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Ce vendredi 11 juillet 2025, la ville de Dédougou a accueilli un atelier d’information marquant le lancement officiel du projet « Appui à la stimulation de la demande de services de santé reproductive », une composante stratégique du programme Lasso Santé. Ce projet est financé par l’Union Européenne, à travers Enabel, l’Agence belge de développement, en collaboration avec l’ONG ASMADE, partenaire de mise en œuvre optionnelle, vise à renforcer la résilience du système de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun, plus précisément dans les districts sanitaires de Dédougou et Boromo.L’objectif principal du projet est de renforcer la résilience du système de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun, en mettant un accent particulier sur les districts sanitaires de Dédougou et Boromo, à travers des actions ciblées pour stimuler la demande en services de santé sexuelle et reproductive (SDSR). Le projet cible spécifiquement les jeunes, femmes, personnes vivant avec un handicap, et les personnes déplacées internes dans la région de la Boucle du Mouhoun. Selon la représentante régionale de l’ONG ASMADE, madame Coulibaly Aminata, « Ce projet permettra de renforcer les capacités des organisations locales, de sensibiliser et de promouvoir les droits sexuels et reproductifs, tout en accompagnant les communautés pour qu’elles deviennent actrices de leur propre santé. ». La mise en œuvre de ce projet repose sur une approche inclusive et participative, où les acteurs locaux jouent un rôle clé dans la définition des actions. L’ONG ASMADE accompagnera les organisations de la société civile (OSC) locales pour renforcer leurs compétences dans la gestion des programmes de santé et de communication. L’identification de stratégies innovantes sera centrale, en s’appuyant sur des canaux variés (physiques, numériques, Web) pour atteindre les communautés locales de manière efficace.Comme l’a expliqué le Haut-Commissaire de la région, Souleymane Nakanabo, « Le renforcement de la demande en services de santé reproductive nécessite l’engagement de tous, et c’est en unissant nos forces avec des partenaires comme Enabel et ASMADE que nous pouvons garantir le succès de ce projet pour les populations locales. ». Il a aussi remercié Enabel et l’Union Européenne pour leur soutien constant et a exprimé sa volonté de renforcer les synergies entre toutes les parties prenantes pour garantir une réussite à long terme.Cet atelier d’information a permis de renforcer les bases d’une collaboration fructueuse entre Enabel, l’ONG ASMADE, les autorités locales et les OSC de la région. Grâce à ce projet, les populations locales bénéficieront d’un meilleur accès aux services de santé reproductive dans un cadre inclusif et participatif. Le projet Lasso Santé représente un engagement concret pour améliorer la santé communautaire et renforcer la résilience sanitaire au Burkina Faso.NANA Wendpouiré Julien Florantin
L’accès à l’information et la protection des données en ligne sont devenus une question cruciale qui touchent les droits de l’individu ainsi que sa vie privée. Où certaines personnes sont sous les mailles des arnaqueurs du digital. Que faire ? Ce manuel est la solution. A cet effet, dans le cadre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), le manuel a été conçu pour apprendre surtout aux femmes et aux jeunes une meilleure compréhension sur les droits numériques. L’objectif est de vulgariser des notions complexes comme la sécurité en ligne ou la protection des données, la liberté d’expression et promouvoir une culture numérique inclusive et responsable.Ce manuel de 55 pages fait le tour d’horizon de grands enjeux du numérique. Il aborde plusieurs sujets d’actualité très intéressants, utiles pour l’accès aux opportunités. Parmi les sujets phares, il met en lumière :- les nouvelles menaces et s’interroge sur l’avenir de la gouvernance du numérique ;- la liberté d’expression dans l’espace numérique comme un droit fondamental, à préserver et à comprendre, notamment face aux dérives potentielles et leurs droits ;- l’inclusion et l’accès aux outils et ressources numériques ;- les inégalités d’accès aux outils et ressources numériques, et appelle à une réduction de la fracture numérique, encore récurrente dans de nombreuses régions ;- la sécurité et sûreté en ligne, prodigue des conseils pratiques pour naviguer en toute sécurité sur le digital.Le manuel explore également les technologies émergentes et leur impact sur nos droits, tout en valorisant ainsi l’autonomisation par la littératie numérique. L’objectif est de former, sensibiliser et encourager la population pour bâtir une culture numérique plus juste et plus participative en lui montrant les opportunités qu’offre le numérique.Co-construit avec des partenaires nationaux et internationaux, le manuel est destiné en particulier aux filles et femmes, mais aussi à tout·e citoyen·ne souhaitant mieux comprendre les droits numériques et adopter de bonnes pratiques en ligne.Ce manuel constitue un outil efficace pour accompagner les efforts des autorités en matière de droits numériques et d’inclusion digitale au Burkina Faso.Disponible en version numérique, le manuel pour les droits numériques pour les débutant.es est un guide essentiel pour toute personne souhaitant évoluer dans un environnement numérique sûr, équitable et respectueux et mieux comprendre les questions du numérique. Téléchargez-le, partagez-le, et devenez ambassadeur.re de bonnes pratiques du digital ! Lien: https://urls.fr/xuUsDTUrielle KABORE (Stagiaire en Communication digitale )
