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Gestion de bases de données dans l’éducation Enabel, l’Agence belge de coopération internationale a organisé de mars à avril 2025, une série de formations en gestion de bases de données à destination des équipes des directions régionales de l’éducation (DREPPNF et DRESFPT) du Centre-Est et du Plateau Central. Ces formations visent à fournir aux agents les compétences nécessaires pour structurer, gérer et exploiter les données statistiques en lien avec les secteurs de l’éducation, de la santé et du projet WASH. Elles entrent dans le cadre du programme de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique (2023–2027). Ces formations se sont déroulées en deux vagues : un cycle intermédiaire et une session avancée. La première vague, axée sur le renforcement des compétences de base sur le tableur Excel et la structuration de bases de données, s’est tenue dans trois localités distinctes (Tenkodogo, Koupéla et Zorgho) à des moments différents. Ces sessions ont permis de former près de 75 personnes, réparties sur les communes de Tenkodogo, Garango, Pouytenga, Dialgaye, Tensobtenga, Zorgho et Mogtédo. Durant les sessions intermédiaires, les apprenants ont été initiés à plusieurs modules : (1) l’utilisation des fonctions de bases d’Excel pour structurer et gérer des bases de données ; (2) les techniques de collecte et d’organisation des données ; (3) la création de visuels (graphiques, tableaux croisés dynamiques) ; (4) l’introduction à la collecte numérique de données via kobotoolbox et (5) les bonnes pratiques d’utilisation des données pour la prise de décision et le suivi des indicateurs dans les domaines de l’éducation, de la santé et du projet WASH. Sur la base de critères de performance établis lors de la première vague, une sélection rigoureuse de 27 personnes a été opérée pour la session avancée, qui s’est tenue du 07 au 11 avril 2025 à Koupéla, Durant cette session, les participants, venus de Tenkodogo, Koupéla, Pouytenga, Zorgho et Mogtédo, ont approfondi leurs connaissances sur (1) l’utilisation avancée du tableur Excel, (2) les techniques automatisées de gestion de bases de données, (3) la conception de tableaux de bord dynamiques, (4) la collecte numérique via KoboToolbox et (5) la création de formulaires numériques sous le langage XLSForm. L’approche pédagogique adoptée, fondée sur l’interactivité, la mise en pratique et l’orientation vers les résultats concrets, a largement favorisé l’implication des participants et renforcé leur satisfaction. Au cours des échanges, plusieurs d’entre eux ont confié que cette formation leur a permis de mieux maîtriser des outils essentiels pour améliorer le suivi des indicateurs éducatifs et qu’ils se sentaient désormais plus confiants dans l’utilisation des bases de données. Ces sessions renforcent non seulement les capacités techniques des agents de terrain, mais instaurent aussi une culture de l’analyse de données pour orienter efficacement les politiques publiques. Les sessions de coaching prévues dans la phase post-formation contribueront à ancrer durablement les acquis sur le terrain et à faire émerger un véritable pool de référents techniques au sein des structures déconcentrées de l’éducation.
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, Enabel, l'Agence belge de coopération internationale a organisé en collaboration avec la Direction Régionale de l’Éducation Préscolaire, Primaire et Non Formelle (DREPPNF) du Centre-Est et la Direction provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle du Ganzourgou, une série de formations sur l’approche Safe School et l’appui psychosocial. Ces sessions se sont déroulées dans plusieurs communes de la région (Tenkodogo, Koupéla, Garango, Dialgaye, Pouytenga, Mogtédo, Zorgho et Tensobentenga) réunissant environ 464 participants, dont 116 femmes et 338 hommes. Dans le Ganzourgou spécifiquement, l'approche EQuAmE (Ecole qualité Amis des Enfants) a été ajoutée aux deux autres approches. Ces formations avaient pour objectif de fournir aux directeur.trices d’écoles et aux encadreurs pédagogiques, les compétences nécessaires pour anticiper, prévenir et répondre aux risques affectant l'environnement scolaire, tout en intégrant un appui psychosocial adapté aux enfants et enseignants touchés par les crises. Les formations ont touché les acteurs éducatifs des huit communes selon les répartitions suivantes : Tenkodogo - 129 participants (23 femmes et 106 hommes), Koupéla - 70 participants (17 femmes et 53 hommes), Garango - 66 participants (12 femmes et 54 hommes), Dialgaye - 38 participants (5 femmes et 33 hommes), Pouytenga - 54 participants (14 femmes et 40 hommes), Tensobentenga - 28participants (3 femmes et 25 hommes), Mogtédo - 47 participants (14 Femmes, 33 hommes) et Zorgho - 52 participants (28 femmes et 24 hommes). Très satisfait de la qualité des formations reçues et des échanges, le Directeur Régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Est M. SILGA Boulbila Pierre a salué l’initiative : « Les écoles sont aujourd’hui confrontées à de multiples défis. Elles sont en permanence menacées, et dans certaines zones, l’afflux des Personnes Déplacées Internes (PDI) engendre des classes surchargées et des situations psychologiques extrêmement difficiles chez les élèves. Nous avons estimé avec Enabel qu’il était opportun de former les acteurs de terrain, non seulement sur l’approche Safe School qui vise à faire de l’école un lieu sûr pour les apprentissages, mais aussi sur l’appui psychosocial, afin de permettre aux responsables scolaires d’apporter un premier soutien aux élèves en détresse, en attendant un éventuel référencement. » Les sessions ont été menées sous une approche participative, interactive et pratique. Les apprenants ont été activement impliqués à travers des mises en situation, des jeux de rôles, des échanges d’expériences et des ateliers de réflexion sur la gestion des risques en milieu scolaire. Une attention particulière a été accordée à l’utilisation des activités récréatives comme outil de soutien psychosocial. Mme DABRE/BONKOUNGOU Marie Raphael, directrice d’école à Tenkodogo témoigne : « Cette formation nous a permis de mieux comprendre comment accompagner psychologiquement les élèves et renforcer la sécurité de nos écoles »,À l’issue de ces sessions, les participants sont maintenant capables de (1) Diagnostiquer les vulnérabilités et risques de leur environnement scolaire ; (2) Élaborer des plans de gestion des urgences ; (3) Mettre en œuvre des activités de soutien psychosocial et (4) Orienter les élèves vers des services spécialisés si nécessaire. Ces formations soutenues financièrement et techniquement par Enabel marquent un élan dans la construction d’un système éducatif plus résilient et protecteur au Burkina Faso. L’engagement des partenaires à appliquer les acquis dans leurs établissements respectifs témoigne de l’impact durable de cette initiative.
