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  • Gestion et sécurisation foncière, le rôle et l’implication de la femme exprimée à Kando,

    Burkina Faso: Gestion et sécurisation foncière, l'engagement des femmes


    Abel YAMEOGO | 01/05/2024

    La préservation de l’environnement et le maintien de la cohésion sociale sont des défis qui, au Burkina Faso sont intimement associés à la question du foncier. Fort de ce constat, le pays travaille à renforcer la sécurisation foncière qui passe en grande partie par le renforcement des institutions et instances locales de gestion du foncier. Toutefois, l’application des lois foncières se trouve confrontée à des difficultés d’ordre technique et matériel. Devant cette situation, Enabel s’est engagé auprès de son partenaire burkinabè à soutenir les acteurs locaux pour une gestion et une utilisation durable et inclusive du foncier et pour contribuer à la résolution et à la prévention des conflits liés au foncier. L’implication d’Enabel dans la gestion du foncier se fait à travers son projet "Soutien à la décentralisation foncière, à la prévention et la gestion des conflits autour de l’utilisation des terres et des ressources naturelles dans treize (13) communes des régions du Centre Est, Centre Nord et Plateau Central". Financé par l’Agence belge de développement (Enabel) l’Observatoire National du Foncier au Burkina Faso (ONF-BF) est le principal acteur de mise en œuvre de cette action. Lors d’une session de renforcement de capacité tenue par l’Observatoire National du Foncier au Burkina Faso (ONF-BF) en collaboration avec les acteurs locaux (que sont les Services Provinciaux du Foncier et de la Formation du Monde Rural ainsi que les Services Fonciers Ruraux), cette spécificité a été exprimée par la participation des femmes à l’activité et par leurs contributions aux échanges. Organisée le 12 avril 2024 dans la commune de Kando, province du Kouritenga, cette session avait pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles des instances locales de gestion du foncier que sont les Commissions Foncières villageoises (CFV) et les Commissions de Conciliation Foncière Villageoises (CCFV). Parmi les membres de ces instances, les femmes sont assez représentées et leur présence à la formation en est une preuve évidente. Pour YAMEOGO Sylvie, une des participantes, l’implication de la femme dans la question foncière s’avère nécessaire. « De quelque manière que ce soit, la femme est amenée à s’impliquer dans la gestion du foncier, affirme-t-elle. Nos enfants peuvent hériter des lopins de terre de leurs pères qui par malheur pourraient décéder en les laissant très jeunes ; et ces derniers vont donc faire face à des difficultés dans la jouissance de leur propriété. En tant que mère, notre rôle consiste, grâce aux instances mises en place, d’œuvre à sécuriser les biens fonciers de toute la famille et de faciliter la résolution des conflits qui y sont liés lorsque le cas se présente ».   En tant que membre des bureaux des instances, Mme Sylvie YAMEOGO estime encore qu’il est de leur devoir de mener des sensibilisations à l’endroit des femmes afin de les convaincre de la nécessité de s’impliquer dans la sécurisation foncière. « Beaucoup d’entre nous mènent des activités agricoles pour leur propre compte ou pour le compte de la famille ; alors, garantir la sécurité des biens fonciers ne peut qu’être bénéfique pour nous et pour la société », conclut-elle. Au demeurant, malgré le cadre juridique favorable en matière de droits fonciers au Burkina Faso, les femmes sont souvent mises à l’écart dans les processus de décision au niveau familiale et locale, en raison des pesanteurs socio-culturelles. Constater donc un engagement des femmes dans les instances comme à Kando est une étape décisive et encourageante pour leur implication intégrale dans la gestion du foncier.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Maroc - Renforcement des capacités des directeurs et hauts responsables originaires de 11 pays africains anglophones, autour de la thématique de « La sécurité alimentaire »

    Renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique grâce au projet "Link Up Africa"


    Meriem HILALI | 30/04/2024

    Dans le cadre du projet de coopération triangulaire « Link up Africa » initié par le Royaume du Maroc et l’Union européenne au profit d’autres pays africains, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et Enabel, ont organisé du 15 au 19 avril 2024, le 3ème programme de renforcement des capacités sous le thème « la sécurité alimentaire », au profit de 22 directeurs et hauts responsables représentant des structures gouvernementales de 11 pays africains à savoir : Burundi, Eswatini, Gambie, Kenya, Malawi, Nigeria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Tanzanie et Zambie.D'une durée d’une semaine, ce programme a été mis en œuvre en collaboration avec l'École des Sciences de l’Agriculture, de la Fertilisation et de l’Environnement (ESAFE) de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et s’est déroulé au Royaume du Maroc, aux campus de l’UM6P à Benguerir et Rabat. Riche et diversifié, le programme a constitué une opportunité d’échange des expériences entre les participant(e)s et les expert(e)s et de partage de l’expertise marocaine dans les domaines de la réglementation, la gestion de la chaîne d'approvisionnement ainsi que dans la sécurité et la qualité alimentaires.A l’issue de ce programme, des certificats ont été remis aux participant(e)s, qui ont exprimé leur satisfaction quant à la richesse du programme et la qualité des échanges et interventions.La mise en œuvre de ce programme marque une étape importante dans les efforts soutenus visant à promouvoir la sécurité alimentaire en Afrique et à renforcer les liens de coopération solides entre le Maroc et ses partenaires du Continent. Cette initiative incarne l’engagement du Maroc et de ses partenaires internationaux à transformer les défis en opportunités et à cultiver un avenir plus sûr et plus prospère pour les générations futures en Afrique.