Dans un contexte de changement climatique de plus en plus préoccupant au Burkina Faso, la gestion durable des ressources naturelles s’impose comme une priorité absolue. C’est dans cette dynamique que le Comité Local de l’Eau (CLE) Sirba Singr’Jienu, avec l’appui technique de l’Agence de l’Eau du Gourma (AEG) et financier du Royaume de Belgique à travers Enabel, a organisé du 23 au 25 juin 2025 une session de renforcement de capacités à Andemtenga, dans la province du Kouritenga. Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Résilience Climatique des Communautés de Base (PARCoB), un projet mis en œuvre grâce au financement du Royaume de Belgique via Enabel, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA). L’objectif du projet est clair : renforcer la résilience des communautés face aux effets néfastes des changements climatiques, notamment par la protection des ressources en eau, essentielles à la vie et aux activités économiques. Deux jours sur le terrain pour transformer la théorie en pratique La session de formation a réuni les usagers de l’eau du sous-bassin de la Sirba Singr’Jienu, désireux de renforcer leurs compétences pour mieux protéger leur environnement. Organisée en deux phases, la formation a débuté par une journée d’enseignements théoriques centrés sur trois axes majeurs : - Les cordons pierreux, une technique agroécologique permettant de freiner l’érosion hydrique et de retenir les eaux de ruissellement pour recharger les nappes ; - Le traitement des ravines, pour stopper la progression des dégradations physiques des sols, souvent accélérées par les pluies torrentielles ; - L’entretien courant des barrages, afin d'assurer leur bon fonctionnement et prolonger leur durée de vie au profit des communautés riveraines. À l’issue de cette phase théorique, les participants ont été déployés sur le terrain pendant deux jours pour expérimenter directement les techniques abordées. Cette approche pédagogique basée sur la pratique a permis à chaque usager de s’approprier les savoir-faire, de développer les bons réflexes et d’identifier les pratiques les plus adaptées à son milieu. Une dynamique communautaire renforcée Au-delà des acquis techniques, cette session a renforcé la cohésion entre les acteurs locaux autour d’un objectif commun : la préservation des ressources hydriques du sous-bassin. Elle marque aussi une avancée importante dans la mise en œuvre du principe de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), qui mise sur l’implication de tous les usagers dans la protection et la valorisation durable des cours d’eau, des retenues et des ouvrages hydrauliques. L’AEG, qui accompagne le CLE Sirba Singr’Jienu dans ses actions, se réjouit de la forte mobilisation et de l’engagement des communautés. Cette formation est un pas de plus vers l’autonomisation des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. Grâce au soutien de la Belgique, l’agence a pu renforcer les capacités techniques des acteurs de terrain et leur donner les outils nécessaires pour faire face aux défis climatiques . Un appui structurant de la coopération belge Le Royaume de Belgique, à travers Enabel, joue un rôle clé dans l'accompagnement des initiatives locales de résilience climatique. Son engagement dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA) se manifeste par un appui concret aux institutions nationales et locales, ainsi qu’aux populations rurales directement affectées par la dégradation de leur environnement. Par cette action, la Belgique réaffirme son soutien à la stratégie burkinabè de gestion durable des ressources naturelles et à la mise en œuvre de solutions locales adaptées. À terme, ces efforts visent à préserver les écosystèmes fragiles du Sahel, garantir l’accès équitable à l’eau et contribuer à la sécurité alimentaire des communautés.
L’Agence belge de Coopération internationale (Enabel) a procédé le 05 juin 2025 à Ouagadougou, à la remise officielle du Manuel sur les Droits digitaux pour les débutant·es, un outil pédagogique visant à renforcer les compétences numériques des citoyens sur les Droits digitaux, principalement des filles et des femmes.Cette cérémonie, tenue dans le cadre du projet Digital for Girls and Women (D4GW), marque une étape importante dans la promotion d’une culture numérique responsable, inclusive et sécurisée au Burkina Faso. Le manuel, fruit d’une co-construction entre Enabel et plusieurs partenaires nationaux et internationaux, vise à démocratiser l’accès à l’information sur les droits numériques, souvent méconnus du grand public.