Du 3 au 5 avril 2025, les membres de la cellule genre de la Cour de cassation du Burkina Faso ont pris part à un atelier de renforcement de capacités sur la planification, budgétisation et suivi-évaluation sensibles au genre. Organisé par la Cour de cassation avec le soutien financier d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027.Pendant trois jours, les participant·es ont été formés à l’intégration de la dimension genre dans les processus de planification, d’allocation budgétaire et de suivi-évaluation. Cette initiative vise à doter les acteurs·rices judiciaires d’outils et de compétences leur permettant de mieux répondre aux besoins spécifiques des différentes catégories de la population.Dans son discours d’ouverture, le Premier Président de la Cour de cassation, M. BAMOUNI Jacques, a souligné l’importance de cette démarche : « Trop souvent, les politiques publiques et les budgets ne tiennent pas compte des besoins et des réalités des différentes catégories de la population. Cela doit changer. ». Il a encouragé les participant·e·s à aller au-delà des connaissances théoriques pour proposer des stratégies concrètes, capables d’ancrer durablement la prise en compte du genre dans les actions de l’institution.M. Joost NOORDHOLLAND DE JONG, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, a rappelé que la réduction des inégalités de genre est au cœur des priorités de l’Agence :« Avec notre programme de coopération bilatérale 2023-2027, nous mettons un accent particulier sur les causes profondes des inégalités et l’adoption de réponses adaptées au contexte socio-culturel. » Il a également mis en lumière les multiples actions menées par Enabel, allant du renforcement des capacités institutionnelles à l’amélioration des services de protection, en passant par l’accompagnement des victimes de violences basées sur le genre.Mme TRAORÉ/ANAGO Clarisse, présidente de la cellule genre de la Cour de cassation, s’est réjouie de cette initiative : « Grâce à cette formation, nous avons mieux compris les concepts liés au genre et appris comment les intégrer concrètement dans nos processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation. »La cérémonie de clôture a été marquée par la réaffirmation de l’engagement de la Cour de cassation à allouer des ressources concrètes à la promotion de l’égalité de genre, et à mettre en place un mécanisme de suivi durable. Le Premier Président a, par ailleurs encouragé la création d’un réseau de collaboration entre les participants·es afin de prolonger la dynamique enclenchée. Cet atelier marque une étape significative dans le renforcement du dynamisme de la cellule genre de la Cour de cassation.
Du 3 au 5 avril 2025, les membres de la cellule genre de la Cour de cassation du Burkina Faso ont pris part à un atelier de renforcement de capacités sur la planification, budgétisation et suivi-évaluation sensibles au genre. Organisé par la Cour de cassation avec le soutien financier d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027.Pendant trois jours, les participant·es ont été formé·es à l’intégration de la dimension genre dans les processus de planification, d’allocation budgétaire et de suivi-évaluation. Cette initiative vise à doter les acteurs·rices judiciaires d’outils et de compétences leur permettant de mieux répondre aux besoins spécifiques des différentes catégories de la population.Dans son discours d’ouverture, le Premier Président de la Cour de cassation, M. BAMOUNI Jacques, a souligné l’importance de cette démarche : « Trop souvent, les politiques publiques et les budgets ne tiennent pas compte des besoins et des réalités des différentes catégories de la population. Cela doit changer. ». Il a encouragé les participant·es à aller au-delà des connaissances théoriques pour proposer des stratégies concrètes, capables d’ancrer durablement la prise en compte du genre dans les actions de l’institution.M. Joost NOORDHOLLAND DE JONG, Programme Manager d’Enabel au Burkina Faso, a rappelé que la réduction des inégalités de genre est au cœur des priorités de l’Agence : « Avec notre programme de coopération bilatérale 2023-2027, nous mettons un accent particulier sur les causes profondes des inégalités et l’adoption de réponses adaptées au contexte socio-culturel. » Il a également mis en lumière les multiples actions menées par Enabel, allant du renforcement des capacités institutionnelles à l’amélioration des services de protection, en passant par l’accompagnement des victimes de violences basées sur le genre.Mme TRAORÉ/ANAGO Clarisse, présidente de la cellule genre de la Cour de cassation, s’est réjouie de cette initiative : « Grâce à cette formation, nous avons mieux compris les concepts liés au genre et appris comment les intégrer concrètement dans nos processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation. »La cérémonie de clôture a été marquée par la réaffirmation de l’engagement de la Cour de cassation à allouer des ressources concrètes à la promotion de l’égalité de genre, et à mettre en place un mécanisme de suivi durable. Le Premier Président a, par ailleurs,encouragé la création d’un réseau de collaboration entre les participants·es afin de prolonger la dynamique enclenchée. Cet atelier marque une étape significative dans le renforcement du dynamisme de la cellule genre de la Cour de cassation.