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    Marokko MAR20003

  • Catalyser le changement économique par le numérique: les agropreneures du Sine Saloum renforcées en compétences digitales

    Catalyser le changement économique par le numérique: Le cas de l'Entrepreneuriat féminin au Sénégal


    Aïda SECK | 26/04/2024

    La dernière étude de l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie - ANSD publiée en août 2022 sur la contribution de l'entrepreneuriat féminin à l'économie sénégalaise [ 1 ] révélait qu'en 2017 au Sénégal, les femmes entrepreneures (actives dans le domaine de la transformation et la commercialisation de produits agroalimentaires) ont généré environ 24,5% de la valeur ajoutée du secteur, tandis que dans le secteur informel (principalement la fabrication de produits agroalimentaires), elles ont contribué à hauteur de 45,3% de la valeur ajoutée. Au total, cette année-là, l'entrepreneuriat féminin a apporté 22,1% au PIB du Sénégal. Il n'est plus à démontrer que l'accès à la technologie numérique est un moyen de plus en plus important pour ouvrir des opportunités économiques aux femmes [ 2 ].Investissement dans les compétences numériques des femmes entrepreneuresDans le cadre du projet « Appui à la transformation numérique des MPME dans 5 régions du Sine Saloum » , du Programme DIRECCT, nous avons réuni du 16 au 18 avril 2024, à l'Hôtel de Paris à Kaolack, 30 femmes de 15 organisations féminines évoluant dans le secteur agroalimentaire pour une formation dynamique et intensive en marketing numérique et vente en ligne. Cette formation de trois jours était conçue pour les chargées de communication, marketing, commercialisation ou vente au sein des très petites entreprises (TPE) de transformation et commercialisation de produits agroalimentaires des régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack. Cest TPE ont été choisies parmi les organisations ayant bénéficié du Programme d'accélération des 110 TPE agroalimentaires du Sine Saloum financé par Enabel - Pilier 1 du Portefeuille de Coopération bilatéral belgo au Sénégal).  La formation a été animée par Concree, partenaire d'Enabel reconnu pour son expertise dans la digitalisation des MPME. Les agropreneures (entrepreneures dans l'agroalimentaire) ont appris à maximiser leur visibilité et à augmenter leurs ventes à travers des séquences conçues pour être immédiatement applicables autour de 3 grands domaines de compétences : (1) la création d'identité visuelle et branding ; (2) la gestion des réseaux sociaux et communication en ligne et, (3) les stratégies efficaces de vente en ligne.Programme complet d'autonomisationAu-delà du développement de compétences individuelles, les femmes et organisations ont reçu au terme de la formation : un smartphone et une tablette pour mettre immédiatement en pratique les nouvelles connaissances, garantissant un effet immédiat sur leurs entreprises ;un accompagnement post-formation de 8 heures pour réaliser une stratégie de communication et de marketing en ligne et un coaching pour s'assurer que les compétences numériques deviennent les pierres angulaires de leur stratégie commerciale ;une refonte des 3 principaux outils de communication visuelle de l'organisation (le logo, le packaging, le roll-up, etc.) pour maximiser leur présence sur le marché.Dans l'économie sénégalaise où les PME représentent environ 80% du tissu des entreprises, participent à hauteur de 30% à la formation du PIB et emploient près de 60% de la population active [ 3 ], ce n'est qu'une petite goutte pour l'inclusion économique, sociale et numérique des agropreneures et entreprises, mais nous gageons que notre approche, les changements immédiatement perçus et les effets attendus sur ce petit groupe féminin inspirera et fera tâche d'huile. Le projet DIRECCT (Digital REsponse Connecting CiTizens) est un Programme ACP-UE de réponse numérique face aux crises actuelles et futures. Il se déploie dans plus de 55 pays ACP au travers de 18 projets. Il a été financé par l'UE et est mis en œuvre conjointement par l' AFD et Enabel. Au Sénégal, la mise en œuvre du projet « Appui à la transformation numérique des MPME dans 5 régions du Sénégal » (intervention Entrepreneuriat) du programme DIRECCT, exécuté par Enabel, en contribution à l'objectif stratégique 71 de la stratégie Sénégal numérique 2025 : « Digitalisation de la chaîne des valeurs ajoutées (agriculture, élevage, pêche) », vise à améliorer la résilience et la croissance des microentreprises (MPME) évoluant dans le domaine de l'économie verte dans le bassin arachidier du Sénégal grâce à la transformation numérique.


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    Senegal SEN2000211SP2

  • Projet PEM Wecco: faim d'échanges...

    Le projet PEM Wecco réinvente la mobilité entrepreneuriale entre le Sénégal et la Belgique