« Quand on parle de Droits digitaux, beaucoup de regards se perdent. Les gens ne savent pas vraiment de quoi il s’agit. On entend souvent parler de Droits humains, mais rarement de Droits digitaux. L’objectif est de pouvoir éclairer, faciliter la compréhension du concept des Droits digitaux à travers un outil ludique, simple, accessible à tous », a déclaré le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA du lors de la cérémonie.Conçu pour les débutant·es en matière des Droits digitaux, le manuel aborde des thématiques essentielles telles que la protection des données personnelles, la sécurité en ligne, la liberté d’expression sur Internet, ou encore les risques liés à la désinformation. Il s’adresse en priorité aux jeunes et aux femmes, dans l’accès aux technologies et à l’éducation numérique. En s’appuyant sur une pédagogie participative et des exemples concrets, le manuel ambitionne de rendre les droits numériques compréhensibles et applicables au quotidien. Il s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités numériques, en lien avec les objectifs de développement durable et les politiques nationales d’inclusion digitale. Également, c’est une dynamique d’autonomisation en particulier des filles et des femmes. « C’est de permettre aux femmes de pouvoir utiliser mieux WhatsApp, Facebook, de faire du commerce. De savoir comment elles peuvent utiliser ces outils au mieux et qu’elles sont légitimes pour les utiliser pour améliorer leur quotidien et celui de leur famille », a dit le Project Manager de Digital for Girls and Women (D4GW), Lionel TIENTEGA.Le projet D4GW ne se limite pas à la production de contenus pédagogiques. Il s’inscrit dans une stratégie globale visant à créer un environnement numérique plus sûr et plus équitable. À travers des formations, des campagnes de sensibilisation et des partenariats avec les acteurs locaux, D4GW entend favoriser l’émergence d’une génération de citoyens numériques éclairés. « Ce manuel n'est pas un point d'arrivée, mais le point de départ d'une dynamique collective de sensibilisation, d'éducation et de plaidoyer », a souligné le Représentant du Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, Dr Michel SOME. En rappel, le projet Digital for Girls and Women (D4GW) vise à renforcer les compétences des citoyens, en particulier des filles et des jeunes pour qu'ils puissent pleinement tirer parti des opportunités offertes par la société et l'économie numérique qui leur permettent d’être autonomes.Urielle KABORE Stagiaire en Communication digitale
Gounga, commune de Boulsa – Le 26 juin 2025. Dans le cadre du suivi des initiatives de développement agricole dans la Région du Centre-Nord, le Directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Monsieur Rayimsom BIRBA, a conduit une mission de terrain dans le village de Gounga, commune de Boulsa. Cette visite visait à toucher du doigt les réalisations du projet Rilgré, financé par le Royaume de Belgique à travers l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA). Le projet Rilgré, mis en œuvre par le consortium Solidar Suisse Burkina, ABNA (Association Beo-Neere Agroécologie-Neeré Agroécologie) en partenariat avec l’Association Wendkouni de Namentenga, intervient dans 13 communes réparties dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Est et du Plateau Central. Son objectif est de promouvoir des pratiques agroécologiques durables et valoriser les productions agricoles dans un contexte de changement climatique. Trois maillons stratégiques de la chaîne de valeur du riz sont concernés par cette visite Lors de cette mission, trois réalisations majeures du projet Rilgré ont été visitées. Il s’agit : - du bas-fond rizicole aménagé de 5 hectares, l’un des 4 bas-fonds totalisant 20 hectares aménagés par le projet, exploité par la coopérative Namalgzanga, avec l’accompagnement technique et matériel du projet. Cette parcelle illustre la valorisation du potentiel productif local à travers des pratiques respectueuses de l’environnement; - de la coopérative Béo Nèré, spécialisée dans la production de bio-intrants (fertilisants et amendements organiques), soutenue par le projet. Cette initiative répond à un besoin croissant de solutions alternatives aux engrais chimiques, en favorisant la fertilité des sols de manière naturelle et économique; - de l’unité de transformation de riz de la coopérative Wendpanga, équipée grâce à une subvention du projet. Elle permet d’améliorer la qualité du riz localement transformé, d’en accroître la valeur marchande, tout en créant des emplois, notamment pour les femmes rurales. Une contribution à l’offensive agrosylvopastorale lancée par le gouvernement Burkinabè À l’issue de la visite, le Directeur régional s’est dit impressionné par le niveau d’organisation des coopératives et la pertinence des interventions du projet. Il a salué l'engagement des producteurs et productrices impliqués dans la chaîne de valeur riz, tout en soulignant que ces actions s’inscrivent dans la dynamique de l’offensive agrosylvopastorale nationale. Il a exprimé sa satisfaction face à la synergie entre pratiques agroécologiques, transformation locale et structuration des coopératives. L’ensemble de ces efforts converge vers l’ambitieux objectif régional de récolter 7 millions de tonnes de riz, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire du Burkina Faso. Le projet Rilgré, en mettant en avant des techniques culturales économes en eau, la fertilisation organique, la mécanisation adaptée et la transformation locale, renforce la résilience des exploitants familiaux face aux effets du changement climatique. En ciblant des zones vulnérables, il démontre l’importance de l’agroécologie comme levier de développement économique, social et environnemental.