Dans le cadre du Programme de soutien à la stabilisation de l'Axe Ouagadougou-Kaya-Dori (OKD), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Consortium Enabel-GIZ, une activité de remise de kits de matériel professionnel s'est tenue du 11 au 13 mars 2025 dans les communes de Kaya, Ziga et Boulsa, au Burkina Faso. Cette initiative a été réalisée en partenariat avec le Projet d'Appui à la création de moyens de subsistance durables par la Formation et à l’Insertion socio-professionnelle des Jeunes et des Femmes, y compris des Personnes Déplacées Internes (PDI), connu sous le nom de projet PROFI, mis en œuvre par le consortium Self Help Africa (SHA) et l’Association Zood Nooma pour le Développement (AZND). L'objectif principal est de promouvoir l'auto-emploi ou l'accès à l'emploi pour 1.180 jeunes et femmes, grâce à des formations qualifiantes suivies de la remise d'équipements nécessaires pour commencer leurs activités dans les domaines choisis tels que : la transformation des produits forestiers non ligneux (PFNL) ; le maraîchage ; la transformation de céréales et de légumineuses ; la production de plants et pépinières. Les cérémonies de remise ont rassemblé de nombreuses personnalités engagées pour l’autonomisation des jeunes et des femmes : autorités locales, services techniques régionaux (en charge de la jeunesse, de l’agriculture, de l’environnement, de l’action humanitaire) ainsi que des représentants d’Enabel, SHA et AZND. Après avoir suivi des formations dans divers métiers, les bénéficiaires ont reçu le matériel adéquat pour lancer leurs activités génératrices de revenus. Les kits contiennent des équipements essentiels tels que des foyers améliorés métalliques, de grandes marmites, des tables de tri, des moulins, des bouteilles de gaz butane, bassines, des seaux, des ouches, des cuvettes en plastique et bien d'autres accessoires. Ces outils permettent aux partenaires de commencer ou d’améliorer immédiatement leurs activités dans de bonnes conditions. Mme SANFO Roukièta, présidente de l’association Noongtaba, spécialisée dans la transformation du riz, partage son enthousiasme : « Ce kit est un véritable tremplin pour moi. Il m’aidera à lancer mes activités et à subvenir aux besoins de ma famille. » Mr OUEDRAOGO Sayouba, jeune maraîcher formé dans le cadre du projet, exprime également sa satisfaction : « Avec ces équipements, je pourrai produire davantage et de meilleure qualité. C'est une aide précieuse. » À travers cette initiative, Enabel et ses partenaires réaffirment leur engagement en faveur de l'inclusion économique des jeunes et des femmes, y compris des PDI, dans la région du Centre-Nord. Cette remise de matériel s’inscrit dans une vision globale de développement durable, axée sur la formation professionnelle, l'auto-emploi et le renforcement des capacités locales.
Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, a procédé à la remise officielle d’ouvrages d’assainissement à la ville de Boromo, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Ces ouvrages ont été réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet Lasso WASH, financé par l’Union européenne. Des innovations majeures comme l’approche “NUDGE”, les cabines GHM et PMR sont introduites pour maximiser l’impact voulu sur les habitudes des usages de ces ouvrages d’hygiène et d’assainissement. Le 20 mars 2025, les ouvrages d’assainissement autonome réalisés au CMA, au Lycée Provincial et à l’École primaire publique du secteur 03 de Boromo ont été officiellement remis. Chaque structure a reçu des blocs de latrines séparés selon le genre et installés à bonne distance, conformément aux normes. Enabel, dans une logique d’inclusion, a tenu compte des spécificités des usagers. Ainsi, tous les blocs de latrines VIP ont été réalisés avec une prise en compte de la GHM (gestion hygiénique des menstrues) pour les jeunes filles et femmes, des PMR (personnes à mobilité réduite) et des aires de lavages de mains. Le dispositif de lavage de mains (DLM) a été conçu localement à partir de matériaux simples mais ingénieux. Il se distingue par des éléments visuels attractifs, notamment des dessins d’éléphants (animal symbole de la ville de Boromo) et des miroirs intégrés qui captent l’attention des usagers et les incitent à adopter des comportements d’hygiène de manière ludique et intuitive.L’approche “NUDGE” pour une meilleure utilisation des latrines L’innovation introduite par Enabel à travers ces ouvrages ne se limite pas seulement à la prise en compte de la GHM et aux PMR dans les ouvrages d’assainissement réalisés à Boromo. Elle intègre surtout une approche comportementale novatrice, appelée le "nudge", pour inciter à l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène, en particulier le lavage des mains. Le dispositif de lavage des mains connecté aux blocs de latrine est pensé pour susciter une participation active par les usagers. “ Grâce à des marches illustrées d'empreinte de pas ou des jeux de marelles, chaque enfant est guidé naturellement vers les points de lavage de manière intuitive et amusante. Cette intégration favorise non seulement l’appropriation des infrastructures, mais surtout suscite l’utilisation des dispositifs de lavage des mains, un geste essentiel pour prévenir les maladies et garantir une véritable amélioration de la santé publique”, Issiaka SAWADOGO, Project Manager du projet Lasso WASH. MASSA Mariam Clémence, élève en classe de 4ᵉ au Lycée provincial de Boromo, présidente du Club Denkan se réjouit de ce geste d’Enabel: “ En tant que jeune fille, ce qui est spécifique pour moi dans ces toilettes, c’est surtout la cabine GHM, parce que souvent nous nous trompons dans le cycle et les menstrues surviennent en classe pendant les cours et nous ne savons pas quoi faire. Maintenant, avec ces cabines GHM, vraiment nous pensons que le tabou des menstrues va diminuer. Souvent, à cause des menstrues, certaines filles repartent à la maison avant la fin des cours et n’y reviennent plus à cause du fait qu’elles aient honte ou évitent les moqueries de leurs camarades de classe. Grâce à ces cabines les difficultés que nous les filles rencontrons ne vont plus exister. Merci également pour le jeu de marelle parce qu’en venant dans les cabines GHM, nous pouvons simuler des jeux de marelles pour que les gens ne sachent pas que nous venons vers les cabines à cause des menstrues. “ Enabel, à travers ces solutions créatives et adaptées aux réalités des usagers des latrines, veut transformer les habitudes sanitaires. Ainsi, en combinant infrastructures de qualité et comportements responsables, Enabel contribue réellement à améliorer les conditions de vie et la santé des populations.
Un cadre stratégique pour un développement harmonieux En décembre 2024, dans le cadre de la mise en œuvre du volet planification et gestion urbaine, Enabel, l’Agence belge de développement a accompagné la mairie de Komtoèga et la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat du Centre-Est, pour l’organisation d’une session d’information et de vulgarisation du plan d’occupation des sols (POS) de Komtoèga. Cette session vise à outiller les acteurs locaux pour le suivi et le pilotage du plan d’occupation des sols d’une part, et d’autre part de les sensibiliser sur le règlement communal d’urbanisme et la gestion rationnelle des ressources naturelles. Présenter les grandes orientations du Plan d’Occupation des Sols, clarifier les règles d’urbanisme et assurer une meilleure appropriation par les populations locales sur les questions urbaines et foncières, ce sont entre autres les éléments qui ont guidé la tenue de la formation. Initiée par Enabel dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre le Burkina Faso et la Belgique, l’atelier a réuni les membres de la délégation spéciale, les services techniques déconcentrés, l’ensemble des chefs de villages, des chefs de terre, les présidents CVD, les associations locales, les forces de défense et de sécurité, et d’autres parties prenantes impliquées dans la gestion foncière. Pour rappel, le POS est un document stratégique qui encadre l’urbanisation et l’aménagement du territoire afin de garantir un développement harmonieux des communes. Depuis son adoption, la commune de Komtoèga s’est engagée à le mettre en œuvre, notamment dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et les déplacements internes de populations, qui impactent fortement l’occupation des sols. Les échanges ont porté sur plusieurs points clés, notamment l’importance et le processus d’élaboration du POS; le diagnostic territorial et le zonage de Komtoèga; les impacts de l’occupation anarchique des sols et les mesures correctives ainsi que le rôle et la responsabilité des différents acteurs dans l’application du POS. Une activité de « diagnostic en marchant » a aussi été réalisée afin de permettre aux participants, d’identifier les réalités du terrain et de discuter des meilleures stratégies d’aménagement du territoire. Des simulations sur des cartes et sur le terrain ont été faites pour permettre aux acteurs locaux de pouvoir allier théorie et pratique. À l’issue des discussions, les participants ont exprimé leur engagement à respecter les directives du POS et à contribuer à sa mise en œuvre effective. Des recommandations ont également été formulées pour une meilleure sensibilisation des populations et un accompagnement technique renforcé. Cet atelier marque ainsi, une étape clé dans la promotion d’un développement urbain structuré à Komtoèga. Grâce à l’outil de planification, la commune pourra mieux anticiper son expansion, prévenir les conflits fonciers et garantir un cadre de vie amélioré pour ses habitants. Madame Mariama NAKOARE, Présidente de la délégation spéciale de la commune de Komtoèga, a noté dans son discours d’ouverture que le Plan d’occupation des sols est un outil efficace de lutte contre l’insécurité. Il permet le développement à la base et une répartition spatiale équitable en matière d’équipements et d'infrastructures sur un territoire. Elle a aussi fait remarquer, que les dispositions du POS, censées proposer des solutions pour une gestion harmonieuse des ressources naturelles, restent méconnues des acteurs locaux et la tenue de l’atelier est à saluer.
