciliter leur insertion professionnelle à la sortie du parcours. A travers les chantiers école, INTEGRA propose à la fois la construction d’infrastructures adaptées aux besoins de la localité et permet la formation des jeunes pour qu’ils puissent trouver un emploi valorisant leur nouveau savoir-faire. Ainsi, la réalisation de cette infrastructure a permis aux jeunes bénéficiaires du programme d’être formés pendant 9 mois tout en participant aux différents travaux de construction à savoir : Une station de lavage de 221 m² avec une capacité d’accueil de 8 véhicules ; Une cafétéria de 78 m² ;Un bloc de latrines de 60 m² ; Une aire de parking de 2000 m² ;Une réalisation d’une mini-adduction d’eau potable avec château de 5000 litres ; La construction d’un local du groupe électrogène de 9 m² ;Et un réseau de drainage. Cette cérémonie d’inauguration de l’infrastructure ''Parking multiservice'' a été présidée par Madame la ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune, Mme Aissatou Baldé, et rehaussée par la présence des autorités communales, préfectorales et du gouvernorat de Labé, et du représentant de Enabel, M. Fabien LOCHT. Madame la ministre Aissatou BALDE, qui a tenu à faire le déplacement pour marquer son engagement au programme INTEGRA, explique : « Je veux signifier à la mairie de Labé que la présente infrastructure a été réalisée afin de créer de l’emploi pour les jeunes et contribuer à la lutte contre la migration irrégulière. Elle permettra aux jeunes de développer de façon durable des initiatives et des activités entrepreneuriales. Dans cette dynamique, j’invite les autorités que vous êtes à veiller attentivement à son exploitation. »En définitive, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a annoncé aujourd’hui la fin du parcours d’intégration de 142 jeunes à Badarayah. Durant 9 mois, ces jeunes bénéficiaires ont reçu des formations théoriques axées sur le savoir-être dans la vie courante et sur l’alphabétisation, ainsi que des formations pratiques en conduite automobile des véhicules poids légers, maçonnerie, plomberie, ferraillage et agriculture. À travers ces formations, les jeunes ont pu acquérir les compétences élémentaires d’un métier et obtenir une certification pour faciliter leur insertion professionnelle dans la région de Kindia. Ils entament à présent la dernière phase du parcours au cours de laquelle ils vont être accompagnés dans la mise en œuvre de leur projet d’insertion afin de devenir, à terme, des salariés ou des travailleurs indépendants. En plus de ces formations, ces jeunes ont participé aux travaux de réhabilitation de la piste rurale de Badarayah sous un modèle de travaux à haute intensité de main d’œuvre combiné à l’approche chantier école qui associe la théorie et la pratique. Ils ont reçu une rémunération journalière de 35 000 GNF don’t 15 000 GNF en épargne capitalisée. Fatoumata KABA, certifiée en plomberie, souhaite témoigner sa joie d’avoir bénéficié de la formation : « Je suis très satisfaite des formations et de l’accompagnement reçus durant ces 9 mois de parcours. Le programme aide ma mère dans son commerce de fruits ici à Badarayah ». Les formations professionnelles qualifiantes ont été délivrées par la Fondation Terre des hommes (Tdh), en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, dans le cadre d’un projet coordonné par Enabel. Ainsi, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a organisé ce jeudi 11 février 2021, une visite officielle des infrastructures économiques et sociales réalisées à travers le parcours d’intégration du programme. Ces deux infrastructures, situées dans le quartier de Hafia (Dixinn) et de Taouyah (Ratoma) permettent actuellement de former 500 jeunes de 18 à 35 ans, don’t 150 femmes et 60 migrants de retour.Mis en œuvre par l’agence Enabel, le parcours d’intégration est un dispositif de renforcement de l’employabilité des jeunes. Il consiste à faire participer les bénéficiaires du programme à un chantier école pour leur apprendre un métier technique et à leur donner une première expérience du travail. Ainsi, les jeunes bénéficiaires INTEGRA réalisent, tout en se formant, une voierie urbaine à Hafia pour désenclaver le quartier et améliorer la qualité de vie de ses habitants, et, à Taouyah, la réhabilitation d’un centre d’incubation et de production dans le métier de la couture. C’est le cas de Mohamed Soumah, un jeune bénéficiaire de 34 ans, qui participe à la construction de la voierie urbaine à Hafia : « recevoir 35 000 GNF par jour, c’est déjà bien, mais ce qui m’importe le plus, c’est qu’on me donne de nouvelles compétences pour réussir dans la vie et exercer un métier. J’ai particulièrement