Affichage de 1605 à 1620 sur 2529 actualités

  • « Mobiliser l’expertise belge dans le domaine portuaire (2ème sur le plan européen) pour aider le Bénin à améliorer sa performance »

    Mobiliser l’expertise belge dans le domaine portuaire pour aider le Bénin à améliorer sa performance


    Reece-hermine ADANWENON | 06/05/2020

    Depuis 2019, Enabel coordonne un ambitieux projet au Bénin dans le but d’améliorer la compétitivité et la performance du Port Autonome de Cotonou en renforçant son positionnement concurrentiel vis-à-vis des autres ports de la sous-région.La Belgique a décidé de s’investir de manière significative auprès des acteurs portuaires afin de relever ce défi en mobilisant les énergies et les compétences des acteurs publics et privés, en Belgique, au Bénin et ailleurs. Découvrez les enjeux et les défis de cette initiative à travers cette interview avec Hervé Corbel, Intervention Manager du Projet PASPort.


    Lire la suite

    Bénin BEN1803811

  • Des agents de santé mieux formés et outillés pour la riposte covid 1

    Des agents de santé mieux formés et outillés à la riposte au Covid-19 au Mali


    Nènè TRAORE | 30/04/2020

      En réponse au plan d’action de riposte de la région de Koulikoro contre le covid 19, Enabel Mali à travers son intervention Renforcement des capacités des Institutions et des acteurs de la société civile (IRC) a organisé du 21 au 23 Avril 2020, une formation des formateurs à l’intention de 54 professionnels de santé du niveau régional et de districts sanitaires de la région. Cette formation a été initiée dans le cadre d’un plan de renforcement des capacités qui lie le projet IRC à la direction régionale de santé. En effet, le personnel de santé constitue le premier maillon de contamination et de propagation de la maladie vu leur contact avec les malades. Ils doivent avoir les informations et les compétences nécessaires pour briser la chaine de contamination et sensibiliser la population sur les mesures barrières et autres mesures préventives. A l’issue de cette formation des formateurs une cérémonie de remise de matériels et équipements de protection contre le COVID-19 a été organisée entre la Direction Régionale de la Santé et Enabel en présence du Gouverneur de la Région de Koulikoro. Ce qui KIT sera distribuer au niveau des différentes formations sanitaires de la Région afin de mettre en place une équipe d’intervention rapide et des salles d’isolement au niveau de 10 Districts sanitaires. Il est important de souligner que cette formation de formateurs sur le COVID-19 au niveau régional, sera suivie par des actions de formation au niveau local. Ainsi avec l’appui financier d’Enabel 558 Agents Technique de santé dans 10 districts sanitaires seront formés et 1000 leaders d’opinions communautaire seront sensibilisés sur le COVID-19 afin d’assurer la prévention et la lutte contre cette pandémie.      


    Lire la suite

    Mali MLI1604711

  • L’@AFD_France accompagne le @gouvbenin dans son plan de riposte #COVID19BJ : 2 milliards de FCFA mobilisés et mis en œuvre par @EnabelauBenin

    L’AFD accompagne le gouvernement béninois dans son plan de riposte au Covid-19


    Reece-hermine ADANWENON | 29/04/2020

    Communiqué de presseLA FRANCE SOUTIENT LE PLAN DE RIPOSTE AU COVID 19 DU BENIN AVEC UN APPUI DIRECT DE DEUX MILLIARDS DE FCFACotonou, le 29 avril 2020 – Avec ce financement de 2 milliards de FCFA de l’Agence française de développement (AFD), plus de 60 000 tests virologiques (PCR) viendront améliorer les capacités de diagnostic du pays et plusieurs centres de traitement et de prise en charge seront aménagés. Le ministère de la Santé via ce soutien de la France renforcera ses capacités de dépistage, de surveillance sanitaire, de prise en charge et de sensibilisation des populations face à la pandémie. La France se mobilise pour répondre à l’urgence sanitaire mondiale conformément aux engagements qu’elle a pris. Dans le cadre de l’initiative « COVID 19 - Santé en commun » lancée le 9 avril dernier, l’Agence française de développement (AFD) a décidé d’un financement de 2 milliards de francs CFA visant à soutenir le Bénin dans sa lutte contre la pandémie. Mis en oeuvre par l’agence de coopération belge ENABEL, ce financement apporte un soutien immédiat au plan de riposte du gouvernement béninois. Cette contribution apporte un appui au ministère de la Santé en renforçant les capacités (i) de diagnostic/dépistage, (ii) de surveillance sanitaire, (iii) de prise en charge, de (iv) communication et de sensibilisation des populations face à la pandémie : Plus de 60,000 tests naso-pharyngé (PCR) pourront être commandés d’ici le début du mois de mai, ainsi que l’équipement nécessaire à leur interprétation. Des formations seront organisées au profit de personnels de laboratoire, notamment au profit du laboratoire de Parakou (Borgou). La surveillance sanitaire au niveau de 64 points d’entrées du territoire sera renforcée à travers l’acquisition d’équipements de protection individuelle et de thermoflashs.  En termes de prise en charge, afin de leur permettre d’accueillir et de traiter des patients contaminés par le COVID19, plusieurs centres hospitaliers seront réhabilités ou aménagés. Les travaux seront financés par la contribution de l’AFD.  Des séances de sensibilisation et de communication à l’échelle communautaire seront organisées et des dispositifs de téléconsultation médicale seront mis en place au bénéfice des populations. L’AFD apporte cette réponse rapide au plan de riposte du Bénin à travers une adaptation de son projet « EQUITE » (« Ensemble pour une qualité des soins équitable et transparente »), qui bénéficie d’une subvention de 11 millions d’euros (7,233 milliards de FCFA) dont une part sera dédiée à la lutte contre les effets du Covid 19 au Bénin. L’AFD a également décidé de renforcer ce soutien par un financement complémentaire de 2 millions d’euros, portant ainsi sa contribution au plan de riposte sanitaire à 3 millions d’euros, soit 2 milliards de FCFA. « A travers cet appui, la France concrétise son engagement à se tenir aux côtés du Bénin pour faire face aux enjeux sanitaires induits par une crise inédite à l’échelle mondiale. » Véronique Brumeaux, Ambassadrice de France au Bénin. « Partie-prenante de l’élan de solidarité mondiale sans précédent pour faire face à la crise sanitaire COVID19 en Afrique, l’AFD est pleinement engagée dans une réponse ciblée aux enjeux sanitaires posés par cette pandémie. Compte tenu de la situation d’urgence, l’agence mobilise l’ensemble de ses équipes et de ses moyens s, avec pour objectif prioritaire de renforcer les systèmes de santé les plus vulnérables et de soutenir les acteurs engagés dans cette lutte qui nous concerne toutes et tous », Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD.