Du 20 au 22 février 2025, Enabel, l’Agence belge de développement, a participé aux 72 heures de l’Urbaniste organisé par l’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB) sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise ». Cette rencontre a rassemblé des acteurs clés du développement urbain, notamment les ministres en charge de l’urbanisation du Burkina Faso, du Niger et du Mali, ainsi que des experts et professionnels du secteur. Dans un contexte marqué par des crises sécuritaires, climatiques et sanitaires, ces échanges ont été l’occasion de proposer des actions en vue de repenser la gouvernance urbaine et les stratégies d’aménagement urbain afin de renforcer la résilience des villes africaines en général et celle du Burkina Faso en particulier. Active dans plusieurs secteurs clés, dont le développement urbain, la résilience socio-économique et l’accès aux services sociaux de bases, Enabel au Burkina Faso, à travers ses interventions et par le biais de la coopération bilatérale Belgique-Burkina Faso 2023_2027, accompagne l’État burkinabé et les communautés locales dans la mise en œuvre de projets innovants et durables au service du développement. Ainsi, en tant que partenaire engagé des 72 heures de l’urbaniste, Enabel a apporté son expertise en partageant son expérience en matière de planification et de gestion urbaine durable. L’événement a été ponctué par plusieurs panels et communications stratégiques. Dans l’après-midi du 20 février, lors du Dialogue urbain n°2 sur la résilience urbaine face aux crises, Enabel a marqué sa présence à travers une intervention clé de M. Ben Idriss DJENI, Géographe, spécialiste en gestion territoriale et chargé de projet en développement urbain. Son exposé, intitulé « Approches de planification et de gestion urbaine résiliente dans des villes secondaires en crise au Burkina Faso », a mis en lumière les défis majeurs des villes secondaires en matière de planification et d’investissements. À travers des études de cas et des exemples issus des projets menés par Enabel, il a démontré comment des stratégies adaptées permettent de renforcer la résilience de ces villes face aux crises environnementales, économiques et sécuritaires. « La question de la résilience urbaine engage tout le monde, que ce soit la population, la société civile ou les politiques », a-t-il souligné, appelant à une mobilisation collective pour un urbanisme inclusif et durable. À travers ses projets d’appui au développement urbain, Enabel contribue activement à : ✔️ l’amélioration de la planification et de la gouvernance urbaine grâce à des outils innovants et participatifs ; ✔️ l’intégration de solutions durables et résilientes face aux défis climatiques et sécuritaires ; ✔️ l’accompagnement des autorités locales dans la gestion des équipements urbains. Cette participation a permis à Enabel de réaffirmer son engagement en faveur de villes plus inclusives, écologiquement responsables et adaptées aux réalités locales. Les échanges riches et constructifs avec les participants ont permis d’identifier des pistes d’action et de collaboration pour une urbanisation mieux maîtrisée, mettant en avant des outils concrets pour une meilleure gestion des crises urbaines. L’un des points majeurs qui ressort de ces discussions est la nécessité de renforcer la coordination entre les différents acteurs du développement urbain et de mobiliser des financements conséquents pour soutenir des initiatives innovantes et adaptées aux besoins des villes africaines. Enabel se félicite d’avoir pris part à cette rencontre stratégique et salue la qualité des débats qui ont permis d’apporter des solutions concrètes aux défis urbains. L’agence belge de développement reste résolument engagée aux côtés des autorités locales, des urbanistes et des acteurs du secteur pour bâtir des villes africaines plus résilientes, inclusives et adaptées aux défis de demain.
Enabel soutient la révision et l’adaptation de l’outil TAPE Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabé 2023-2027, Enabel en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH), a organisé un atelier de révision et d’adaptation de l’outil d’évaluation de la performance de la transition agroécologique (TAPE). Cet événement, tenu le 11 mars 2025 à Ouagadougou, a réuni une soixantaine d’acteurs clés du secteur agroécologique, dont des chercheurs, des représentants du gouvernement, des ONG et des organisations paysannes. L’outil TAPE est un instrument clé permettant d’évaluer la durabilité des pratiques agroécologiques. Son adaptation au contexte burkinabè vise à garantir qu’il reflète fidèlement les réalités locales et réponde aux besoins des agriculteurs et des agricultrices du pays. Les acteurs réunis en atelier le 11 mars dernier entendent, à travers les échanges, mieux affiner l’outil pour mieux assurer son appropriation. Plusieurs sujets ont meublé la journée, notamment la présentation du portefeuille de coopération bilatérale belgo-burkinabé et son volet agroécologie ; la méthodologie et les objectifs de l’outil TAPE ainsi que la grille d’évaluation du niveau de transition agroécologique. Les discussions ont en effet permis de mettre en lumière les ajustements nécessaires à apporter à l’outil pour le rendre plus pertinent et opérationnel. Dans son mot d’ouverture, Mme ZONGO / KOUDOUGOU Edwige, conseillère stratégique d’Enabel au Burkina Faso et représentant le Directeur Pays a souligné l’importance de l’agroécologie dans l’amélioration des moyens de subsistance des populations vulnérables et la garantie de la sécurité alimentaire. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’une approche collaborative, rappelant que « coopérer d’une manière sincère permet d’obtenir bien plus que la somme des efforts individuels ». L’Agence belge de développement à travers la tenue de cet atelier, marque une étape décisive dans l’accompagnement du Burkina Faso vers une transition agroécologique. Elle réaffirme ainsi son engagement aux côtés des autorités nationales et des acteurs du secteur à promouvoir une agriculture durable et résiliente, en phase avec les défis climatiques et environnementaux actuels.