La ville de Kaya dans le Centre-Nord accueille la première session de vulgarisation de la Stratégie Nationale de Reconfiguration UrbaineLe 19 juin 2025 s'est déroulée la première session stratégique de vulgarisation de la Stratégie Nationale de Reconfiguration Urbaine (SNRU). Portée par le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat (MUH), cette activité s’est tenue avec l’appui de l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, dans le cadre du portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Belgique. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à répondre aux enjeux urbains croissants engendrés par la crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso depuis 2015.Le déplacement massif des populations vers des zones perçues comme plus sûres a accentué la pression sur les centres urbains, révélant les limites de l’organisation spatiale actuelle. Face à cette situation, le gouvernement, à travers le MUH, a élaboré la SNRU 2025 - 2029 dont l’objectif principal est de développer des noyaux urbains sécurisés, résilients et durables. Cette stratégie repose sur l’adhésion active des acteurs locaux, c’est pourquoi des sessions de sensibilisation comme celle de Kaya sont jugées essentielles.Lors de la cérémonie d’ouverture, les allocutions officielles ont souligné la pertinence de cette démarche participative. Le Programme Manager, Jozef Noordholland de Jong, représentant du Directeur Pays d’Enabel, a mis en lumière l’importance d’une approche territoriale intégrée. Selon lui, « la résilience ne doit pas se limiter à une vision socio-économique, mais doit être pensée de manière multisectorielle, inclusive et durable ». Il a également rappelé que le projet d’Enabel vise à renforcer les capacités des acteurs locaux en matière de planification urbaine, afin de répondre aux défis actuels et futurs des territoires.Les échanges qui ont suivi les présentations ont permis d’approfondir les enjeux liés à la mise en œuvre de la stratégie. Plusieurs préoccupations ont été soulevées, notamment la nécessité d’anticiper les mécanismes de mobilisation foncière, l’intégration des secteurs structurants comme l’agriculture, l’élevage ou encore la culture, ainsi que la valorisation des atouts touristiques et technologiques dans la reconfiguration des espaces urbains. De plus, les participants ont insisté sur l’importance d’une communication renforcée autour de la stratégie auprès des collectivités locales et des services techniques déconcentrés.Par ailleurs, des cas pratiques comme celui de Pissila ont été présentés pour illustrer les possibilités concrètes de reconfiguration urbaine à l’échelle locale. Ces exemples ont suscité des discussions enrichissantes et ont conduit à la formulation de recommandations claires : mieux anticiper la disponibilité foncière, multiplier les sessions d’information et accélérer la mise en œuvre des projets pilotes.En somme, cette session de vulgarisation a constitué une étape charnière vers l’opérationnalisation de la SNRU. Elle a permis non seulement de sensibiliser les acteurs clés du Centre-Nord, mais aussi de poser les jalons d’une collaboration renforcée entre l’État et ses partenaires techniques, parmi lesquels figure Enabel. Il s’agit désormais de capitaliser sur cet élan pour faire de la reconfiguration urbaine un levier de stabilité, de cohésion sociale et de développement durable dans les zones les plus exposées aux fragilités.
Engagement de partenaires de mise en œuvre du PTCS-BFA pour un développement inclusif et durable.Du 26 au 28 mai 2025, Enabel, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA), a organisé à Koupela une session de renforcement des capacités des partenaires de mise en œuvre (PMO) sur le genre et le mainstreaming genre. Le Burkina Faso, comme de nombreux pays du Sahel, fait face à des défis majeurs liés au changement climatique, à la pauvreté et aux inégalités sociales. Dans ce contexte, l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, à travers le PTCS, vise à renforcer la résilience des communautés face aux impacts du changement climatique tout en promouvant une approche inclusive et équitable. Une étape clé de cette démarche a été le renforcement des capacités des PMO sur les notions de genre et le mainstreaming genre. Ainsi, durant trois jours, les participants·es, d’environ vingt-cinq personnes dont onze (11) femmes et de 2 jeunes issus d’ONG locales, de structures gouvernementales et de partenaires institutionnels se sont appropriés des principaux concepts en lien avec le genre ; ont eu une meilleure connaissance sur l’intégration du genre dans le cycle du projet/programme ; se sont familiarisé·e·s avec les outils d’analyse genre ; ont eu des échanges sur la prise en compte du genre dans les interventions du PTCS-BFA. En effet, le genre est intégré dans la mise en œuvre du PTCS-BFA à travers une approche transformatrice genre visant une intégration systématique du genre de façon transversale dans toutes ses interventions. Aussi, un des grands axes de l’intégration du genre est de disposer d’une expertise locale en genre au sein des interventions d’Enabel à travers le renforcement de capacités de ses PMO. De l’évaluation des besoins en renforcement des capacités sur le genre, il est apparu que la majorité des PMO ont participé à cette démarche, témoignant d’un engagement croissant pour l’intégration du genre dans leurs pratiques. Intégrer la dimension genre dans les projets liés au PTCS-BFA permet non seulement de garantir une justice sociale, mais aussi d’accroître l’efficacité des interventions au niveau communautaire. En tenant compte des spécificités de chaque groupe, les solutions deviennent plus adaptées, durables, inclusives et acceptées par les communautés.
Depuis le 6 février 2025, la commune de Boromo a officiellement lancé son processus de transformation en matière d’hygiène et d’assainissement. À travers un atelier de déclenchement institutionnel organisé par la mairie avec l’appui d’Enabel dans le cadre du projet Lasso WASH, financé par l’Union européenne, la ville a marqué sa volonté de faire de l’environnement propre une priorité partagée par tous. Cette initiative, appuyée par le projet Lasso WASH, a permis de redynamiser les cellules de quartiers, longtemps inactives. Ces structures communautaires jouent désormais un rôle central dans la sensibilisation, la coordination des actions et la mobilisation des populations autour de l’assainissement de la ville à travers les quartiers, les marchés, la gare routière ; ...Depuis ce lancement, plusieurs journées de salubrité ont été organisées dans les différents secteurs de la ville de Boromo. Ces opérations de nettoyage mobilisent de nombreux habitants, jeunes, femmes et personnes plus âgées, qui s’impliquent volontairement dans le ramassage des ordures et la réhabilitation des espaces publics. Pour soutenir cette dynamique citoyenne, la mairie de Boromo a sollicité un appui matériel auprès du projet Lasso WASH. Des équipements comme des balais à raton, des râteaux, des pioches, de l’équipement de protection et des gilets ont été offerts par le projet Lasso WASH pour renforcer les capacités d’intervention des cellules et des associations locales. Par ailleurs, la commune entend diversifier ses moyens de mobilisation à travers des émissions radio, des concours de propreté entre quartiers et des campagnes de sensibilisation régulières. Ces actions visent à inscrire durablement la question de l’hygiène dans les habitudes des citoyens. Malgré les défis – notamment le manque d’équipements d’évacuation des déchets et les comportements individuels difficiles à changer – la commune se veut optimiste au regard de l’engagement de la Délégation spéciale communale. L’approche participative adoptée par la commune de Boromo pourrait servir de modèle pour d’autres communes burkinabè confrontées aux mêmes défis. Elle montre qu’avec peu de moyens mais beaucoup de volonté, un véritable changement peut s’amorcer. En résumé : ✅ Un engagement communautaire renouvelé autour de l’hygiène. ✅ Des cellules de quartiers actives et structurées. ✅ Des journées de salubrité déjà organisées. ✅ Un appui matériel attendu du projet Lasso WASH. ✅ Des radios et concours pour maintenir la dynamique. À travers ce déclenchement institutionnel, la commune de Boromo avec l’appui de son partenaire Enabel montre la voie vers un assainissement participatif, durable et inclusif.