    Lire la suite

    Bénin BEN19010

  • PEFA 2019 seminar assessment launch and workshop on Mozambique’s health sector

    PEFA 2019 seminar assessment launch and workshop on Mozambique’s health sector


    Akila MUNIR | 29/04/2020

    By: J. Waterschoot and D. Stella The Ministry of Health and the Development Partners agreed upon a harmonised PFM analysis plan. The Memorandum of Understanding (MoU) for the Health sector common fund, known as PROSAUDE, foresaw a PFM analysis plan that became the basis of the Harmonised plan; The MoU requires a Public Expenditure and Financial Accountability (PEFA) assessment to be conducted in 2019, which provides evidence to drive reforms for improving health expenditure efficiency. For the 2019 PEFA Assessment, Enabel, jointly with the Swiss Development Cooperation, funded this assessment. The Government of Flanders is a cooperation partner of the Ministry of Health and the Mozambican health sector. The Government of Flanders also funds the GTAF3 project, and through Enabel, it provides, technical assistance in Public Financial Management for the sector. Enabel decided to invest some of GTAF3 funds in a Public Expenditure and Financial Accountability (PEFA) evaluation of the health sector, which will provide information about the sector’s PFM performance. As such, the PEFA is the measure that will tell whether there was progress, it takes the system’s “temperature”. As mentioned in the introduction, the PEFA assessment is a specific requirement of the MoU for the PROSAUDE Common Fund and is part of the Harmonised PFM analysis plan agreed between the Ministry of Health and the Development Partners. Thus far, 2 PEFA assessments of the health sector have been made in Mozambique, with the previous evaluation dating back to 2015. The new evaluation covers the period 2016 to 2018, that is, the last three years with consolidated accounting information and uses the ‘PEFA 2016’ methodology. It will help gauge the progress done since then. A PEFA is an evaluation of a country’s public financial management performance. The methodology can be applied to assess the central government’s financial management or the performances of lower levels of government. It assesses the strengths and weaknesses of pubic financial management and provides a complete and consistent analysis, using quantitative and qualitative indicators measuring performances. Considering that the purpose of a PFM system is to guarantee fiscal discipline and ensure strategic allocation of resources for efficient services, the PEFA methodology measures how the PFM system fulfills this purpose. As such, a PEFA assessment provides a country with an analytical and detailed tool to discuss  the performance in managing public finances and assesses the extent in which PFM systems, processes and institutions perform against the standards for each one of the seven pillars that constitute the PEFA framework (for details on the PEFA framework please refer to the official web page www.pefa.org). For this PEFA, the Standard Methodology 2016 needed to be adapted to a sector evaluation. The consultants that were awarded the contract proposed a selection of 23 out of 31 indicators. A PEFA evaluation includes a launching seminar, with the aim of familiarising government officials and other stakeholders with the PEFA methodology. This seminar was held on March 18th, 2020 and organised by a team of international and local consultants. The team leader could not be present due to the Covid-19 travelling restrictions. Nonetheless, with a clearly structured presentation, the local consultants explained the PEFA methodology and its indicators, and informed stakeholders on the purpose of the evaluation and about the future use of its results. In addition, the consultants explained the rational of the selection of indicators, highlighting the relevance of the choice made. The audience were mainly government officials working in various directorates and institutions in the health sector. Officials from the Ministry of Economy and Finance also participated, as well as members of the donor community and from civil society organisations. Through participative discussions and group exercises on PEFA, this training provided participants with an insight of the tools and the framework to analyse the sector’s public financial management. In addition, it would provide the criteria to design reforms to meet the recommended underlying standard considered for a PEFA evaluation to strengthen the management of public finances. The ultimate objective is to provide the sector with improved PFM systems which, in turn should result in better health outcomes. After the introduction to the PEFA methodology and indicators, the participants to the workshop were involved in a group exercise. Each group was assigned a PEFA pillar, for which they had to identify the strong and weak points in the Mozambican Health sector and formulate further recommendations for possible or necessary reforms. This active way of learning made the information and possibilities of a PEFA assessment easier to digest, especially considering that most of the participants did not have experience with a PEFA assessment before this seminar. A PEFA aims at improving PFM and its credibility. Therefore, by taking a snapshot of the PFM performances in all components (planning, budgeting, executing, accounting and reporting, assets management, audit and control and oversight indicators in the cluster SDG16), it is possible to lay a path for improving the performances.  Thus, it can be expected that the production of services will ultimately improve performances helping progress in Health service delivery outcomes indicators clustered in SDG3. With the launching seminar, the PEFA 2019 assessment officially started. There are several next steps in the PEFA evaluation. The preparatory report has been completed, while the final report is scheduled by the end of August (not considering the delays that the current pandemic can introduce). Through this seminar, government officials had a primary introduction to the PEFA and the purposes it serves. The workshop wanted to prepare the grounds for the following stages of the assessment that is the data collection basis for the evaluation. Enabel hopes that the final PEFA report and the seminar will give officials an instrument to measure PFM progress in their sector. As such, participants will be able to use the evaluation, its conclusions and recommendations for implementing further PFM reforms in the sector.