apprécié les cours d’alphabétisation. Avant, je ne pouvais pas lire, j’étais dans le noir. Mais après trois mois de formation, je peux lire les panneaux et écrire quelques mots. Ça change ma vie ». De son côté, Maimouna Balde, 19ans, nous explique « je fais l’apprentissage du métier de carreleur. Normalement, c’est un métier réservé aux hommes mais ici, j’ai découvert que les femmes peuvent même faire mieux que les hommes dans cette activité. J’en suis fière et mes parents me perçoivent autrement aujourd’hui. » Présents lors de la visite, Son Excellence Mme Assiatou Baldé, Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes ainsi que les membres de la délégation de l’Union européenne ont renouvelé leur intérêt et leur soutien pour ce parcours du programme INTEGRA. « Ce parcours représente une école de la seconde chance pour les jeunes sans emploi et sans qualification qui ne sont plus en âge d’aller à l’école. Pour ces jeunes, nombreux à Conakry et en Guinée en général, il faut trouver des solutions alternatives d’insertion professionnelle et de promotion économique et sociale. Le programme INTEGRA est une réponse innovante à cette problématique. » a expliqué Son Excellence Mme Assiatou Baldé. Marina Marchetti, chef d’équipe gouvernance de la délégation de l’Union européenne en Guinée, a mis l’accent sur l’importance de la réussite des jeunes en Guinée « L’Union européenne considère la migration comme une ressource, mais il faut qu’elle soit légale et réglée. Les migrants irréguliers mettent leur vie en péril pour suivre une aspiration qui souvent sera déçue. INTEGRA est un programme qui vise à réaliser ces aspirations, en investissant sur les capacités des jeunes guinéens pour qu’ils s’épanouissent ici, dans leur pays. »
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a procédé à l’ouverture officielle depuis mai 2021 de crèches pour accueillir les enfants de 0 à 5 ans des bénéficiaires du programme à Kindia et à Mamou. Cette initiative mise en œuvre par Enabel a pour but de faciliter l’apprentissage des jeunes filles et femmes dans le parcours de formation qui dure neuf mois. Ainsi ces crèches qui ont une capacité de 20 enfants de 0 à 5 ans vont permettre d’assurer des conditions de travail décentes et de favoriser la part des femmes au sein du programme INTEGRA. Fatoumata Camara 25 ans, mère de deux enfants et bénéficiaire du programme INTEGRA, dont le corps de métier est ferrailleur, se confie :« Je remercie le projet INTEGRA d’avoir mis en place ces garderies. Comme vous le savez, ils y avaient des femmes qui étudiaient et travaillaient avec leurs enfants sur le dos et parfois au soleil parce qu’elles n’avaient personne à qui confier leurs enfants à la maison. Cette initiative est très importante pour les femmes et me rassure, car nos enfants vont pouvoir jouer en toute sécurité dans un endroit sain». Installé dans deux localités lors de la phase pilote à proximité des chantiers école, le dispositif de crèches est fortement plébiscité par les jeunes femmes bénéficiaires et les communautés locales car c’est une première. Un appel à don sera bientôt lancé pour récolter des jeux pour les enfants de ces crèches, comme souligné dans le slogan de la campagne « Un jouet pour un sourire, soutenez nos crèches. ». Le projet de crèches pourrait s’étendre dans plusieurs localités don’t Labé, Pita et Conakry si la phase pilote s’avère concluante. Le programme INTEGRA se veut une contribution pour amorcer de nouvelles dynamiques dans le développement socio-économique en Guinée. Financé par l’Union européenne au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, INTEGRA crée des opportunités pour la jeunesse guinéenne à travers la préparation à la vie professionnelle dans les établissements scolaires, la réalisation d’infrastructures économiques, la formation professionnelle, la création d’emplois durables et le développement de l’entrepreneuriat. Ainsi, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a eu le plaisir d’inaugurer ce vendredi 5 Mars, une nouvelle infrastructure réalisée en « chantiers école » dans la préfecture de Kindia. La remise de cette infrastructure aux autorités locales est synonyme de fin de parcours d’intégration pour plus de 200 jeunes de la localité. A travers les chantiers école, INTEGRA propose à la fois la construction d’infrastructures adaptées aux besoins de la localité et permet la formation des jeunes pour qu’ils puissent trouver un emploi valorisant leur nouveau savoir-faire. En effet, à travers la réalisation de cette piste rurale à Badarayah, ce sont 227 jeunes qui ont été formés pendant 9 mois en participant aux travaux de réhabilitation de