    Aïda SECK | 25/04/2024

    Vous rappelez-vous vos belles années au lycée ? Vous savez, ces souvenirs chaleureux de quand les échanges socioculturels et les jumelages créaient des liens uniques entre élèves venant de divers horizons ? C'est un peu sur ce principe que s'appuie le projet PEM WECCO, mais cette fois-ci, avec une perspective axée sur les affaires. PEM WECCO, ou Project for Entrepreneurial Mobility, WECCO signifiant échange en wolof, promet la mobilité entrepreneuriale entre le Sénégal et la Belgique. Mis en place par Enabel au Sénégal, ce projet, - financé par l'Union européenne à hauteur de 2,5 millions d'euros -, a pour objectif de contribuer au dialogue sur la gouvernance de la migration économique entre les deux pays.En favorisant la mobilité professionnelle circulaire, il cherche à renforcer les liens et à favoriser une meilleure compréhension des enjeux. Comprendre la notion de mobilité des entrepreneur·es Elle va au-delà du simple déplacement physique et englobe également le partage de connaissances, d'expériences et de bonnes pratiques de mobilité. La mobilité crée des ponts entre les pays, elle facilite la rencontre de personnes ayant des intérêts communs et qui désirent construire un projet commun. Cela nécessite une compréhension approfondie des contextes économiques, sociaux et culturels de chaque pays, ainsi qu'une volonté de coopération et de collaboration mutuelle. Accompagner et encadrer la réflexion des entrepreneur·es PEM WECCO accompagne les entrepreneur·es tout au long du processus de mobilité, en les aidant à concevoir, à développer et à mettre en œuvre leur stratégie partenariale. Cela débute par l'identification des besoins et des avantages de l'entrepreneur·e, puis une recherche de partenaires potentiels et enfin la négociation des accords de partenariats et le suivi des résultats. L'objectif de l'accompagnement est de maximiser la réussite et la durabilité des partenariats commerciaux.   Raffermir les relations bilatérales : un partenariat gagnant-gagnant PEM WECCO encourage l'exploration de nouvelles opportunités et le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Sénégal et la Belgique. Cela passe par l'organisation de rencontres afin de permettre aux entrepreneurs·es d'échanger des idées et de nouer des contacts professionnels. Le partenariat entre le Sénégal et la Belgique est un partenariat gagnant-gagnant, où les deux parties bénéficient mutuellement de la coopération économique et commerciale. Les entreprises sénégalaises et belges ont accès respectivement aux marchés européens et africains et aux compétences de leurs partenaires stratégiques. Une question de matching… Il s'agit de trouver les bons partenaires, ceux qui partagent des valeurs communes, des intérêts mutuels et des objectifs de développement similaires. Cela nécessite une analyse approfondie des besoins et des attentes de chaque entreprise, ainsi qu'une bonne connaissance des marchés et des secteurs d'activité concernés. Cependant, il est important de remarquer qu'au-delà de l'aspect "affaires", le matching est une question de rencontres entre deux humains qui vivent dans des contextes différents et qui sont confrontés aux mêmes enjeux de développement et d'expansion de leur entreprise. Développer des outils Pour faciliter la mise en relation des entrepreneur·es, la recherche de partenaires commerciaux, il a été nécessaire de développer divers outils afin de faciliter le parcours des entrepreneur·es. Ces outils visent à simplifier les démarches administratives, à réduire les obstacles linguistiques et culturels, et à encourager l'innovation et la créativité dans les partenariats commerciaux. Les PME sont au cœur du projet PEM WECCO soutient les PME en leur fournissant des informations, des conseils et des services adaptés à leurs besoins, afin de les aider à développer leur activité et à saisir les opportunités de croissance sur les marchés internationaux. Le projet sélectionne des entrepreneur·es sénégalais·es de petites entreprises, en activité depuis au moins un an, pour leur caractère innovant et leur intérêt à faire des affaires en Belgique. Il soutient également l'écosystème entrepreneurial en facilitant les échanges, en renforçant les capacités et en encourageant la collaboration entre les acteurs du secteur privé des deux pays. Une approche soutenue par le secteur public Les autorités publiques jouent également un rôle central dans le dispositif du projet. En effet, ayant compris très tôt l'impact que la mobilité des entrepreneur·es pouvait avoir sur les échanges économiques entre le Sénégal et la Belgique, les agences économiques belges et sénégalaises ont fortement soutenu les entrepreneur·es en facilitant l'accès à l 'information et aux services publics. De plus, les leçons apprises du PEM WECCO pourraient inspirer d'autres initiatives dans le cadre de la coopération économique entre le Sénégal et la Belgique. Favorisant ainsi le transfert de connaissances, de compétences et d'expériences, cette mobilité vise à renforcer les liens, offrant de nouvelles opportunités de croissance et de développement pour les entreprises des deux nations. Cela permet de maximiser les performances des PME, de stimuler l'innovation et de renforcer la compétitivité sur les marchés internationaux.Dans ce monde en constante évolution où les échanges et les partenariats jouent un rôle essentiel, le PEM WECCO se profile comme un véritable catalyseur de réussite pour les entrepreneurs sénégalais et belges. Tout comme les jumelages scolaires ont forgé des liens durables entre les élèves, ce projet favorise une collaboration fructueuse, propice à l'essor des petites entreprises des deux pays. En unissant leurs compétences, leurs idées et leur détermination, ces entrepreneur·es tracent ensemble la voie vers un avenir prometteur et prospère. 


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    Senegal SEN20001

  • Un voyage vers l’authenticité : l’expérience transformatrice du personnel d’Enabel au Bénin

    Enabel au Benin: Renforcer les liens à travers la communication authentique


    Reece-hermine ADANWENON | 25/04/2024

    Investir dans les compétences du personnel et permettre à chacun et à chacune de se développer et de collaborer dans un environnement épanouissant et bienveillant est une priorité pour Enabel. Pour atteindre cet objectif, Enabel propose à l’ensemble du personnel une formation sur la communication authentique qui permettra de créer une dynamique globale et inclusive et d’appuyer un changement culturel tant au niveau individuel qu’organisationnel. Les 130 membres du personnel d’Enabel au Bénin se sont réunis, non pas en tant que collègues, mais en tant que compagnons de voyage sur le chemin de la découverte de soi et de l’authenticité. Pendant trois jours, du 4 au 12 avril 2024, ils se sont réunis à l'hôtel du Lac de Cotonou en neuf groupes hétérogènes, pour explorer et renforcer leurs compétences en communication authentique.Grâce à l'expertise de Damien Vincent, consultant formateur chez Phusis, et d'Amadou Adamou, Learning and Development Officer chez Enabel Niger, ils ont appris et pratiquer ensemble les principes de la communication non-violente.Ces échanges ont permis de (1) prendre conscience de la façon dont nous communiquons aujourd'hui, personnellement et collectivement, ainsi que des croyances et des possibilités d'évolution, (2) renforcer les relations entre collègues en explorant et exprimant nos besoins et émotions, (3) cultiver la connexion et la collaboration avec les collègues en renforçant l'empathie par la pratique de l'écoute active et de la reconnaissance positive, (4) apprendre à résoudre les conflits de manière authentique, (5) s'entraîner à pratiquer la technique de communication non-violente sur des cas fictifs et réels, (6) souligner l’importance de donner des signes de reconnaissance, (7) créer un jargon et un référentiel communs autour des relations authentiques au sein d'Enabel, (8) trouver des moyens d'être plus nous-mêmes, pour au final (9) pratiquer, pratiquer et encore pratiquer.Ce furent de véritables moments d’écoute, de partage, de connexion, mais surtout d’apprentissage pour l’ensemble des collègues qui ont profité de cette occasion pour resserrer les liens qui les unissent et renforcer la cohésion entre eux. 