Du 12 au 13 juin 2025, le personnel de l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, s’est réuni à Tintilou pour un Team building. Placé sous le signe de la collaboration, ce Team building vient raviver l’esprit d’équipe et renforcer les liens entre collègues. Ces liens sont primordiaux pour le bon fonctionnement de l’organisation. Ce moment fort d’émotion a été aussi l’occasion de découvrir des talents cachés et de vivre une expérience hors pair, mieux que les teams buildings passés.Loin du stress quotidien et du travail, des aléas (poussières, bruit) de la ville, nous avons déposé nos valises dans un cadre agréable, paisible et naturel. Un environnement idéal pour les échanges et la créativité. Un mot de bienvenu a été prononcé par le Directeur Pays d’Enabel à l’endroit du personnel pour planter le décor. Un discours qui plonge le personnel dans un environnement de travail luisant et motivant sans relâche. Un discours axé sur le respect, l’aide mutuelle, la communication, l’esprit collectif, l’anticipation, la flexibilité et l’innovation. Ces points essentiels sont le volant d’Enabel qui marque la réussite dans ses missions. Le Directeur pays a saisi l’aubaine pour saluer tout le personnel pour le travail abattu. Ce discours motivateur a conduit le personnel dans un élan d’authenticité en lien avec leur relation entre collègues. A cet effet, un théâtre a dépeint un environnement de travail rempli d’hostilités. Rire, joie, hypocrisie, disputes, réconciliation, etc. étaient les sujets abordés par cette création théâtrale. Avec de belles leçons, le personnel a vu à quel point les relations entre collègues peuvent impacter le travail au sein d’une équipe. Une expérience enrichissante pour être désormais authentique pour un cadre de travail idéal.Pour mettre en pratique cette authenticité, un exercice est mis en place par le comité d’organisation pour mettre à rude épreuve le personnel à travers une compétition culinaire. Mains dans les gants et un chapeau de cuisine sur la tête, le personnel réparti en groupe s’est lancé dans une course contre la montre pour concocter des mets délicieux et les soumettre à l’appréciation d’un jury. Hommes et femmes mettent alors la main dans la pâte. Au menu, des mets proposés par les équipes en compétition, une laitue de salade accompagnée de la macédoine, de la vinaigrette et une salade de fruits.Dans la soirée, place a été faite à la fête où la découverte de talents cachés était au rendez-vous. Des talents ont été découverts sous une ambiance tamisée. Le groupe de stagiaire était en place pour une prestation de danse ouvrant les portes de la soirée. Un duo féminin stagiaire sous la mélodie de notre artiste burkinabè, Floby, a fait émouvoir le public. Un débat sur la polygamie entre deux duos a su montrer les réalités africaines et modernes qui pèsent sur notre culture à travers des arguments pertinents de part et d'autre. Au cours de cette soirée, un hommage a été fait à l’endroit des natifs du mois de juin. Un gâteau d’anniversaire a été fait à leur honneur sous les ovations du public accompagné d’une chanson d’anniversaire. Une soirée couronnée de récompenses, de joie, de danse. Un lieu où chacun. e était libre de se mouvoir en esquissant ses pas de danse les plus précieux sous une ambiance festive et joviale où le corps bougeait au rythme de la musique. C’était aussi l’occasion pour certaines personnes de discuter avec d’autres collègues qu’elles avaient perdu de vue. Un team building réussi, comme le dit le personnel.C’était un évènement à ne pas rater car toutes les ambiances étaient réunies. Sourire, rire, pleurs de joie, toutes les émotions étaient à ce rendez-vous. Une mission réussie, car la collaboration était au centre de ce Team building.Geoffroy ZONGO
Les 27 et 28 mai 2025, la ville de Kaya a accueilli un atelier régional stratégique dédié à l’appropriation de l’approche Société de Cautionnement Mutuel (SCM). Organisé par Enabel, l’agence belge de coopération internationale, en partenariat avec l’ONG Trias, cet atelier s’inscrivait dans la continuité des actions du projet OKD, qui œuvre depuis 2023 à améliorer l’accès au financement des acteurs économiques vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, dans la région du Centre-Nord. L’événement a rassemblé une quarantaine de participants issus de différentes régions du Burkina Faso, incluant des représentants d’administrations publiques, d’organisations professionnelles agricoles, d’institutions de microfinance ainsi que des membres de SCOOPS-CM déjà en activité.Prenant la parole à l’ouverture de l’atelier, Seydou Coulibaly, chef du projet OKD, a rappelé les motivations de cette rencontre : « L’approche SCM, expérimentée depuis 2020 dans le Centre-Nord , commence à porter ses fruits. Il est donc temps d’analyser les difficultés rencontrées et de réfléchir à comment dupliquer cette approche dans le Centre-Nord et pourquoi pas dans tout le Burkina Faso. » Il a souligné que Kaya pouvait être le point de départ d’un véritable processus de montée en échelle. Selon lui, il est impératif que les acteurs concernés s’accordent sur les étapes, les outils et les cadres réglementaires afin de lever les blocages et d’harmoniser les démarches.