cette dernière. D’une longueur de plus de 4 km, ce chantier a été lancé pour le désenclavement des villages de Falibagan, de Sitayah et de Kebeyah. Ces villages ont également été accompagnés par INTEGRA pour renforcer leur capacité de production agricole, et un comité villageois de gestion et des brigades d’intervention pour la maintenance de la piste ont été formés, favorisant ainsi la création d’emplois dans la région. L’objectifs des chantiers école INTEGRA est de parvenir sur la durée du programme (2018-2022) à former près de 8 000 jeunes et de réaliser une vingtaine d’infrastructures utiles à la Guinée. Mis en œuvre par l’agence Enabel, ces parcours d’intégration sont des dispositifs de renforcement de l’employabilité des jeunes. Ils s’articulent autour de formations pratiques des jeunes adultes aux compétences clés en milieu de Lors de la cérémonie de remise, l’équipe d’INTEGRA ainsi que les autorités locales ont eu le plaisir de recevoir Mr Famoi Beavogui, Secrétaire général au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, Mr Seny Damba, Conseiller Principal de la Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Delphine Perremans, Chargée d’affaire à l’Ambassade de Belgique en Guinée et Mme Krista Verstraelen, Représentante résidente d’Enabel en Guinée pour inaugurer la piste rurale :« à travers cette formation pratique, le « chantier école » vient, non seulement, renforcer les infrastructures de la région, mais surtout, donner l’opportunité à cette jeunesse de rompre avec le chômage ». A travers les « Chantier école » INTEGRA, se sont près de 5000 emplois qui seront créés sur l’axe Conakry-Mamou-Labé. » une conclusion M. Seny Damba. Le programme INTEGRA se veut une contribution pour amorcer de nouvelles dynamiques dans le développement socio-économique en Guinée. Financé par l’Union européenne au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, INTEGRA crée des opportunités pour la jeunesse guinéenne à travers la préparation à la vie professionnelle dans les établissements scolaires, la réalisation d’infrastructures économiques, la formation professionnelle, la création d’emplois durables et le développement de l’entrepreneuriat. Ainsi, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée.
Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a remis, ce vendredi 16 avril 2021, des équipements à l’agence générale d’exécution des travaux d’intérêt public pour l’emploi (AGETIPE). Ces équipements permettront le renforcement de leurs capacités opérationnelles. L’AGETIPE appuie le programme INTEGRA depuis 2018 dans la réalisation de son parcours d’intégration à travers le volet construction et gestion durable des infrastructures et dans la réalisation des chantiers-écoles. Mis en œuvre par l’agence ENABEL, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, ces parcours d’intégration sont des dispositifs de renforcement de l’employabilité des jeunes. Ils s’articulent autour de la formation pratique des jeunes adultes sur les compétences clés en milieu de travail pour leur apprendre un métier technique et faciliter leur insertion professionnelle à la sortie du parcours. Avec l’apport technique de l’AGETIPE, ce sont déjà trois infrastructures qui ont été réalisées et 650 bénéficiaires qui ont accru leur employabilité à travers les chantiers-écoles et la formation. Pour dynamiser cette collaboration fructueuse, le Programme INTEGRA a donc procédé à la remise d’un lot d’équipements à l’AGETIPE, composés d’équipements informatiques, d’équipements de chantier et de matériels de bureau. Lors de la remise solennelle, le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune, Mr Sidiki TOURE, a exprimé sa satisfaction : « Je remercie le programme INTEGRA, pour les nombreux actes posés en faveur de l’émergence du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune et de infrastructures pour le bonheur de la jeunesse guinéenne. »Ainsi, à travers ce programme, ce sont plus de 15 000 jeunes qui seront directement accompagnés pour mettre en œuvre cette nouvelle dynamique socio-économique par la création d’emplois et l’appui au développement de l’entrepreneuriat en Guinée. Le programme INTEGRA se veut une contribution pour amorcer de nouvelles dynamiques dans le développement socio-économique en Guinée. Financé par l’Union européenne au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, INTEGRA crée des opportunités pour la jeunesse guinéenne à travers la préparation à la vie professionnelle dans les établissements scolaires, la réalisation d’infrastructures économiques, la formation professionnelle, la création d’emplois durables et le développement de l’entrepreneuriat.