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  • Atelier d’appropriation du personnel de la Direction de l’Aménagement Rural (DAR) des techniques de l’ingénierie sociale et de la gestion des Infrastructures Rurales Productives (IRP)

    En Mauritanie, renforcement des infrastructures et des compétences pour un développement rural durable


    Aminata KANE | 24/04/2024

    Le programme financé par l’Union Européenne "RIMDIR" (Renforcement des Investissements Productifs et Énergétiques en Mauritanie pour le Développement Durable des zones rurales), dont le volet investissements productifs est mis en œuvre par Enabel, a organisé un atelier de formation à Nouakchott, destiné à 13 cadres et agents de la Direction de l’Aménagement Rural (DAR), relevant du ministère de l’Agriculture. Enabel a mobilisé M. Yahya KANE (Expert National en Appui Institutionnel) lui-même renforcé par M. Abdoullahi FALL (Expert National Ingénierie Sociale) pour faciliter le coaching.L'objectif de la session vise à permettre aux ressources humaines formées de s’approprier les outils harmonisés de mise en œuvre de l’ingénierie sociale (IS) et du cadre légal sur la gestion des Infrastructures Rurales Productives.Deux journées qui viennent à point nommé, dès lors où elles s’harmonisent avec l’un des axes identifiés comme prioritaire par la DAR, à savoir intégrer l’ingénierie sociale dans toutes les phases de mise en œuvre des infrastructures rurales productives, afin d’assurer leur valorisation et leur durabilité.L’Expert National en la matière mobilisé à cette fin par le RIMDIR, a mis à contribution tous les supports techniques et de communication pour assurer le succès dudit atelier : présentation exhaustive sur Powerpoint, questions et débats sur les thématiques ainsi que des échanges sur les différentes expériences de l’ingénierie sociale du projet RIMDIR (Evaluation de cas), intérêts liés à la prise en compte de l’IS autour des Infrastructures Rurales Productives (IRP). A l’instar de la thématique relative à l’IS, le cadre légal en lien avec le transfert et la délégation des IRP a été l’occasion, au cours de la seconde journée, de présenter et de partager les décrets de la Loi d'Orientation Agro-Pastorale (LOAP) en plus de la discussion des points saillants des décrets de constitution et de contractualisation. Un exposé sanctionné également par des questions et des débats en plus d’échanges sur la feuille de route et les modalités de constitution d’une Organisation de Gestion des Infrastructures Agro-Pastorales (OGIAP). InterviewGros plan sur l’Ingénierie sociale et la LOAP. Afin d’avoir une vue plus large sur l’IS et la LOAP, nous avons interviewé en marge de cet atelier de formation, l’expert M. Abdoullah FALL.En quoi consiste l’ingénierie sociale ?Abdoullahi Fall : L’Ingénierie sociale constitue un préalable sans lequel les Infrastructures réalisées ne sont sécurisées ni socialement, ni foncièrement. Ces infrastructures généralement hydroagricoles sont vitales pour le développement socio-économique à travers l’amélioration de la production agricole au profit des communautés locales, notamment les plus vulnérables. D’aucuns considèrent maladroitement l’activité de l’ingénierie sociale comme une perte de temps. A contrario, une Ingénierie Sociale bien exécutée et qui respecte tout le processus édicté, permet un gain énorme garantissant sécurisation et durabilité optimale de l’ouvrage une fois réalisé (conflits évités et aspects fonciers réglés). Quels avantages auront selon vous, l’ingénierie sociale sur la DAR ? La Direction de l’Aménagement Rural a pris conscience des avantages de l’ingénierie sociale. Raison pour laquelle, elle envisage, dans un avenir proche, de mettre en place un Service « Ingénierie Sociale » pour permettre de garantir la durabilité des ouvrages hydroagricoles réalisés. Pour ce faire, elle a sollicité les compétences d’Enabel pour un premier coaching, d’ailleurs concrétisé par le présent atelier de formation de deux jours. Peut-on avoir des informations sur le nombre des bénéficiaires de la formation et quand ils seront en mesure de mettre en pratique les connaissances acquises ?  Une dizaine de cadres et agents techniques de la DAR, hommes et femmes, ont suivi le cours, grâce auxquels la Direction compte mettre en pratique les connaissances théoriques acquises autour de certains ouvrages existants et programmés, dans les plus brefs délais. Le personnel formé bénéficiera d’un renforcement de capacité permettant d’avoir un service directement opérationnel. Concernant les experts chargés de la formation ?  Enabel a mobilisé un Expert National en Appui Institutionnel, renforcé par l’Expert National Ingénierie Sociale que je suis, pour faciliter le Coaching.  La formation a-t-elle prévue une familiarisation des bénéficiaires de la formation avec la LOAP et ses 2 décrets ?C’est là une bonne question. En effet, l’atelier a servi de rencontre pour le partage des modules de cadre légal afférents à la Loi d’Orientation Agropastorales et ses deux décrets d’application. Pour rappel, ces 2 décrets qui viennent mettre fin à un vide juridique (qui a constitué pendant longtemps, un blocage de transfert et délégation des infrastructures au profit des collectivités locales et aux communautés usagères), consiste désormais pour le premier décret la constitution d’entités associatives dénommés OGIAP (Décret 2023/155) tandis que le second rend possible la contractualisation de ses OGIAP avec l’État.  Peut-on avoir une évaluation de la formation ?   Le coaching assuré au cours de l’atelier vient à un moment opportun, car il coïncide avec la clôture du projet RIMDIR prévue fin juillet. Une aubaine dans la mesure où Enabel est parvenue avec l’appui financier de l’Union Européenne, à garantir l’appropriation des outils harmonisés de l’Ingénierie Sociale à travers son ancrage institutionnel aussi bien au niveau central (DAR) qu’à un niveau décentralisé (Services Techniques déconcentrés, autres partenaires de mise en œuvre (Organisation de la Société Civile (OSC), faîtière (GNAP, FNE), ONG partenaires de mise en œuvre.La mise en place future de ce service au sein de la DAR permettra une Ingénierie Sociale rigoureuse et respectueuse des étapes, garantissant la sécurité et la durabilité des ouvrages à venir. Cela permettra d'éviter les conflits et de régler les problèmes fonciers, assurant ainsi le succès optimal des réalisations du ministère de l'Agriculture, résultat tangible du partenariat entre le gouvernement mauritanien et Enabel.