    Lire la suite

    Mozambique MOZ160551T

  • Allo! Le centre d’appel #Covid19Bénin est désormais joignable sur le 136 !

    Le centre d’appel Covid19 Bénin est désormais joignable au numéro 136 !


    Reece-hermine ADANWENON | 28/04/2020

    Qu'il vous souvienne que dès le début de cette crise sanitaire au #Bénin, la #Coopérationbelge à travers son Agence #Enabel a accompagné le gouvernement dans la mise en place d’une centrale téléphonique.Aujourd’hui grâce à l’appui continu de #Enabel au #gouvbenin pour la riposte contre #Covid19, le fonctionnement, la capacité et la qualité de réception des appels de la centrale téléphonique ont été améliorés. Les numéros Mtn (51 02 00 00 et 51 04 00 00) qui étaient utilisés ont été switchés vers un numéro vert : 136. Avec le 136, il y a une possibilité de réception de 16 appels simultanés au lieu de 04 au départ.Pour toutes vos informations au sujet du #Coronavirus (dépistage, prise en charge, et questions diverses), appelez gratuitement le 136, joignable 24h/24h et 7 jours / 7.#SantéEnCommun#StopCoronavirus#EnabelImpact


    Lire la suite

    Bénin BEN19007

  • Des ambulances pour améliorer la prise en charge, La Belgique à l’écoute des besoins émis par le Secrétariat Technique de Riposte Covid-19

    Des ambulances en RDC pour améliorer la prise en charge, la Belgique à l’écoute des besoins dans la riposte au Covid-19


    Grâce MALI FAIDA | 28/04/2020

    L’ambassadeur de Belgique Jo Indekeu a assisté le Samedi 11 Avril 2020 à l’arrivée de l’avion-cargo transportant en son sein les 4 ambulances commandées en urgence suivant le besoin émis par le Secrétariat Technique de la Riposte Covid9.D’une valeur globale de 227.000 Euros, ces ambulances sont destinées aux hôpitaux de référence désignés pour la prise en charge des patients Covid19 à Kinshasa. Ils permettront d’accélérer les déplacements des malades de leurs résidences vers les hôpitaux ou d’un hôpital à un autre.Ces ambulances complétement équipées ont été acquises en urgence grâce à la célérité de l’équipe du Programme d'Appui au Niveau Central (PANC) d’Enabel, l’agence belge de développement. Le représentant d’Enabel, M. Philippe-Serge Degernier et le Coordonnateur du Programme Santé, M. Patrick Van Dessel étaient présents aux cotés de l’ambassadeur pour réceptionner ces véhicules.Ces ambulances seront officiellement remises au Secrétariat Technique de la Riposte dans les prochains jours. La Belgique en est à son 4ème geste de soutien dans la lutte contre cette épidémie en RDC, après la remise d’un lot d’un million de comprimés de chloroquine au Ministre de la Santé pour assurer le traitement des patients selon le protocole adopté.


    Lire la suite

    RD Congo RDC1419311

  • Covid19: La Belgique poursuit son appui à la riposte avec l'aide du PANC

    Covid-19: La Belgique poursuit son appui à la riposte avec l'aide du PANC


    Grâce MALI FAIDA | 28/04/2020

    La Belgique, au travers d'Enabel, a financé à hauteur de 42.500€un chargement de Chloroquine pour la riposte Covid19. Ce lot de 1.000.000 de pilules de chloroquine a été mis à disposition grâce au partenariat avec la FEDECAME, une asbl de droit congolais qui a reçu délégation de mission de service public du Ministère de la Santé pour l’achat et la distribution des médicaments et autres produits de santé à destination du système public de santé de RDC.La remise a eu lieu le lundi 06 Avril 2020 en présence  du ministre de la santé, M. Eteni Longondo, du Représentant-Resident d'Enabel, M. Philippe-Serge Degernier,  du Secrétaire General de la FEDECAME, M. Jean-Claude Deka et du Directeur du Progr. National d'Approvisionnement en médicaments (PNAM) M. Franck Biayi. Enabel est un partenaire historique de la FEDECAME et le Programme d'Appui au Niveau Central (PANC) l’appuie dans son fonctionnement quotidien ainsi que par des activités de renforcement de capacités.Poursuivant dans sa lancée pour permettre une riposte efficace contre le Covid19 en RDC, la Belgique en est à son 3e geste de soutien depuis le début de l'épidémie en RDC. 