Faciliter l’accès aux services financiers adaptés aux agri-entrepreneurs de la filière ananas. C’est le but visé par le partenariat unissant le Programme de Développement de l’Entreprenariat dans la filière agricole « DEFIA », mise en œuvre par Enabel au Bénin, DID et le Réseau National des Caisses Villageoises d’Épargne et de Crédits Autogérées (RENACA-Bénin).Pour atteindre ce but, une campagne de promotion de nouveaux produits financiers du RENACA est lancée depuis le mardi 22 février et s’étend jusqu’au 31 mars 2022. 4 nouveaux produits financiers pour les producteurs, commerçants et transformateurs d’ananas et une solution mobile de collecte d’épargne dénommée « tontine mobile » sont les produits objets de la campagne promotionnelle menée par le RENACA avec l’appui technique de la DID et le financement de Enabel à travers le programme DEFIA. Afin de faciliter l’accès des acteurs de la filière à des financements adéquats, le programme DEFIA et le projet ADAPAMI du DID ont bâti une stratégie intégrée et innovante prenant en compte l’ensemble des défis liés à l’accès des agri-entrepreneurs à des services financiers adaptés. Selon Wilma BASS, intervention Manager du Programme DEFIA, cette stratégie comprends 6 volets à savoir : - l’accompagnement technique à 6 Institutions de Microfinance « IMF » (FECECAM, ALIDE, RENACA, PEBCO, BETHESDA, CPEC et COMUBA) pour le développement des produits financiers adaptés aux besoins des acteurs. Une assistance technique assurée par le projet ADAPAMI de Développement international Desjardins (DID). - l’encadrement des agri-entrepreneurs pour l’élaboration des plans d’affaires/plans de campagne et l’éducation financière. - la mise en place d’un mécanisme de partage des risques de crédit avec les IMF. - l’octroi de subvention d’investissement adossé à des crédits, en partenariat avec le Fonds National de Développement Agricole (FNDA). - le partenariat avec les banques et fonds d’investissement d’impact et - la mise en place d’une plateforme d’échange entre l’offre et la demande de financement. Toutes ces actions, ont permis d’injecter plus de 2, 2 milliards de FCFA dans la filière pour près de 3000 agri-entrepreneurs don’t la plupart sont membres des 15 clusters appuyés par DEFIA, a indiqué Wilma BAAS. « Grâce à l’approche intégrée du financement de DEFIA et son partenaire technique DID/ADAPAMI, le défi à l’accès au crédit dans la filière ananas est en passe de trouver une solution durable », a martelé Prospère Anthène SAGBO, Directeur Général de l’Agence Territorial de Développement Agricole Pôle 7 (ATDA 7). Pour le DG ATDA 7, il appartiendra désormais aux acteurs de la filière de se conformer aux exigences minimales du RENACA et d’entretenir une bonne culture de remboursement des crédits afin de sauvegarder la confiance et l’esprit de collaboration avec ce partenaire. A cet effet, il a annoncé que des bureaux d’études avec animation des séances d’éducation financière sont mises à disposition pour encadrer les acteurs dans le montage de leurs plans d’affaires, plans de campagne. Jean-Xavier SATOLA, Vice-Président de l’AIAB se réjouit des efforts qui sont consentis afin de promouvoir la filière ananas et de faciliter l’accès aux financements. A sa suite, le Président du Conseil d’Administration du RENACA, Léon GOUKPANIAN, ajoutera que la campagne promotionnelle lancée est une émanation du partenariat entre DID, Enabel et RENACA afin de faire connaître davantage d’innovations financières et digitales mais aussi pour renforcer les taux d’utilisation de ces crédits par les agri-entrepreneurs. Il a donc invité les producteurs, transformateurs, commerçants agissant dans la filière ananas à saisir massivement cette opportunité qui leur est offerte pour le financement de leurs activités. Rappelons que les caisses du RENACA sont majoritairement installés en milieu rural où l’agriculture constitue l’activité principale des populations. La forte implantation du réseau dans le bassin de production de l’ananas, une filière en forte expansion, à travers (9) guichets en est une preuve éloquente. Le CPME, un centre d’expertise dédié au financement de la microentreprise est quant à lui un instrument adéquat mise en place par le RENACA pour la promotion et le développement de cette filière.