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    Mauritanië MIE170031T

  • Au Bénin, les équipes projets prennent un engagement fort pour l'égalité des genres et l'inclusion

    Au Bénin, les équipes prennent un engagement fort pour l'égalité des genres et l'inclusion


    Reece-hermine ADANWENON | 19/04/2024

    Du 2 au 5 avril 2024, les équipes projets d'Enabel au Bénin se sont rassemblées pour une réunion stratégique d'une importance capitale. Sous la houlette d'Alice Kuczkiewicz, Experte Genre et inclusion à Enabel, et avec la collaboration de divers intervenants experts, cet événement a été l'occasion de réaffirmer notre engagement en faveur de l'égalité des genres et de l'inclusion, à la fois dans nos programmes et au sein de notre organisation.Objectifs et thématiques abordéesCette réunion avait pour objectif principal d'améliorer la compréhension et la maîtrise des concepts genre et de l'approche transformatrice du genre, en lien avec le marqueur Genre 2. Au cours de ces quatre journées intenses, les participant.es ont eu l'opportunité de renforcer leurs capacités à appliquer les approches genre et de transformation genre dans les stratégies des différents piliers du PC, ainsi que d'intégrer le genre et l'ATG dans les outils opérationnels pour la mise en œuvre et le suivi des programmes.Les sessions ont abordé des thématiques variées, allant des ambitions stratégiques et des outils d'Enabel pour le genre, la diversité et l'inclusion, à la relecture des cadres logiques pour une vision transformatrice. Des brainstormings sur l'autonomisation des femmes, des ateliers interactifs utilisant l'improvisation théâtrale pour adresser les résistances, ainsi qu'un "bingo des stéréotypes" ont également été organisés pour stimuler les échanges et la réflexion.Collaborateurs et intervenantsCette réunion a bénéficié de la collaboration active de divers expert.es et intervenant.es, parmi lesquel.les Estelle CODO, Doris ZINSOU, Sabine DAMASSOH, Odile AKPAKI, Jeanine BIAOU, Ethelred TOBOSSI, Radostina ALEXANDROVA, et Nadja DE GROOTE. Leur expertise et leur engagement ont grandement contribué à la richesse des débats et à la qualité des échanges.Perspectives et engagements futursCette réunion stratégique a permis d'explorer de nouvelles perspectives et de renforcer notre engagement en faveur de l'égalité des genres et de l'inclusion. Les discussions ont mis en lumière l'importance d'une approche transformatrice du genre, intégrée à l'ensemble de nos programmes et de nos actions. Les participant.es sont ressorti.es de cette réunion avec une motivation renouvelée à poursuivre nos efforts pour promouvoir un environnement inclusif et égalitaire, tant au sein de nos équipes que dans nos programmes de développement.En résumé, la session a été un moment fort en échanges et en réflexions. Elle témoigne de notre engagement indéfectible en faveur de l'égalité des genres et de l'inclusion, ainsi que de notre volonté de faire progresser la cause à travers nos actions concrètes sur le terrain. Nous sommes résolument déterminé.es à poursuivre cet engagement dans les mois et les années à venir, convaincu.es que c'est ensemble que nous pourrons construire un monde plus juste et équitable pour tous et toutes.


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    Benin BEN23008

  • Portefeuille Climat – Enabel Burkina Faso : Le comité de pilotage tient sa première session ordinaire 2024.

    Bilan et feuille de route du portefeuille thématique climat Sahel au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 19/04/2024

    La première session ordinaire de l’année 2024 du Comité de Pilotage (CoPil) du « Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – Volet Burkina Faso » s’est tenue le 27 mars 2024. Elle avait pour objectif d’assurer l’orientation et la supervision de la mise en œuvre de ce Portefeuille qui est financé par la Belgique et mis en œuvre par Enabel.Cette 1ʳᵉ session était consacrée à l’examen et à l’adoption par les membres du CoPil du projet de rapport d’activités au 31 décembre 2023 et du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 révisé du PTCS-Volet Burkina Faso. Ainsi, la vingtaine de participants, avec à leur tête le Président du CoPil Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Secrétaire Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) et son Co-Président François DESSAMBRE, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, ont examiné les deux (02) documents stratégiques et d’orientation du PTCS- Volet Burkina Faso. Les résultats obtenus sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2023 sont au-dessus de la moyenne. En effet, sur soixante-dix-huit (78) activités planifiées, 75,64% sont réalisées et 24,36% ne sont pas entièrement réalisées. Au plan financier, le taux de décaissement est de 100%, le taux d’absorption est de 91,3% et le taux d’exécution financière est de 91,3%. Aussi l’état de la passation des marchés est-il satisfaisant. Des cinquante-sept (57) marchés à exécuter, 84,21% sont exécutés et 15,79% ne sont pas entièrement exécutés. Sur cinq (05) recommandations formulées, 100% sont exécutés au 31 décembre 2023.Après examen des différents résultats déjà engrangés suivi des échanges en plénière, les participants ont fait des observations et formulé des recommandations pour une mise en œuvre efficace et efficiente du projet qui sont : créer un groupe WhatsApp pour faciliter la transmission des documents à examiner tout en réduisant la production de la version physique desdits documents ;organiser et tenir une rencontre technique avec la DGESS/Environnement pour échanger sur la pondération des activités.A l’issue des échanges, les membres statutaires ont, à l’unanimité, adopté le rapport du projet au 31 décembre 2023 et le PTBA 2024 révisé.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Projet OKD - Enabel Burkina Faso : Un atelier de formation sur l’utilisation et à la maitrise des outils informatiques au profit des partenaires du projet