À ses côtés, le conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-Nord, Fidel Ouédraogo, représentant du gouverneur à cet atelier, a salué l’initiative et l’engagement des parties prenantes. Pour lui, cet atelier représente une opportunité concrète de renforcer la dynamique d’inclusion financière. Il a déclaré : « L’approche Société de Cautionnement Mutuel est une solution prometteuse pour favoriser l’accès au crédit des populations vulnérables. Nous devons tous nous engager à faire de ce mécanisme un outil durable de développement. »Pendant deux jours, les participants ont pris part à des communications techniques, des travaux de groupe, des panels et des études de cas permettant de comprendre en profondeur les principes juridiques, organisationnels et pratiques des SCOOPS-CM. Les interventions ont mis en lumière les apports du modèle, notamment en termes de confiance entre les IMF et les coopératives, d’élargissement de l’accès au crédit, de responsabilisation communautaire et d’autonomisation des acteurs. Des témoignages de terrain, dont celui de la SCOOPS Laafi Go, ont illustré les résultats concrets obtenus dans d’autres régions, renforçant la pertinence d’une généralisation de l’approche.Toutefois, plusieurs défis ont été identifiés au cours des échanges : formalisation complexe, manque d’harmonisation des pratiques, fragilité des structures de gouvernance ou encore contraintes sécuritaires. Ces difficultés n’ont pas freiné la dynamique collective. Au contraire, elles ont nourri des discussions constructives, au terme desquelles les participants ont co-construit un plan d’action autour de quatre axes prioritaires : information et sensibilisation, renforcement des capacités, plaidoyer institutionnel, et capitalisation. Ce document stratégique constitue une base solide pour impulser une mise à l’échelle de l’approche SCM dans le Centre-Nord et au-delà.À travers cette activité, Enabel réaffirme son engagement à promouvoir des solutions durables, ancrées dans les réalités locales, et à renforcer les capacités des acteurs pour qu’ils deviennent eux-mêmes les moteurs du changement. L’atelier de Kaya marque ainsi une étape importante dans la structuration d’un écosystème de financement plus inclusif, plus accessible et plus résilient au service du développement économique du Burkina Faso.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Durant le mois de mai 2025, à Tenkodogo, l'Agence belge de coopération internationale Enabel, en partenariat avec le Secrétariat permanent de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC), a organisé une session de formation à l'endroit des membres de trois membres du Centre-Est. Cette activité entre dans le cadre du Programme Gouvernance Locale et Cohésion Sociale, mis en œuvre par Enabel, qui vise à renforcer les capacités locales pour une paix durable. Font partie de cette session : l'Observatoire régional du Centre-Est (OREPREGECC), l'Observatoire provincial du Boulgou (OPEPREGECC), et l'Observatoire départemental de Tenkodogo (ODEPREGECC). Répartis dans trois salles différentes, les participants ont bénéficié du même contenu pédagogique, délivré par des formateurs distincts, afin de s'adapter aux réalités des différents niveaux de gouvernance. Environ 15 personnes par salle ont suivi un programme complet centré sur les mécanismes de prévention, d'analyse et de résolution des conflits communautaires. Les formateurs ont adopté une approche participative et interactive, favorisant des échanges d'expériences, des travaux de groupe et des mises en situation concrètes. Parmi les modules dispensés, figuraient : Présentation de l'ONAPREGECC : missions, composition et fonctionnement ; Dynamique et diversité des conflits communautaires ; Techniques de prévention des conflits communautaires ; Techniques d'analyse des conflits communautaires ; Techniques de résolution des conflits communautaires ; Stratégies de mobilisation des ressources endogènes, en vue d'assurer la mise en œuvre des Plans d'actions et le bon fonctionnement des démembrements ; Canevas de collecte des données. Pour Mme Koritimi WANGRE, Secrétaire permanente de l'ONAPREGECC, cette activité vise à rendre les démembrements réellement fonctionnels : « Chaque membre, qu'il soit régional, provincial ou départemental, doit être en mesure de jouer pleinement son rôle dans la prévention des crises qui appartiennent au tissu social. » Un participant, Boukari ZAPSONRE , membre de l'ODEPREGECC/Tenkodogo, a salué la pertinence de la formation : « Nous avons désormais les outils pour analyser les conflits en profondeur et proposer des solutions durables et consensuelles. »Cette session, financée par Enabel dans le cadre du Portefeuille de Coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, illustre une volonté de renforcer les capacités locales et de créer des synergies durables entre les structures régionales, provinciales et départementales. À travers cet appui, Enabel contribue à la consolidation de la paix, à la cohésion sociale et à la gouvernance communautaire au Burkina Faso. La même dynamique se poursuivra dans les mois à venir dans d'autres localités du Centre-Est et du Centre-Nord, toujours avec l'ambition de construire des communautés résilientes et solidaires.