Enabel, l'Agence belge de développement et ses partenaires ont procédé ce jeudi 6 mars 2025 au lancement conjoint de 6 nouveaux projets dans le Centre-Est et le Plateau Central. Cet événement s’est déroulé dans la salle du Conseil Régional du Centre-Est à Tenkodogo et a été présidé par le Gouverneur de la Région du Centre-Est. Cette cérémonie représente une étape impérative dans la mise en œuvre du Programme de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique pour la période 2023-2027. Lors de cet événement, les parties prenantes, bénéficiaires et autorités locales ont pu découvrir les différents projets mis en œuvre, notamment : Le Projet de Structuration des Filières Agricoles porté par le consortium PPI, Rikolto et INADES, ce projet cible les filières riz, arachide, maraîchage et PFNL.Le Projet d’Action Conjointe pour une Transition Agroécologique exécuté par l’IRSAT, ce projet promeut une agriculture durable.Le Projet d’Amélioration de l’Accès aux Semences de Variétés Améliorées mis en œuvre par l’INERA, ce projet vise à optimiser les rendements agricoles. Le Projet de Soutien à la Sécurité Alimentaire et à l’Intégration des Femmes et Jeunes dans les Chaînes de Valeur Agricoles conduit par les DRARAH du Centre-Est et du Plateau Central, ce projet soutient la sécurité alimentaire. Le Projet de Renforcement des Offres Financières Inclusives pour l’Entrepreneuriat Durable et Équitable (PROFIDE) piloté par Trias, ce projet améliore l’accès au financement des entrepreneurs. Le Projet d’Appui à l’Autonomisation du Centre d’Innovation pour un Entrepreneuriat Inclusif et Innovant mené par le consortium CEAS BF et WakatLab, ce projet soutient l’entrepreneuriat inclusif et innovant. Dans son allocution, le Gouverneur a exprimé sa gratitude envers Enabel et ses partenaires pour leur engagement en faveur du développement des régions concernées. Il a souligné l’importance de la synergie et de la collaboration entre les acteurs locaux afin d’assurer la pérennité des actions entreprises. Il a également insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux et d’une évaluation constante des actions mises en œuvre pour garantir une gestion efficace des ressources et maximiser l’impact positif des projets. « La mise en œuvre de ces projets contribuera sans aucun doute à dynamiser notre économie locale et à renforcer les capacités des acteurs engagés dans le développement de nos régions. C’est ensemble, à travers une collaboration étroite et une mobilisation collective, que nous garantirons la réussite de ces initiatives », a-t-il déclaré. Cet événement marque le début d’une nouvelle dynamique de développement régional avec des initiatives adaptées aux réalités locales et aux besoins des populations. L’ensemble des parties prenantes s’est engagé à jouer pleinement son rôle pour assurer le succès des projets et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations.Pour rappel, signée le 25 octobre 2023, la convention de coopération entre les deux pays vise à renforcer la résilience socioéconomique, l’accès aux services sociaux de base et la cohésion sociale des populations vulnérables (notamment les jeunes, les femmes et les personnes marginalisées). Structuré autour de cinq priorités clés (la résilience socio-économique, la cohésion sociale, l'accès aux services sociaux de base, la gouvernance locale et l'égalité de genre), ce programme entend répondre aux défis majeurs du développement dans les régions du Centre-Est et du Plateau Central. Le lancement officiel de ces projets symbolise l’engagement du Burkina Faso et de la Belgique à œuvrer ensemble pour un avenir plus résilient, inclusif et prospère.