    Lire la suite

    RD Congo RDC1419311

  • La boîte à outils digitaux Un guide pratique pour les associations en contact avec les personnes migrantes au Maroc

    La boîte à outils digitaux: un guide pratique pour les associations en contact avec les personnes migrantes au Maroc


    Bilal ALJOUHARI | 22/04/2020

    Face au confinement actuel et la nécessité de réadapter les habitudes de travail, le projet a développé une boîte à outils bilingue à destination des associations travaillant avec les personnes migrantes afin d’appuyer les personnes moins à l’aise avec les solutions digitales à s’adapter aux contraintes de travail actuelles. L’idée de créer la boîte à outils est née du constat qu’étant donné les restrictions actuelles de mouvement, certaines associations avec lesquelles le projet collabore ne disposaient pas d’outils/n’avaient pas connaissance des outils qui leur permettaient de continuer à travailler en réseau, à coordonner leurs actions et à apporter une assistance aux migrants, réfugiés et demandeurs d’asile. Bien qu’initialement destinées aux associations travaillant sur la migration, les informations disponibles dans la boîte à outils sont utiles pour tout type de structure.La boite à outils regroupe des informations sur les modalités d’utilisation de différentes solutions digitales qui sont gratuites et assez faciles d’utilisation et qui vont permettre d’appuyer les associations dans leur coordination et travail en réseau.Lien : https://issuu.com/enabel.maroc/docs/boite___outils_digitaux


    Lire la suite

    Maroc MOR170571T

  • Installation d’une chambre froide solaire sur un marché de gros de Ségou

    Installation d’une chambre froide solaire sur un marché de gros de Ségou au Mali


    Nènè TRAORE | 21/04/2020

    Dans le cadre du renforcement de capacité des acteurs de la filière, le Projet d’Appui à la Filière Halieutique (PAFHa) a installé une chambre froide solaire sur le site II du marché ex autogare à Ségou, où opèrent une douzaine de mareyeuses grossistes et demi-grossistes. Les mareyeuses bénéficiaires ont  auparavant été formées à l’utilisation de cet équipement lors d’une séance organisée le 5 mars 2020. L’étude en cours sur les flux de poisson frais estime que 2450 tonnes/an de poisson frais arrivent à Ségou dont 25% sont redirigés sur Bamako. Les activités de gros et de demi-gros exercé à Ségou nécessitent le stockage temporaire de poisson frais sur les sites de marchés. La chambre froide a été dimensionnée pour pouvoir stocker en permanence jusqu’à 1,6 tonnes de poisson frais à 2°C. Elle est entièrement alimentée par un champ de panneaux solaires. Le poisson frais y est entreposé dans des bacs gerbables, sous glace afin de réduire les pertes post-captures afin d’augmenter globalement la valeur ajoutée créée au sein de la filière.


    Lire la suite

    Mali MLI150441T

  • Appui à la riposte contre le #COVID19: La Coopération belge offre 02 ambulances au Ministère de la Santé

    Appui à la riposte contre le Covid-19: la Coopération belge offre 2 ambulances au Ministère de la Santé


    Reece-hermine ADANWENON | 14/04/2020

    Mme Mélanie Schellens, chef de la Coopération belge à l’Ambassade de Belgique près le Bénin a remis ce mardi 14 avril 2020 au Dr Ali IMOROU-BACHABI, Secrétaire Général du Ministère de la Santé, les clés de 2 ambulances. D’un coût total de 53 millions de Fcfa, ces ambulances entièrement   médicalisées disposent de bouteille d’oxygène, d’aspirateur et des équipements nécessaires pour la stabilisation et le transport des malades.Le Bénin, à l’instar des autres pays du monde n’est pas épargné par la pandémie du #Coronavirus. Cette crise sanitaire mondiale vient s’ajouter aux maux traditionnels de santé notamment la mortalité maternelle et néonatale, que les autorités sanitaires avec le soutien des partenaires techniques et financiers essaient d’éradiquer. Dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, la Coopération belge au Bénin à travers le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (P@SRIS) exécutée par l’Agence belge de développement a acquis deux ambulances, en plus de la mise en place d’une Centrale téléphonique d’Appel. Destinées aux Zones Sanitaires d’Abomey-Calavi-Sô-Ava et Allada-Zè-Toffo, ces ambulances permettront de renforcer dans un premier temps, le dispositif de riposte au Covid-19 et dans un second temps, de renforcer le système de santé notamment la référence dans ces localités afin de réduire les décès maternels, néonataux et infantiles. Dans son allocution, Mme Mélanie Schellens a salué les efforts remarquables du Bénin pour limiter la propagation du #Coronavirus, pour la prise en charge des personnes atteintes et pour protéger les populations. A l’en croire, la mise à disposition du Ministère de la Santé de ces deux ambulances est l’expression de la solidarité du Royaume de Belgique envers la République du Bénin dans ces moments difficiles. Par ailleurs, Mme Mélanie Schellens a annoncé qu’une troisième ambulance est en voie d’acheminement vers Cotonou. De même, selon elle, le partenariat entre Enabel et l’Agence Française de Développement (AFD) a permis de mobiliser près d’un million d’Euros destinés à renforcer la mobilisation sociale, à améliorer les capacités de dépistage et à renforcer les capacités de prise en charge des personnes atteintes du #Coronavirus. D’autres appuis de la Belgique sont attendus dans les prochaines semaines et seront redimensionnées en fonction des besoins. Dr Ali IMOROU-BACHABI, Secrétaire général du Ministère de la santé a, quant à lui, remercié la Coopération belge pour cette mobilisation contre le Covid-19 et son appui constant au système de santé du Bénin. Il a rassuré du bon usage de ces ambulances qui feront l’objet d’une maintenance préventive et curative régulière, a-t-il indiqué. Suivons ici l’intégralité des propos de Mme Mélanie Schellens et du Dr Ali IMOROU-BACHABI