    Formation sur la maitrise des outils informatiques pour dynamiser l'emploi des jeunes au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 18/04/2024

    « Il y a des jeunes et d’autres bénéficiaires qui fréquentent nos services; ils viennent pour des besoins divers, faits de demandes d’orientation ou d’accompagnement. Dans le traitement des données lié à leur besoin, nous utilisons beaucoup de variables et nous le faisions jusque-là manuellement à travers des décomptages sur Word ». Ce témoigage de M. BAFIOGO G. George, chef de service insertion professionnelle et de l’emploi (Région du Centre Nord) illustre en quelques mots les besoins en renforcement de capacités techniques dans le domaine informatique de beaucoup d’acteurs de la société civile et des services publics. Afin de renforcer la maitrise des outils informatiques dans la mise en œuvre des examens de certification, la conception des modules de formation et l’analyse statistiques de leurs données, une formation sur Excel et PowerPoint avancés a été réalisée du 25 mars au 29 mars 2024 à Kaya au Centre d’Ecoute et de Dialogue pour Jeunes. Organisée par Enabel dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience socio-économiques des populations de la Région du Centre-nord (Projet OKD), et en partenariat avec la Direction Régionale de la jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi du Centre-Nord, cette formation a connu la participation de 25 partenaires composés du personnel de cette même direction, des responsables de centres de formation et des acteurs de mise en œuvre des examens de certification du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi. De manière spécifique, la formation à consister à :    Apprendre aux participants le paramétrage, le calcul des moyens et le classement des admis par ordre de mérite sur Excel lors des examens de certification, notamment le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) ;Elaborer avec eux des simulateurs de calcul de moyens à l’examen du CQP pour les différentes disciplines évaluées dans la région ; Et leur apprendre la conception des modules de formation sur PowerPoint avancé. Au sortir de cette activité et sur la base des témoignages des participants, on peut dire sans ambages que grâce aux connaissances acquises lors de la formation, les erreurs matérielles liées à la non-maitrise de l’outil informatique, de même que les plaintes y afférentes des candidats seront sensiblement réduits, et que les bases de données fiables sur les sortants des centres de formation professionnelle seront désormais disponibles au niveau des acteurs de la formation professionnelle. « Comme changement que cette formation va apporter dans notre travail quotidien, les traitements des données seront réalisés de manière plus professionnelle. Nous pourrons mieux réaliser les filtrages des données, faire des croisements et éviter les doublons. Par ailleurs, nos présentations PowerPoint connaitront des améliorations pour une meilleure conduite de nos formations », confie NIKIEMA Kibsa, Agent chef de service de la jeunesse et de l’éducation permanente. Et BATIONO Patrick, directeur provincial en charge de la jeunesse et de la formation professionnel et de l’emploi du Namentenga renchérit en disant de la formation : « Elle a parfaitement répondu à nos attentes et nous prenons l’engagement de participer pleinement à la mise en œuvre du projet OKD à travers les connaissances que nous avons acquises ». Réalisée dans le cadre du renforcement des dispositifs de promotion et d’accompagnement des jeunes promoteurs de projets, cette activité, de même que d’autres qui lui sont semblables participent efficacement à l’atteinte de l’objectif global du projet OKD qui est de contribuer au renforcement de la résilience des populations et à la stabilisation de la région du Centre Nord.


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    Burkina Faso BFA22002

  • Bricklaying puts an end to Eric’s poverty in Uganda

    Bricklaying puts an end to Eric’s poverty in Uganda


    Jovia KAVULU | 18/04/2024

    Eric Olega, from Terego district in Northern Uganda, faced immense challenges to the point that making 100 shillings (0.025 €) a day was just a dream. He is a school-drop out and this meant that securing employment was difficult. In addition, the burden of providing for his family weighed heavily on his shoulders. Eric's life took a significant turn when he decided to participate in a training in bricklaying and concrete practice offered by Enabel through its implementing partner, Welthunger. Upon completing the training, Eric's life changed dramatically. Armed with newfound expertise, he ventured into the construction industry, building structures. With each brick laid, Eric's confidence and earnings began to grow. What was once a daily struggle to make ends meet, evolved into a substantial earning of at least 20,000 shillings (6$) a day. “I was a nobody before this skills training because I dropped out of school in Senior Three for lack of school fees.” At the time of this interview, the contract he was working on to build a wall was worth 600,000 (148€) shillings. “I know that I can take home at least 300,000 shillings (74€) from this contract.” He is grateful for the skills he has learnt as a result of the training in bricklaying. His success extends beyond his own financial stability because he now supports his parents in paying school fees for his younger siblings, ensuring that they have access to education and opportunities he never had. Due to his dedication and positive attitude, Eric has earned the trust and respect of his employer who entrusted him with overseeing multiple construction sites in Terego, while the employer concentrates on other sites in Arua and nearby Congo. As Eric reflects on his journey, he is filled with gratitude for the opportunities afforded him through the skills training by Enabel. What was once a bleak future marked by poverty and uncertainty has been replaced with hope. He now serves as an inspiration to other youth, encouraging them not to give up on life but to seize the opportunities presented by similar skilling programs. “I encourage other youth not to give up on life. They should join skilling programs so that they can become like me.” He urges development organisations like Enabel to give chance to more youths to acquire skills and benefit from them just like he did.