Enabel aux côtés de ses partenairesLe 4 mars 2025, Enabel, l'Agence belge de développement, en collaboration avec l'ONG ASMADE, a organisé un atelier d'information à Tenkodogo. Cette activité a réuni les autorités régionales et locales ainsi que divers partenaires pour échanger sur l'accès inclusif et équitable aux services de santé sexuelle et reproductive (SDSR) destinés aux personnes déplacées internes (PDI) et aux communautés hôtes. L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme bilatéral belgo-burkinabé 2023-2027, mis en œuvre par Enabel. Présidé par le Gouverneur de la région du Centre-Est, représenté par son homologue du Plateau Central, cet atelier avait pour principal objectif de présenter les activités du projet aux parties prenantes et de recueillir leurs contributions pour une mise en œuvre participative et inclusive. Il a permis de présenter les zones d’intervention, à savoir les chefs-lieux des districts sanitaires de Zorgho, Koupéla, Tenkodogo et Pouytenga; d’expliquer l’approche participative et inclusive du projet; de valider les critères de sélection des localités et des animateurs endogènes ainsi que de clarifier les rôles et responsabilités des parties prenantes. Durant cette rencontre, les participants ont assisté à des présentations détaillées sur les interventions prévues, les critères de sélection des zones et des animateurs, ainsi que les objectifs du projet. Ce fut également l’occasion pour l’ONG ASMADE, partenaire de mise en œuvre, d’exposer les étapes concrètes de réalisation du projet sur le terrain et d’expliquer comment il entend renforcer l’appropriation des services SDSR par les communautés bénéficiaires. Enabel joue un rôle central dans ce programme en apportant un soutien financier et technique essentiel à la mise en œuvre des activités. À travers ce programme, l'agence confirme son engagement à renforcer la résilience socio-économique, l’accès aux services sociaux de base et la cohésion sociale des populations vulnérables au Burkina Faso. Son appui permet d’assurer que les interventions menées sont inclusives, équitables et durables. L’atelier a permis de clarifier les attentes des différents acteurs et de recueillir des recommandations visant à améliorer l’efficacité des actions sur le terrain. À l’issue des échanges, les critères de sélection des localités et des animateurs endogènes ont été validés, les rôles et responsabilités des parties prenantes ont été précisés et les contributions des participants ont été intégrées pour un renforcement des synergies. Aussi, les bases d’une mise en œuvre réussie du projet ont été posées. L’adhésion des autorités locales et l’engagement des partenaires, en particulier Enabel, sont des éléments clés pour garantir un accès inclusif et équitable aux services de SDSR pour les PDI et les communautés hôtes. Cette dynamique collaborative constitue un levier essentiel pour la réussite du programme et l’amélioration durable des conditions de vie des populations concernées.
Une nouvelle ambulance à BoromoLe 24 février 2025, Enabel, l'Agence belge de développement, a marqué une grande étape dans son engagement pour l'amélioration des soins de santé au Burkina Faso. Lors d'une cérémonie officielle, Enabel a remis une ambulance neuve et équipée au Centre Médical avec Antenne Chirurgicale (CMA) de Boromo. Cet événement, honoré par la présence du Haut-Commissaire de la province des Balé, du préfet, du Médecin-Chef du district sanitaire, de la présidente de l'association des femmes et de nombreux habitant.es, symbolise une avancée significative dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.Cette ambulance, financée par l'Union européenne à travers les projets Lasso Santé et Lasso WaSH, permettra d'améliorer la prise en charge rapide des urgences obstétricales et autres cas médicaux critiques. Elle s'inscrit dans la stratégie globale de renforcement du système de santé local mise en place par Enabel au Burkina Faso. Prenant la parole lors de la cérémonie, le Haut-Commissaire des Balé a salué cette initiative en déclarant : « Cette ambulance représente un soulagement pour les populations de Boromo et des localités environnantes. Elle contribuera à sauver des vies, notamment celles des femmes en situation d’urgence obstétricale. Nous remercions chaleureusement Enabel pour cet appui essentiel.»Les habitant.es et les professionnel.les de santé du CMA de Boromo ont également manifesté leur satisfaction et leur reconnaissance. Mme YISSI Fatoumata, présidente de l'association des femmes, a témoigné : « Boromo est très grand, nous ne disposions que de deux ambulances et c’était compliqué pour les interventions. De plus, de nombreuses femmes déplacées sont loin des CMA; cette ambulance pourra les aider pour des interventions rapides. Nous sommes très content.es de ce don. Nous prions Dieu qu'Enabel puisse avoir la force de perpétuer ces bonnes actions au profit des populations. Avec cette ambulance, nous avons espoir que les choses vont s’améliorer. »De son côté, Dr Hyppolyte BOUDA, Médecin-Chef du district sanitaire de Boromo, a expliqué l'impact direct de cette dotation sur la qualité des soins : « le CMA de Boromo est beaucoup sollicité en matière d’évacuation et la difficulté est que les interventions sont longues, car Boromo est à mi-distance entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Alors, disposer d'une ambulance est capital pour nos interventions. Ce véhicule nous permettra de réduire les délais d'attente pour les évacuations, d'améliorer la prise en charge des urgences et de diminuer le taux de mortalité, en particulier chez les femmes enceintes et les nouveau-nés. »Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large portée par Enabel, visant à renforcer les infrastructures de santé, améliorer l’accès à l’eau potable et promouvoir les conditions d’hygiène dans les établissements de soins. Comme l’a rappelé M. NYAMBRE Antoine Marie, Chef de projet Lasso Santé : « Cette ambulance n’est pas un geste isolé. Elle s’intègre dans une stratégie globale visant à améliorer le système de référence et à renforcer la santé maternelle et infantile. »Grâce à l'ambulance, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les habitant.es de Boromo. Un chapitre où l’accès aux soins d’urgence n’est plus un privilège, mais un droit pour tous et toutes. Un chapitre où chaque vie compte, où chaque seconde gagnée peut faire la différence. Enabel, à travers cette action, réaffirme son engagement en faveur des communautés les plus vulnérables et démontre que, ensemble, il est possible de construire un avenir où la santé est une priorité absolue.