Financé par le programme de Développement de l’Entreprenariat dans la Filière Ananas d'Enabel (DEFIA) avec l’appui technique du projet d’Appui au Développement à la Professionnalisation et à l’Assainissement de la Micro finance du Développement International Desjardins (DID-Canada), le nouveau Centre de Promotion de la Micro-Entreprise (CPME) du RENACA-Bénin a été inauguré le vendredi 18 Décembre 2020 à Bohicon.Pour plus de détails, regardez la vidéo!
Signée le 17 décembre 2020, la convention de subsides entre Enabel et le Fonds national de développement agricole (Fnda) entre dans sa phase opérationnelle.Une rencontre de démarrage a eu lieu le mardi 19 janvier 2021 à Cotonou. 37 agri-entrepreneurs de la filière ananas pourront disposer d’équipements productifs performants, grâce à un appui de l’Agence belge de développement (Enabel). Il s’agit de 19 transformateurs, 10 exportateurs et 8 fournisseurs de services (intrants, emballages, équipements, etc.) qui bénéficieront de la convention de subsides signée le 17 décembre 2020 entre Enabel et le Fonds national de développement agricole (Fnda). Visant à favoriser l’accès au financement des bénéficiaires, la convention entre dans sa phase opérationnelle et ce, pour une durée de 29 mois. L’atelier de démarrage a réuni ce, mardi à Cotonou, les parties prenantes. Portant sur un montant de 1 199 514 euros soit environ 786 millions F Cfa, l’appui s’inscrit dans le cadre du Programme de développement de l’entreprenariat dans la filière ananas (Defia) porté par Enabel et qui appuie près de 300 entrepreneurs agricoles, précise Wilma Baas, manager du Programme Defia.« Accroître durablement les investissements productifs des agri-entrepreneurs de la filière ananas à travers des financements adaptés et plus abordables », tel est l’intitulé de la convention, rappelle-t-elle. Cet appui devra permettre aux bénéficiaires de développer leurs activités, améliorer leurs revenus et générer des emplois durables, poursuit-elle. Valère Léonard Houssou, directeur général du Fnda, se réjouit de la confiance placée en sa structure pour favoriser la mise en place du dispositif d’accès au crédit au profit des acteurs de la filière ananas. Il assure que ce partenariat sera « fructueux » pour la compétitivité de la filière et le bonheur des acteurs. « C’est le début d’un partenariat que nous comptons renforcer dans le temps », ajoute-t-il. Mode opératoire La convention de subsides d’Enabel vise la mise en place d’un mécanisme de subvention d’investissement adossée au crédit, accompagné d’actions de professionnalisation du Fnda, indique Wilma Baas, manager du Programme Defia. Ce mécanisme sera mis en œuvre par neuf structures de financement : six systèmes financiers décentralisés (Sfd) et trois banques, partenaires de Defia et de Fnda, détaille Waly Clément Faye, assistant technique international auprès de Defia. Elles recevront les fonds qui seront versés par tranches par Defia au Fnda et les positionneront dans les comptes ouverts par les promoteurs. Ces derniers devront satisfaire aux conditions préalables telles que la contrepartie mobilisée, l’accord de l’institution financière pour le crédit complémentaire et d’autres documents. En attendant, l’équipe de coordination s’affaire, selon l’agenda du premier trimestre (janvier-mars), à l’élaboration des documents et outils d’opérationnalisation du mécanisme de subvention avant la sensibilisation des entrepreneurs, la signature de convention entre ces derniers et le Fnda, etc.Wilma Baas insiste sur le professionnalisme et la transparence qui doivent caractériser la gestion des ressources financières. Outre le renforcement des capacités techniques du Fnda par le recrutement d’un expert technique et la formation du personnel sur des thèmes spécifiques, il est prévu un mécanisme de suivi et de contrôle ainsi qu’un audit annuel.