Dans le cadre de son soutien continu au système de santé burkinabè, Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, a financé une série d’ateliers de renforcement des capacités sur les bonnes pratiques transfusionnelles. Coordonné par le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Tenkodogo, cette activité a permis de former 85 professionnels de santé, dont 60 prescripteurs et 25 techniciens biomédicaux, issus des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et Centres médicaux (CM) de Koupéla, Pouytenga et Tenkodogo. Déployée en deux sessions, du 6 au 9 mai et du 20 au 23 mai 2025, cette activité s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre la Belgique et le Burkina Faso, qui œuvre à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.Face aux insuffisances observées dans les pratiques transfusionnelles notamment les prescriptions abusives, le non-respect des règles, ou encore la gestion hasardeuse des incidents cette initiative vise à renforcer les compétences du personnel médical et paramédical pour une meilleure sécurité des patients, en particulier les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.Pendant quatre jours, les participants ont alterné entre des modules théoriques et des immersions pratiques au sein des services de collecte, de préparation et de distribution des produits sanguins labiles (PSL). Les facilitateurs, issus du CRTS de Tenkodogo, ont abordé des thématiques telles que :les règles de prescription ; la gestion des incidents transfusionnels ; la traçabilité, ou encore la constitution des comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance (CSTH).Pour Cynthia Armelle Bationnon, médecin généraliste au District sanitaire de Pouytenga, cette formation a été une véritable révélation professionnelle : « On pratiquait la transfusion en s’inspirant des aînés, sans réelle formation. Grâce à cet atelier, nous comprenons désormais que la transfusion n’est jamais un acte banal. Nous allons débriefer avec nos collègues pour harmoniser les pratiques et mettre en place un comité de sécurité transfusionnelle dans notre structure. »Même conviction chez Axel Konkobo, Conseiller en management de la qualité et responsable qualité des soins du District sanitaire de Koupéla : « Deux phrases m'ont marqué : “Toute transfusion qui n’est pas formellement indiquée est formellement contre-indiquée” et “La meilleure transfusion est celle qu’on a pu éviter.” Cela change tout. Nous devons désormais capitaliser sur cette formation en formant les 83 % d’agents prescripteurs qui n’ont pas pu y participer. »Au-delà du renforcement des compétences individuelles, cette formation vise à impulser une dynamique collective dans les structures de santé du Centre-Est. L’un des objectifs phares est l’opérationnalisation des comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance dans les CMA/CM, chargés d’élaborer des plans d’action, de promouvoir le don volontaire de sang et d’assurer le suivi des pratiques.Représentant le Directeur régional du CHR, le Dr DIEBRE Adama, médecin généraliste au CRTS de Tenkodogo, a exprimé la satisfaction de son équipe et souligné l’importance de cette activité : « Nous avons toujours aspiré à ce type d’opportunité pour faire passer l’information juste auprès des praticiens. Cette formation permet enfin d’harmoniser les actions autour de la transfusion et de poser les bases d’un fonctionnement structuré à travers les comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance. »Par ce soutien financier, Enabel démontre son engagement actif pour l’amélioration continue de la qualité des soins au Burkina Faso. À travers cette action, l’Agence belge renforce non seulement les capacités des agents de santé, mais contribue à sauver des vies, en assurant une meilleure gestion des produits sanguins dans les formations sanitaires périphériques.