    Lire la suite

    Bénin BEN19007

  • Amélioration de l’exhaustivité et de la fiabilité des données du SNIGS  Des outils de collecte d’information révisés et imprimés mis à la disposition

    Amélioration de la fiabilité des données du SNIGS: des outils de collecte d’information révisés à disposition


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2020

    D’un coût global d’environ 60 millions de FCFA, ces outils de collecte d’informations contribueront à l’amélioration de l’exhaustivité et de la fiabilité des données de routine du Système National d’Information et de Gestion Sanitaire (SNIGS) à travers le renforcement de la disponibilité des données pour la prise de décision et la redevabilité sociale. La remise officielle des outils a été effectuée, le jeudi 09 Avril 2020 par l’Intervention Manager du Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (P@SRIS) au Secrétaire Général du Ministère de la Santé. A en croire le Dr Ali IMOROU BACHABI, ces outils révisés et imprimés qui sont mis à la disposition du Ministère de la santé permettront de collecter des informations de routine concernant les données épidémiologiques, les ressources humaines, financières, infrastructures, équipements et le matériel au niveau de toute la pyramide sanitaire. A ce propos, il a remercié la Coopération belge qui, à travers son Agence belge de développement « Enabel », reste l’un des partenaires traditionnels et fiable du Ministère de la Santé. Dr Elysée SOMASSE, Intervention Manager du P@SRIS pour sa part, a rassuré de ce que les agents de santé appelés à utiliser ces outils seront formés pour un usage judicieux et complet de ces derniers.


    Lire la suite

    Bénin BEN19007

  • Accompagnement des exportateurs/trices de l’ananas du Bénin

    Accompagnement des exportateurs/trices d’ananas au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2020