La crise sanitaire liée à la Covid-19 n’a épargné aucun secteur de la vie socio-économique. Au Bénin, elle a engendré la fermeture des frontières, la mise en place de cordons sanitaires autour de certains départements à risque, l’interdiction des mouvements inter-départements, la fermeture de bars et plages, l’exigence de sobriété dans les cérémonies familiales et l’interdiction de la tenue des ateliers et conférences.L’impact de la crise au Bénin a entraîné des situations économiques extrêmement difficiles pour la plupart des agri-entrepreneurs. En effet, en raison de la crise COVID-19, la majeure partie des activités est à l’arrêt, et ces personnes ont enregistré une baisse du niveau d’activité et du chiffre d’affaire.Entre autres conséquences de ces restrictions pour les agri-entrepreneurs de la filière ananas:- les difficultés d’approvisionnement en matières premières (ananas frais);- la chute des prix de la matière première et les difficultés d’écoulement;- la baisse des commandes au niveau national avec comme conséquences une baisse du niveau d’activités et du chiffre d’affaires ;- les difficultés de trésorerie pour d’une part respecter les engagements d’achat de première matière auprès des producteurs et d’autre part faire face aux commandes en instances de clients de la sous région.A travers le Programme de Développement de l’Entreprenariat dans la Filière Ananas (DEFIA), Enabel a identifié des actions urgentes pour aider les entrepreneurs agricoles intervenant dans l’ananas à mieux faire face à la pandémie de la COVID-19. Parmi les initiatives prises, figure la facilitation de l’accès aux crédits « Fonds de roulement » aux agri-entrepreneurs avec une priorité accordée aux femmes transformatrices de l’ananas. 12 entreprises ont bénéficié de cette facilité pour un montant de près de 45 millions FCFA.Colette YEHOUENOU et Clémence KOUGBLA sont parmi les bénéficiaires de cette action. Elles partagent avec nous leurs témoignages dans ce reportage vidéo.
La digitalisation des services des soins aux différents niveaux du système de santé est d’un apport capital pour améliorer la qualité des prestations. Elle vient améliorer la gestion des hôpitaux et des centres de santé sous tous les angles de vue et les avantages sont nombreux : l’amélioration de la qualité de la documentation clinique, la diminution du volume de données sur papiers, un meilleur accès aux données sanitaires, l’amélioration de la thérapie et la référence des malades, augmentation des recettes financières collectées, la traçabilité du circuit du patient, l’accès facile aux dossiers des malades et leur bonne conservation, la bonne gestion des stocks des médicaments, etc. C’est dans ce cadre que différents acteurs de la santé au Burundi (services du Ministère de la santé, partenaires au développement qui appuient le système de santé aux différents niveaux, acteurs privés qui offrent des services informatiques, etc.) se sont réunis en atelier à Gitega, capitale politique du Burundi, jeudi et vendredi 24 et 25 février 2022 pour partager leurs expériences dans la digitalisation des services hospitaliers et des centres de santé, analyser les résultats obtenus, les défis rencontrés et stratégies futures de la mise à échelle des expériences afin d’appuyer la digitalisation au sein du secteur de la santé du pays.Jusqu’aujourd’hui, 17 hôpitaux ont été digitalisés de 2015 à 2020, 7 sont en cours de digitalisation, un budget déjà disponible pour 7 autres hôpitaux notamment grâce à l’appui d’autres acteurs comme les ONG internationales Cordaid (6) et Word Vision (1). 4 autres hôpitaux et 13 CDS seront aussi digitalisés prochainement sur financement propre du Gouvernement du Burundi. Les différents acteurs en appui à la digitalisation des services des hôpitaux, des centres de santé et des services de santé à base communautaires sont unanimes sur le fait que la digitalisation a amélioré non seulement les conditions de travail des prestataires de soins mais aussi l’accès des patients aux soins de qualité. Cette grande rencontre multipartenaire a été une occasion pour le coordonnateur des projets santé d’Enabel de porter à la connaissance des tous les acteurs en place que la digitalisation des formations sanitaires a été une des priorités des projets santé d’Enabel. Pour les hôpitaux et les centres de santé où Enabel a commencé respectivement depuis 2015 et 2020-2021, les résultats sont remarquables. Une occasion aussi de plaider auprès du Ministère de la santé publique et de la Lutte contre le