Le 5 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, la région du Centre-Est, précisément la ville de Tenkodogo, a marqué une étape importante dans la lutte contre la pollution plastique, sous le thème : « Lutte contre la pollution plastique ». Cette journée a été organisée dans le cadre du portefeuille de coopération bilatérale Burkina-Belgique, avec l’appui de l’Agence belge de coopération internationale – Enabel, en partenariat avec la Direction Régionale de l’Eau, de l’Environnement et de l’Assainissement du Centre-Est (DREAE-CES).Tôt le matin, une opération de salubrité s’est tenue à la gare routière de Tenkodogo, mobilisant autorités communales, associations de collecte des déchets, transporteurs, et comités de gestion (COGES). À cette occasion, Enabel a procédé à la remise symbolique d’un lot de kits de nettoyage (brouettes, gants, pelles, râteaux) au comité de gestion de la gare, en soutien à la dynamique locale d’assainissement.Présent à la cérémonie, le Gouverneur de la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué l’engagement collectif et a rappelé l’appel du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à maintenir nos cadres de vie propres. De son côté, M. Pamoussa G. Ouesséni KAFANDO, Directeur Régional de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Environnement du Centre-Est, a clôturé son discours par une déclaration inspirante : « Ensemble, faisons de notre région un exemple de leadership écologique, pour aujourd'hui et pour les générations futures. J'invite donc à vivre utile et responsable pour profiter des largesses de la nature. »Une conférence-débat à l’Université de Tenkodogo autour de la loi 045 interdisant les sachets plastiques a été programmée à une date ultérieure et s’inscrit dans la continuité des actions de sensibilisation prévues par les acteurs locaux et les partenaires.À travers cette journée, les autorités régionales, Enabel, les communes et les citoyens ont rappelé l’urgence de renforcer les efforts collectifs en matière d’assainissement et de gestion des déchets. Le combat contre le plastique ne s’arrête pas à une journée : il se construit au quotidien, dans chaque action individuelle et chaque politique locale.NANA Wendpouiré Julien Florantin
Le 27 mai 2025, Zorgho a abrité un atelier de cadrage et de planification des activités du projet Champs Écoles des Producteurs (CEP), organisé par la Direction Générale des Productions Végétales (DGPV) du Ministère de l’Agriculture des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH) dans le cadre de sa collaboration avec l’Agence belge de coopération internationale, Enabel. Cet événement a rassemblé une vingtaine de participant.es chargés de la mise en œuvre des activités sur le terrain ainsi que d'autres acteurs clés du secteur agricole. L'atelier avait pour objectif de favoriser l'appropriation des actions et de faciliter la planification des activités liées à la mise en place des Champs Écoles des Producteurs. Il visait également à lancer une réflexion sur les performances des CEP au Burkina Faso, ainsi que sur le mécanisme de vulgarisation, en identifiant ses forces et ses faiblesses. Parmi les résultats obtenus, une clarification des rôles et responsabilités de chaque acteur a été réalisée, avec un consensus sur les mécanismes de coordination entre les différentes parties prenantes. Un calendrier opérationnel a été élaboré, intégrant les priorités et contraintes des différents acteurs. De plus, les ressources nécessaires à la mise en œuvre des CEP ont été identifiées, et une stratégie de communication a été définie pour favoriser la transparence et l'engagement. Enfin, un mécanisme de suivi a été établi, incluant des indicateurs de performance clairs pour évaluer l'avancement des activités.Cet atelier a également permis aux acteurs de lancer une réflexion en faveur de l’amélioration des pratiques des Champs Écoles des producteurs. Les discussions ont porté sur l'analyse des facteurs de durabilité, notamment l'introduction de l'Approche CEP dans les curricula de formation des universités et des centres de formation agricole. La création d’un cadre de concertation national entre les utilisateurs des CEP a été proposée pour harmoniser les interventions et mutualiser les ressources. L'adoption d'un document de référence national sur les CEP, ainsi qu'un cahier des charges, permettrait d’assurer la qualité des interventions sur le terrain pour les champs écoles ne soient plus vus uniquement comme des outils de vulgarisation, mais comme des leviers de développement durable.En somme, cet atelier de cadrage et de planification représente une étape cruciale pour la révision du guide pratique de mise en place et conduite des CEP au Burkina Faso. En collaboration avec la DGPV, Enabel et les DRARAH, 60 CEP sont planifiés, dont 30 en campagne humide et 30 en campagne sèche, répartis sur trois communes de la province du Boulgou, sept communes dans la province du Kouritenga et deux communes dans la province du Ganzourgou. Au moins 30 facilitateurs·trices CEP seront formés et outillés pour la conduite des CEP, et au moins 15 producteurs·trices leaders seront évalués et certifiés à la fin du processus.Ensemble, Enabel et ses partenaires travaillent pour un avenir agricole durable et prospère au Burkina Faso, en mettant en œuvre des solutions concrètes qui répondent aux défis actuels du secteur agricole.
Dédougou, lundi 28 Avril 2025 – Le district sanitaire de Dédougou a franchi une nouvelle étape dans la gestion des données de santé à travers une formation des Infirmier·è·s Chef·taine·s de Poste (ICP) sur l’outil ENDOS-BF (Entrepôt National des Données Sanitaires du Burkina Faso), organisée du 28 au 30 avril 2025. Accompagnée par l’Agence belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du projet "Lasso Santé" sur financement de l’Union européenne, cette initiative vise à améliorer la qualité des services de santé grâce à des prises de décisions au niveau périphérique basées sur les données collectées. Cette action constitue un réel investissement stratégique pour des données transformées en actionsAu nombre de 54, les Infirmier·è·s Chef·taine·s de Poste du district sanitaire de Dédougou ont pu approfondir leur maîtrise du logiciel DHIS2, cœur du système ENDOS-BF. L’accent a été mis sur l’analyse prédictive et l’exploitation proactive des données, une première dans la région selon les participant·e·s. "Nous passons d’une simple collecte à une interprétation stratégique des indicateurs, comme les tendances épidémiologiques ou les besoins en médicaments", souligne Madame le Médecin Chef du district, présente tout le long de l’atelier.La formation s’est distinguée par son volet analytique avancé : les ICP apprennent désormais à générer des rapports automatisés et à utiliser des tableaux de bord interactifs pour cibler les interventions. " C’est une révolution dans notre quotidien. Nous pouvons anticiper des crises, comme les pics de paludisme, et ajuster nos ressources en temps réel ", témoigne un participant.Piloté par les experts du SISSE (service de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique) du district et de la Direction Régionale de la Santé, cette formation s’inscrit dans le plan national de digitalisation du Burkina Faso. Enabel à travers le projet « Lasso santé », y voit un levier pour renforcer le système de santé.