    Développement de l’entreprenariat dans la filière ananas (DEFIA) Le Programme DEFIA, mis en place par Enabel au Bénin, porte l’ambition de contribuer à la mise en œuvre du Plan National des Investissements Agricoles de sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) à travers l’amélioration et la sécurisation des revenus agricoles des acteurs des chaînes de valeur de la filière Ananas dans les pôles de développement agricoles du Sud du Bénin. L’objectif est d’augmenter significativement le revenu de 6.000 entrepreneurs agricoles. Les actions portent sur le renforcement des capacités (techniques, économiques, marketing, plaidoyer...) par (i) le développement des services de coaching entrepreneurial et de conseil agricole (ii) la promotion des exportations, (iii) le financement des investissements productifs, (iv) la mise en relation des liens d’affaires entre les producteurs, transformateurs, exportateurs, commerçants, fournisseurs de services financiers comme non-financiers, … et (v) la réalisation des infrastructures structurantes, pour améliorer l’environnement des affaires. DEFIA envisage une complémentarité et synergie d’action avec les autres intervenants dans la chaîne de valeur. Marché de l’exportation de l’ananas et de ses sous-produits La variété de l’ananas « Pain de Sucre » produit au Bénin possède des qualités organoleptiques uniques, ce qui le rend attractif pour les marchés de niche. §  17% des ananas frais produits sont destinés à la consommation locale, 27% sont écoulés au niveau des unités de transformation, 54% sont exportés vers les pays de la sous-région (particulièrement le Nigéria) et 2% exportés vers le marché international, notamment l’Union Européenne. §  Il y a une demande en hausse pour l’ananas frais (7%), le jus (4%) et l’ananas séché (2%). §  Il existe des marchés potentiels d’exportation : en Afrique de l’Ouest et du Nord pour l’ananas frais et le jus ; au Moyen-Orient pour l’ananas frais, le jus et l’ananas séché ; dans l’Union Européen pour l’ananas frais et séché.Défis liés à l’exportation de l’ananas et de ses dérivés Le pain de sucre a, même mûr : une peau verte, une chair blanche et une durée de conservation plus réduite que les autres variétés, ce qui limite les options d’exportation. §  L’hétérogénéité des productions et les problèmes logistiques entraînent des pertes pendant et après la récolte de 10% à 30% de fruits. Le potentiel de valorisation des sous-produits (couronnes, feuilles, cœurs d’ananas, …) n’est pas encore suffisamment exploité ; §  Les défis liés aux infrastructures, à la réglementation et au financement limitent l’accès aux marchés et la compétitivité ; §  Les capacités en entreprenariat, marketing et contractualisation pour remédier à l’instabilité des prix sur le marché sont limitées.   Actions prévues par DEFIA pour les exportateurs d’ananas  Plusieurs appuis sont prévus pour les exportateurs en compléments de l’accompagnement aux producteurs et transformateurs :  - Facilitation de l’accès des exportateurs aux crédits adaptés (fonds de roulement et équipements), à des expertises techniques, aux certificats et agréments, au marketing en vue de renforcer la compétitivité des entreprises ;   - Facilitation de l’accès aux financements supplémentaires pour les infrastructures / équipements de collecte, de transport et de conditionnement pour améliorer le processus de tri et réduire les pertes post-récoltes. - Renforcement de l’accès aux marchés, stimulation des relations d’affaires pour la promotion de l’ananas du Bénin, facilitation de la contractualisation pour remédier à l’instabilité des prix sur le marché. Les actions sont mises en œuvre en partenariat avec l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) pôle 7, l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), les faitières de la filière ananas et l’interprofession, ainsi qu’avec les structures de financement actives dans l’agriculture dans la zone d’intervention.Conditions d’accès à l’accompagnement de DEFIA Acteurs éligibles Sont éligibles à la subvention, les exportateurs individuels ou les coopératives d’exportateurs d’ananas et/ou de ses produits dérivés installés au Bénin. Rubriques éligibles et niveaux de subventionCritères d’éligibilité et d’attribution Les promoteurs de projets doivent répondre aux critères d’éligibilité suivants :   §  Avoir un registre de commerce, un identifiant fiscal unique (IFU) et être installé au Bénin ; §  Être en relation contractuelle avec des producteurs et/ou des coopératives de producteurs d’ananas ; §  Ne pas avoir des impayés financiers avec les autres partenaires techniques et financiers ; §  Avoir une expérience d’au moins deux (02) années dans l’exportation de l’ananas frais ou ses produits dérivés justifiés par les contrats ou des bons de commande ; §  Ne pas avoir reçu de l’appui financier d’un projet/programme de même nature les deux (02) années précédentes.   L’attribution est faite en fonction de la rentabilité et faisabilité du projet proposé. Une préférence sera également accordée aux entreprises qui proposent d’exporter en CAF, les entreprises dirigées par des femmes ou par des jeunes. Le nombre de projets à financer dépend également de la disponibilité du budget du programme. Les entreprises n’ayant pas versé leur contribution financière dans un délai maximal de deux (02) mois, après notification de l’attribution de la subvention, seront exclues. Organisation du dispositif Accompagnement complémentaire de DEFIA aux entreprises d’exportation DEFIA met en place, des prestataires de services non financiers (PSNF) pour le coaching entrepreneurial des exportateurs et leur accompagnement en gestion comptable et financière, le calcul des prix FOB/CAF de cession des produits à l’exportation, l’appui à la confection de business plan, l’éducation financière et la mise en relation avec les structures de financement ; DEFIA renforce les capacités techniques et institutionnelles de trois (03): - systèmes financiers décentralisés (FECECAM, RENACA, ALIDé) pour une offre de services financiers adaptés à la filière ananas ;- DEFIA facilite un appui juridique à l’élaboration des contrats types conformément aux termes et incoterms agréés dans le secteur. Le circuit de demande, de sélection et d’attribution Pour ce qui concerne la partie « subventions » la répartition des opérations de services sera faite de commun accord entre DEFIA et l’exportateur.   Pour la partie « crédit » le processus se déroule comme suit : - L’exportateur dépose la demande de crédit complémentaire auprès d’un des SFD/Banque partenaires de DEFIA ;- Si la demande est approuvée par le SFD/Banque, le contrat de prêt est signé avec l’exportateur ; celui-ci ouvre un compte et y verse sa contrepartie.  - L’exportateur envoi- à DEFIA les justificatifs de versement de la contrepartie et les copies du contrat de prêt signé. - DEFIA verse dans le compte de l’exportateur le montant de la subvention pour la rubrique partagée ; - Le SFD/Banque décaisse le crédit dans le compte de l’exportateur et celui-ci procède à la réalisation de son contrat avec l’accompagnement des PSNF mis en place par DEFIA.  