Sida pour la suppression de la double saisie des données sanitaires qui se fait jusqu’ici à la fois sur papier et en électronique, étant donné que la digitalisation répond à ce besoin de faciliter le travail des prestataires. Cette suppression concernerait surtout les registres et le rapport mensuel du Système d’Information sanitaire SIS. Les échanges ont permis de dégager la diversité des systèmes de gestion sanitaire digitalisés promus par différents acteurs et les participants estiment qu’il faudrait dans l’avenir une plateforme commune qui engloberait et gérerait tous ces différents systèmes de digitalisation et ainsi centraliser les données sanitaires. Il a aussi été constaté que la digitalisation complète d’un centre de santé tourne autour de 9300 EUR avec une possibilité d’aller en deçà si on réfléchit à des stratégies et méthodologies permettant d’optimaliser les coûts (organisation des formations, type de matériel utilisé, etc.), une preuve que la digitalisation complète de tous les services médicaux est possible au Burundi. Des défis à la digitalisation et des solutions Il est aussi important de signaler que les défis ne manquent pas dans ce processus de digitalisation des structures de soins. Pour n’en citer que quelques-uns, on observe en effet une grande mobilité du personnel formé sur les modules de digitalisation ce qui crée un vide ou un besoin de formation continue pour le nouveau personnel. Les équipements ne sont pas assez autonomes en énergie pour faire face aux coupures de courant électrique fréquentes dans beaucoup de régions du pays. Il n’existe pas une plateforme digitale pour centraliser toutes les informations provenant de différents systèmes digitaux au service de la communauté dans le domaine de la santé. A l’issu des deux jours de réflexion et d’échanges d’expériences, les acteurs de la santé au Burundi ont dégagé quelques recommandations pour contourner les défis rencontrés dans ce processus mais aussi rendre complète la digitalisation des hôpitaux et centres de santé. Il s’agit entre autres :De mettre en place un document de stratégie nationale de maintenance des équipements.De la suppression de la double saisie des registres et du rapport mensuel SIS.D’adopter l’interopérabilité des systèmes digitaux existants au Burundi dans le secteur de la santé comme principe sine qua none.De mettre en place une plateforme digitale centrale qui permet de connecter toutes les autres applications digitales exploitées dans le secteur de la santé.De renforcer les capacités des prestataires de santé en matière de digitalisation des services des soins à travers un apprentissage en ligne ou à distance, etc. Cet atelier de capitalisation organisé par le Ministère de la santé publique et de la Lutte contre le Sida a été financé par Enabel à travers le projet Twiteho Amagara et le projet d’appui au SIS (PAISS4).
La mairie de la commune urbaine de Ségou en partenariat avec le Projet d'Appui à la Filière Halieutique (PAFHa+) a attribué à Ségou la 2000ème tonne de glace produite par l'Unité de production de glace de Ségou. La cérémonie a regroupé le Maire, les acteurs de la filière poisson frais de Ségou et les partenaires de mise en œuvre du PAFHa+. L'Unité de production de glace a été financée par le PAFHa+ pour le compte de la commune urbaine de Ségou qui a délégué sa gestion à un opérateur privé. Sa vocation est de contribuer à l'amélioration de la disponibilité de la glace en mettant à la disposition des mareyeuses de la glace de bonne qualité pour une bonne conservation du poisson frais. La cérémonie a permis aux parties prenantes de l'Unité de production de glace de témoigner des impacts positifs de l'équipement sur la filière poisson et sur la commune urbaine de Ségou. Du démarrage de sa production en avril 2020 jusqu'en janvier 2022 inclus, nous pouvons faire les constats suivants : la production cumulée de glace est de 2010 tonnes pour un chiffre d'affaires de 48 215 400 Fcfa et un résultat net de 15 711 944 Fcfa. Le gestionnaire emploie 4 personnes et a acheté 2 triporteurs pour assurer les livraisons de glace sur les marchés. Il a reversé sur la période à la Mairie de la commune urbaine de Ségou environ 6,7 millions Fcfa à titre de redevances.Les enquêtes de satisfaction ont montré que 67 % des mareyeuses de Ségou s'approvisionnent quotidiennement au niveau de l'unité, 92 % affirment que la faible disponibilité en glace en saison chaude (haute saison de pêche) a été fortement atténuée et a permis de mieux couvrir leurs besoins.