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  • 1.	Breaking barriers in Uganda: Jesca succeeds in male dominated solar electrical field

    Breaking barriers in Uganda: Jesca succeeds in male dominated solar electrical field


    Jovia KAVULU | 18/04/2024

    Jesca Tumalu witnessed first-hand struggles when she had to flee her home country South Sudan due to war and instability. She and her family resettled in Ariwa village, Yumbe district in Northern Uganda. Due to the lack of school fees, Jesca was forced to drop out of school when she was in Primary Four. She resorted to staying at home and helping her parents with daily home chores.Jesca’s fate changed when she came across an advert by Edukans, Enabel’s implementing partner for a youth skills training programme in her community. She decided to apply for the programme on solar repair and engineering. She chose this course because she had seen the challenges of living without electricity and she was driven by the desire to change the living conditions of members of her community. “I am grateful for acquiring these skills in solar wiring because where I come from in Ariwa, people are suffering because they don’t have power. Life is really difficult. I want to help my people by bringing electricity to them and making their lives better,” says Jesca.Upon completing her training and internship, Jesca was privileged to get a job with Ora a company based in Yumbe town, where she now puts her expertise to use.  “My work involves wiring, installing solar panels and making solar connections, repairs and maintenance”. Jesca's success goes beyond personal achievement; it is a beacon of hope for other young women in her community. Despite societal norms dictating that certain fields are reserved for men, Jesca encourages female youth to pursue their passions fearlessly. She is living proof that females can break barriers and thrive in traditionally male-dominated industries if they remain determined and resilient. “At first I found this course very difficult but it got better with practice and now I enjoy what I do”, she says.Due to her job, Jesca can now pay rent, buy clothing and cater for her transport to and from work, thereby making her life easier. She inspires other youth to follow in her footsteps while making a positive impact in their communities. 


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    Oeganda UGA160321T

  • Au Maroc, organisation d'ateliers de formation autour des mesures de digitalisation de la participation citoyenne

    Au Maroc, organisation d'ateliers de formation autour des mesures de digitalisation de la participation citoyenne


    Meriem HILALI | 15/04/2024

    Considéré comme un véritable levier de changement et de développement, Tadafor en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales vise à renforcer la participation citoyenne digitale. Première étape dans ce processus visant la mise en œuvre des mesures de digitalisation au niveau des 25 communes partenaires, Tadafor a organisé des ateliers de formations sur le site web type et les nouvelles fonctionnalités de la participation citoyenne digitales consécutivement les 6 et 7 mars au niveau des communes de El Brouj, Settat, le 19 et 20 mars à Dir el ksiba, et le 21 et 22 mars à Béni Mellal. Ces ateliers avaient pour objectif de renforcer les capacités des cadres et les élu.e.s communaux sur le site web type, son contenu, sa mission et son fonctionnement ainsi que sur les nouvelles fonctionnalités de la participation citoyenne digitale. A la suite de cette formation, les communes bénéficieront de la mise en place d’un site web type, ou du renforcement de leur site actuel ainsi que des nouvelles fonctionnalités de la participation citoyenne digitales. Au total, 25 communes sont cocnernéesconcernées par cet appui Pour rappel, Tadafor, mis en œuvre par #Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile, fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans 5 régions du Royaume à savoir Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra.


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    Marokko MAR20002

  • La Division Urbaine des Affaires sociales de Kinshasa lance son Plan d’action opérationnel 2024

    La Division Urbaine des Affaires Sociales de Kinshasa dévoile son plan d’action opérationnel pour 2024


    Doudou-bienvenu KAJANGU | 12/04/2024

    A l’issue d’un atelier de plusieurs jours à Kinshasa, dans le cadre des activités du Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) d'Enabel, la Division Urbaine des Affaires Sociales (DUAS) de la ville de Kinshasa vient de se doter d’un plan d’action opérationnel annuel. C’est devant un parterre d’acteurs étatiques (agents et cadres de la DUAS, du Commissariat Général aux Affaires Sociales et du secrétariat général du Ministère des Affaires Sociales, des actions humanitaires et de solidarité nationale ainsi que de représentants des partenaires techniques et financiers dont Enabel), que le Plan d’action opérationnel 2024 de la DUAS a été présenté. L'atelier de 5 jours était organisé à l’hôtel Africana Palace à Kinshasa. Cet outil stratégique a été élaboré pendant une semaine en vue d’accompagner la DUAS à mettre en œuvre ses actions, à définir les mesures spécifiques à mettre en place pour améliorer les services sociaux et à promouvoir l'inclusion sociale. Ce plan devrait donner des réponses aux différents problèmes sociaux de base des groupes vulnérables notamment comme la réinsertion sociale, professionnelle, scolaire et familiale des survivantes et victimes des violences sexuelles de la ville de Kinshasa et ainsi contribuer à la bonne gouvernance de la DUAS. Mme Lucie KANKU, Chef de la Division Urbaine, a présenté un plan d'action reparti en 4 axes sur lesquels la Division Urbaine pourra s’appuyer pour obtenir l’accompagnement des partenaires techniques et financiers notamment, celui d'Enabel à travers son Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS). La Cheffe de la DUAS s’est dite rassurée que la Division se soit finalement dotée d’un outil stratégique à la hauteur de ses ambitions en vue de contribuer au bien-être de la population nécessiteuse de la ville de Kinshasa. Pour Mme KANKU, ce plan se veut « une boussole sur laquelle le gouvernement et autres partenaires pourront se référer pour évaluer objectivement les actions de la DUAS ». Dans la même perspective, M. Edouard KONAN, Intervention Manager du PLVS d'Enabel, a suggéré aux initiateurs de mettre en œuvre ce plan d’action : il a invité les agents et cadres de cette Division à prioriser les actions et à identifier les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Tout en remerciant Enabel pour son appui dans l’élaboration du plan, Mme Bernadette MPANZU MBUKU, Commissaire générale aux Affaires Sociales, a encouragé les experts de la DUAS à s’approprier le plan d'action pour développer le système social de la ville de Kinshasa. Elle s’est dite confiante et estime qu'à travers ce plan (évalué à plusieurs millions de francs congolais), la Division Urbaine pourra jouer un rôle majeur dans le développement durable de la ville province de Kinshasa. À noter que ce plan d’action opérationnel annuel, traduit de manière explicite et chronométrée, les actions qui seront menées sur l'étendue de la ville de Kinshasa. Il est le tout premier plan d’action opérationnel de la DUAS de Kinshasa depuis l’accession de la RDC à son Indépendance.