    Lire la suite

    Bénin BEN19004

  • 88 coopératives et 35 producteurs bénéficient de la subvention de dessouchage, labour et plantation de rejets d’ananas de qualité pour une superficie

    88 coopératives et 35 producteurs bénéficient de la subvention de dessouchage et plantation de rejets d’ananas


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2020

    Sur un total de 2674 demandes présélectionnées avec une superficie totale de 3258 ha, une sélection a été faite suivant des critères de plantations tenues par les coopératives et les femmes et la localisation du champ dans les zones non traditionnelles de production ou zones d’extension. Elle a abouti à l’attribution de 123 demandes pour une superficie de 928 ha dont 32% dans les zones d’extension de production d’ananas à savoir : Ouidah, Kpomassè, Ifangni, Adja-Ouèrè, Kétou, Aplahoué, Klouékanmey, Lalo, Athiémé, Comè, Lokossa, Adjohoun, Akpro-Missérété, Abomey, Ouinhi, Za-Kpota , etc.. Après un appel à projet lancé au niveau des producteurs d’ananas et une présélection réalisée par les Cellules communales des Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA) des pôles 7, 6 et 5, une phase d’attribution définitive aux bénéficiaires retenus a été organisée. Le comité d’attribution était composé des représentants de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) du pôle 7, de l’Association Interprofessionnelle de l’Ananas du Bénin (AIAB), de la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche, et du programme DEFIA. Le programme DEFIA, à travers cette opération ambitionne de contribuer à augmenter les volumes de production d’ananas à travers l’amélioration de la productivité et l’extension des superficies. En plus de l’accompagnement financier, les producteurs seront également accompagnés sur le plan technique, de gestion et de mise en marché de leurs productions, organisés en clusters agricoles.Pour  l’évaluation des demandes de subvention, les chefs cellules communales, président des comités de présélection formés L’étude des dossiers de demandes pour la présélection des producteurs actuels ou potentiels pour l’obtention des subventions pour le dessouchage, le labour, la fourniture et la plantation de rejets d’ananas de qualité obéit à des critères prédéfinis. En effet, le processus de la présélection s’est fait suivant un outil d’analyse qui résume l’ensemble des critères ainsi que les principales étapes à franchir par chaque producteur candidat à la subvention. Au cours de l’atelier de formation qui s’est tenu le 08 janvier 2020 à Allada, Salami TENAKAH, responsable de l’intervention 1 de DEFIA et Aristophane APLOGAN, Assistant Technique National Recherche et Innovation de Production, ont passé au peigne fin, les différents points de l’outil d’analyse que les membres des comités communaux de présélection doivent comprendre afin de mieux aborder l’étude des demandes de subvention des producteurs. Après l‘étape d’analyse des fiches de demande, les membres des comités ont procédé à la visite de terrain dans les champs des producteurs à présélectionner pour l’obtention des subventions demandées.


    Lire la suite

    Bénin BEN19004

  • Top Harvest au Bénin pour explorer les possibilités d’importer en Belgique de l’ananas frais du Bénin

    Top Harvest au Bénin pour explorer les possibilités d’importer en Belgique de l’ananas frais du Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2020

    Mr Nicolas VANDENBOGAERDE, Directeur de Top Harvest était en visite d’affaires au Bénin pour explorer la possibilité d’exporter en Belgique de l’ananas frais du Bénin. Une rencontre d’échange entre les Responsables du programme DEFIA et le DG a eu lieu, le 09 janvier 2020 dans la salle de réunion de DEFIA en présence du président de l’Association Nationale des Exportateurs d’Ananas du Bénin (ANEAB) accompagné de trois autres exportateurs.   Echanger avec des exportateurs d’ananas du Bénin en vue d’établir des relations d’affaires pour l’importation en Belgique des ananas du Bénin reconnus de meilleure qualité. C’est l’objectif de cette rencontre d’échange qui a permis à la Manager Internationale de DEFIA, de présenter le dispositif d’appui en amont et en aval mis en place par Enabel à travers DEFIA pour garantir la production d’ananas en quantité et en qualité conforme aux exigences des marchés internationaux. La séance a permis également au groupe des exportateurs conduit par le Président de l’ANEAB, de présenter au partenaire, les variétés d’ananas cultivées au Bénin ainsi que les conditions de vente d’ananas. Des échanges, il en ressort que le marché belge constitue une opportunité à saisir par les exportateurs pour la vente des ananas frais. Une première expédition test de 500 Kg d’ananas en Belgique est prévue. En outre, une visite des champs d’ananas à Allada a été organisée avec le partenaire. Elle a permis à l’équipe conjointe DEFIA/ABSSA/ANEAB de faire découvrir au partenaire les variétés d’ananas du Bénin. Mr Nicolas VANDENBOGAERDE a suivi les contrôles sur place pour apprécier la qualité des produits à lui présenter. Son choix s’est porté sur la variété « Pain de Sucre » avec la coloration jaune (C3/C4), poids (1 à 1,4kg).