Enabel a organisé les 5-6 février 2025 à Koupéla, un atelier de planification des activités de l'année avec les acteurs de l'éducation de la région du Centre-Est. Une activité qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du secteur de l'éducation au Burkina Faso. L’éducation est un domaine d’intervention stratégique. Enabel, l'agence belge de coopération internationale veut favoriser l’accès aux services sociaux de base en essayant de lever les barrières pour un accès plus inclusif et équitable à l’éducation, le renforcement de la qualité et de la flexibilité des services et ressources ainsi qu’une gestion durable et inclusive des ressources et services en matière d’éducation. L’objectif de l’atelier est d’échanger sur les priorités de l’année 2025 définies par les acteur·rices techniques étatiques des territoires d’intervention du portefeuille bilatéral 2023-2027. Durant les deux jours, les acteurs ont échangé sur les priorités de l’année 2025 en lien avec la vision globale éducation d'Enabel. Les discussions ont tourné autour des activités stratégiques identifiées et soumises par les partenaires locaux. L'objectif est d'adapter les projets aux réalités du terrain afin d'optimiser plus l’impact. Les grands axes de la planification ont concerné entre autres l’identification des activités de 2025, la planification détaillée pour la mise en œuvre des activités proposées, ainsi que les périodes et le budget. Enabel, à travers cet atelier, réaffirme son engagement à collaborer étroitement avec les parties prenantes pour coconstruire des solutions durables et adaptées aux défis éducatifs du Burkina Faso. Ce processus inclusif vise à renforcer l’efficacité des actions menées dans le cadre du portefeuille bilatéral 2023-2027, pour un système éducatif plus performant et accessible à tous et toutes.
L’Agence belge de développement, Enabel, a commémoré la journée internationale de la tolérance zéro (0) à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), à travers un atelier de plaidoyer auprès des leaders d’opinion de la région du Centre-est. Tenue le 6 février 2025 à Tenkodogo, l’activité vise à contribuer au renforcement de l’engagement des leaders dans la prévention et la lutte contre les MGF. Enabel est engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) ainsi que la prévention et la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). C’est dans cette dynamique qu’elle accompagne, le Ministère en charge de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale à travers sa direction régionale du Centre-Est dans les actions visant à alléger la souffrance des femmes et des hommes. En commémorant la journée internationale de la tolérance 0 à l’égard des MGF à travers la tenue du plaidoyer à l’endroit des leaders communautaires de la région, Enabel en partenariat avec l’action sociale, entend engager la responsabilité de toutes et tous dans la noble mission qu’est la prévention et la lutte contre les MGF dans la région du Centre-Est. Ce fut l’occasion de sensibiliser les leaders coutumiers, religieux, militaires, paramilitaire, les responsables des associations féminines sur les méfaits de la pratique ; d’échanger sur l’état des lieux des VBG en l’occurrence les MGF dans la région, et de définir les rôles et responsabilités de chaque acteur dans la prévention et la lutte. Le Secrétaire Général de la Région, qui a présidé l’ouverture des travaux a rappelé l’importance de la journée du 6 février, instaurée en 2012 par l’assemblée générale de l’ONU. Il a également fait remarquer, que malgré les multiples efforts, les VBG persistent et constituent une menace sur la santé mentale et physique de la femme. Le bilan reste toujours mitigé dans la région du Centre-est selon les données de la direction régionale de l’action humanitaire et de la solidarité nationale avec 565 cas de VBG dont 11 cas d’excision en 2022, 425 en 2023 et 432 dont 3 cas d’excision en 2024. Pour Madame SANDWIDI/ YAMBRE Marie Thérèse, coordonnatrice provinciale des femmes du Kouritenga, son rôle majeur est la sensibilisation de l’ensemble de la population-hommes-femmes-jeunes sur les VBG et l’excision afin qu’ensemble ils puissent bannir l’excision de la région. Elle prévoit orienter ses actions sur les conséquences qu’engendre la pratique et le témoignage des personnes vivant avec les séquelles.KABORE Sidnoma Rosine (Stagiaire en Communication)
La disponibilité des données actualisées et fiables sur les questions liées aux inégalités liées au genre demeure un défi majeur pour le développement durable au Burkina Faso. C’est dans ce cadre qu’Enabel, l’Agence belge de développement, en partenariat avec le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale (MAHSN), a soutenu l’élaboration et la validation de l’annuaire statistique et du tableau de bord « Femme et Genre » 2023. L’atelier de validation des deux documents, tenu les 14 et 15 janvier 2024 à Ouagadougou, marque une étape cruciale dans la mise à disposition de données fiables et actualisées sur les inégalités de genre. Il avait pour objectif de mettre à la disposition des producteurs et des utilisateurs, des informations statistiques sur le genre sensibles actualisées. Ainsi, il s’est agi, pour l’annuaire statistique, de vérifier la cohérence et l’exactitude des données compilées, de recueillir les données pour compléter les informations manquantes, de formuler des recommandations pour les prochaines éditions et de valider l’annuaire statistique « Femme et Genre » 2023. Quant au tableau de bord, il a été question de présenter sa maquette « action sociale » aux participant.es, de recueillir leurs amendements et leurs éventuelles propositions, de compléter les données des autres structures, d’améliorer les commentaires des tableaux et des graphiques et de valider le tableau de bord « Femme et Genre » 2023. Les informations contenues dans ces deux documents serviront d’outils d’aide à la prise de décision pour la réduction des inégalités de genre dans les domaines de développement et d’intensifier les actions en faveur de l’autonomisation des femmes et des jeunes. À travers cet engagement, Enabel renforce son rôle de partenaire stratégique dans la promotion d’un développement durable, inclusif et équitable.