L'économie informelle en RDC

Le film ci-dessus explique comment notre Programme d'Etudes et d'Expertises (PEE) soutient le professeur Shomba dans sa recherche sur le secteur informel, en mettant en place une banque de données quantitatives et qualitatives. 

En effet, en République démocratique du Congo, l'importance du secteur informel, surtout sous la forme du petit commerce, n'est pas à démontrer. A Kinshasa, par exemple, environ 75% des activités économiques sont informelles. Sans doute, les statistiques sont aléatoires puisque, par sa nature, ce secteur échappe à tout contrôle. Il semblerait que près de 90% de la population active de la ville de Kisangani (troisième ville du Congo) occupent des emplois informels. 

Ainsi, du politicien à l'homme de la rue, de l'intellectuel à la personne analphabète, de l'Etat à l'individu, du citadin au paysan, tout le monde est soit opérateur, soit bénéficiaire des biens et services fournis par ce secteur. L'informel agit ainsi à la fois comme soupape de sécurité et amortisseur des chocs sociaux. 

Ce secteur de petits métiers et services est composé principalement des coiffeurs, cordonniers, réparateurs des pneus, laveurs de véhicules, chargeurs d'automobiles, marchands ambulants, tailleurs, ajusteurs, vendeurs des produits pétroliers, cireurs, boutiquiers, vendeurs de produits médicaux traditionnels, pousse-pousseurs, etc.

Le but du projet est d'établir un corpus de connaissances, compétences et capacités sur l'économie informelle en RD Congo. De ce corpus résultera une base de données fiables et représentatives et une méthodologie qui permettra de la mettre à jour, des publications et journées d'étude, des ressources humaines spécialisées sous forme d'une équipe de chercheurs qui travaille en permanence sur le sujet et un réseau d'utilisateurs comme des gestionnaires, politiciens, centres de recherche scientifique, responsables de la société civile et de la coopération internationale. 




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