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  • Maroc : Appui post-séisme au niveau de la région Souss-Massa

    Au Maroc, Enabel poursuit son engagement en soutien aux sinistrés du tremblement de terre


    Nazha BOUJDADI | 09/04/2024

     Le projet "Déploiement des politiques migratoires au niveau régional-DEPOMI" a été lancé le 1er mai 2020 et sa mise en œuvre s’est clôturée le 31 octobre 2023.   Un puissant séisme a frappé le Maroc le 8 septembre 2023. Sur proposition de l’Union européenne et en concertation avec les parties prenantes (Département des Marocains Résidant à l’Étranger relevant du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à̀ l’Étranger, la Wilaya et le Conseil de la région Souss-Massa), DEPOMI continuera au niveau de la région Souss-Massa et particulièrement au niveau de la province de Taroudant, sous forme d’une action spécifique, intitulée action post-séisme, afin de répondre aux besoins des sinistrés de certaines collectivités territoriales touchées. Cette action post-séisme durera une année et demie de mise en œuvre (18 mois). L’action post-séisme part du constat qu’il y a un effort considérable à faire en termes de développement et de reconstruction des zones touchées. Elle contribuera à l’effort public de développement et de reconstruction dans les zones touchées par le séisme. Elle a pour but de concrétiser l’appui de l’Union européenne au Maroc dans ses efforts d’accompagnement des sinistrés du séisme. L’action vise à faciliter la mise en œuvre de projets de développement, de réinsertion économique et de soutien à la cohésion sociale dans les zones touchées par le séisme.   La mise en œuvre de l’action nécessite l’implication de plusieurs parties prenantes à savoir : les acteurs publics locaux (collectivités territoriales et services déconcentrés de l’État) compte-tenu des nouveaux besoins et défis post-séisme ; la Diaspora, notamment celle issue de la région Souss-Massa, connue historiquement par sa contribution au financement de projets de développement dans sa région d’origine ; et la société civile connue par son agilité et son expertise dans la mise en œuvre rapide de projets de développement social de proximité et répondant aux besoins de base de ses populations cibles.  L’action post-séisme s’articule autour de trois axes : La gouvernance locale et la cohésion sociale sont renforcées via l’accompagnement des acteurs locaux pour l’adaptation des services et la prise en charge des personnes déplacées internes touchées par le séisme ainsi que les communautés hôtes ; Des actions d’appui à la réinsertion socio-économique et d’accès aux droits et aux services des personnes touchées par le séisme et des personnes en mobilité sont mises en œuvre ; La diaspora et ses acteurs sont mobilisés autour de projets de développement dans les communes touchées par le séisme dans la région de Souss-Massa. Pour rappel, DEPOMI est financé par l’Union européenne dans le cadre du Fonds Fiduciaire d’Urgence (FFU) et mis en œuvre par Enabel. Le projet propose de renforcer la gouvernance et la mise en œuvre des politiques migratoires au niveau régional. Les bénéficiaires sont les institutions nationales et locales impliquées dans ces politiques migratoires, ainsi que les ressortissants des pays tiers vivant au Maroc, les Marocains Résidant à l’Étranger, les Marocains de retour, et les jeunes Marocains.  


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    Marokko MOR180601T

  • Maroc - Lumière sur le projet Tadafor lors de la séance inaugurale du Portail de la Participation Publique

    Au Maroc, inauguration du portail de la participation publique à Essaouira


    Pascale TROJAN | 08/04/2024

    Le 5 mars 2024, au Centre Culturel d'Essaouira, le projet Tadafor a pris part à la séance inaugurale du Portail de la Participation Publique DIGI-ESSAOUIRA.Sous le thème "La transformation numérique des collectivités territoriales au Maroc, Un horizon de réflexion pour les collectivités territoriales ouvertes", cette initiative créée au niveau de la province, est initiée par l'Association "Les Amis du Verbe", en partenariat avec les communes d'Essaouira, d'Ounagha et de Tamanar, et en coordination avec la préfecture de la province, offre une plateforme numérique visant à renforcer l'implication citoyenne dans les affaires locales, à travers la stimulation des compétences et l'enrichissement des connaissances, tout en établissant un canal de communication efficace entre les citoyens, les collectivités territoriales et les autorités locales. Tadafor a partagé son expérience et ses activités visant à promouvoir les outils et les méthodologies novatrices de participation citoyenne au profit des organisations de la société civile et des 60 communes bénéficiaires au niveau de 5 régions du Royaume, notamment le travail mené par Tadafor pour la promotion de la participation citoyenne numérique. Accessible via le lien www.digiessaouira.org, la plateforme DIGI ESSAOUIRA offre une gamme diversifiée de services, et permet aussi aux participants d'obtenir des certifications accréditées via le portail. Elle propose en outre un espace dédié aux associations de la société civile, et tend à encourager la coopération et le partenariat entre les différents acteurs du tissu associatif local. Pour rappel, Tadafor, mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile, fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans 5 régions du Royaume à savoir Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra.  


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    Marokko MAR20002