    Lire la suite

    Bénin BEN19004

  • LE PASS SOUROU, UN LEVIER POUR L’AMÉLIORATION DE LA SANTÉ MATERNELLE ET INFANTILE AU BÉNIN

    LE PASS SOUROU, UN LEVIER POUR L’AMÉLIORATION DE LA SANTÉ MATERNELLE ET INFANTILE AU BÉNIN


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2020

    La situation sanitaire du Bénin reste marquée par des taux de mortalité maternelle et néonatale élevés  malgré les efforts continus pour son amélioration. En effet, pour 100 000 naissances, 347 mères décèdent et 7 enfants sur 100 décèdent avant l’âge d’un an, la plupart des décès étant évitables avec des soins préventifs et curatifs de qualité. Par ailleurs, avec les changements du mode de vie, l’émergence et l’aggravation des facteurs de risque, les maladies non transmissibles deviennent un défi pour le secteur de la santé. En effet, plus d’un adulte sur quatre est hypertendu et un adulte sur dix atteint de diabète ont besoin de soins de qualité dans un contexte marqué par une insuffisance  de ressources humaines qualifiées et une défaillance du système de maintenance des infrastructures et équipement. Partant de ces constats, le Bénin a entrepris des réformes dans le secteur et a élaboré un Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) pour la période de 2009-2018 afin d’améliorer la gouvernance du système et l’accès à des soins de qualité.   Initié par l’Agence belge de développement, Le Programme d’Appui au Secteur de la Santé (PASS Sourou) a été conçu avec l’ambition d’appuyer les cinq axes prioritaires du PNDS : l’offre de soins, la disponibilité de ressources humaines qualifiées, une assurance maladie universelle, un système d’investissement et de maintenance des équipements et infrastructures et l’amélioration de la gouvernance.  Après 05 années de mise en œuvre du PASS Sourou le bilan est reluisant même si beaucoup reste encore à faire.En s’alignant sur les priorités nationales du PNDS avec un appui aux principales stratégies prioritaires du Ministère de la Santé dans les domaines des Ressources Humaines Sanitaires (RHS), de la Couverture Santé Universelle (CSU), la Politique d’Assurance Qualité (PAQ), les Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence (SONU) et le renforcement du Système d’Information Sanitaire (SIS), le PASS Sourou durant ces cinq dernières années, a contribué au renforcement du système sanitaire au Bénin. Conçu sur la base d’une approche de double ancrage qui se traduit par une opérationnalisation des politiques/stratégies, et la recherche action réflexive, avec utilisation des évidences pour orienter les actions, le PASS Sourou grâce à sa flexibilité a pris en compte les besoins du système de santé ceci en fonction de l’évolution du contexte. D’un budget total de 14 890 223 900 FCFA soit 22.700 000 € avec une contribution nationale de 1 180 722 600 CFA soit 1 800 000 € (nature et exonérations), le programme a couvert les départements de la Donga et du Mono et du Couffo. Le PASS comporte trois volets, à savoir le renforcement de l’offre de services et soins de santé de qualité, l’appui à la demande et à l’instauration du cadre de redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires et enfin l’amélioration de la gouvernance sanitaire. Durant 05 années, le PASS Sourou a travaillé sur plusieurs axes à savoir le renforcement de la qualité des soins, la lutte contre les maladies non transmissibles, la disponibilité et une meilleure qualité des soins obstétricaux et néonataux d’urgence, la santé sexuelle des adolescents et jeunes, le renforcement d’une demande structurée des soins, le renforcement des ressources humaines, l’amélioration de la gestion/maintenance des infrastructures et équipements, l’appui à la gouvernance du système de santé.  "Il s’agit d’un programme qui a travaillé à renforcer l’épine dorsale du système de santé et s’inscrit dans un développement à long terme de la qualité globale des soins et de leur accessibilité à la population", a déclaré le Dr Didier AGOSSADOU, Secrétaire Général du Ministère de la Santé. Selon lui, le programme a eu le mérite exceptionnel de renforcer également la demande de soins pour un dialogue équilibré avec l’offre. PASS Sourou, quelles actions pour quels résultats ? « Le PASS Sourou a été un véritable programme d’apprentissage dont les résultats et approches méritent d’être capitalisés », dixit un acteur universitaire.   Une progression de la qualité des soins dans les structures de santé passant 53%  en 2017 à  62% en 2018 Mise en œuvre dans 43 Formations Sanitaires publiques/privées dont 5 Hôpitaux de Zone, la démarche d’amélioration continue systémique, basée sur des indicateurs a permis d’optimiser  l’offre  de services et des soins de santé d’une qualité effective à la satisfaction des usagers et des prestataires. Dans un contexte caractérisé par une insatisfaction des bénéficiaires marquée par de faibles taux de fréquentation des structures publiques variant entre 15 à 40%, l’amélioration de la qualité des soins s’impose comme une nécessité et constitue une priorité pour le Ministère de la Santé (MS). Le Programme PASS Sourou a appuyé le Ministère de la Santé du Bénin pour la mise en œuvre de sa politique nationale d’assurance qualité (PNAQ) visant à renforcer la qualité des soins au Bénin. De 2014 à 2019, plusieurs actions ont été menées dans les centres de santé des zones d’intervention du PASS Sourou. Entre autres, on peut noter la réalisation de l’état des lieux de la qualité des soins dans les 5 départements de couverture ; la conception du système de mesure de la qualité des soins sur base d’un ‘set’ de 230 indicateurs couvrant cinq domaines : soins médicaux, sécurité des patients et gestion des risques, ressources humaines et demande, infrastructures, management ; la formation et l’opérationnalisation de 86 facilitateurs « qualité » pour conduire les audits qualité ; la réalisation d’audits qualité basés sur les normes, protocoles et standards de soins en vigueur, prenant en compte les perceptions des patients et du personnel dans 43 formations sanitaires incluant cinq hôpitaux de zone, un hôpital privé associatif et 3 structures de soins privées ; l’installation et la fonctionnalité de 5 comités de gestion des plaintes des patients dans les 5 hôpitaux de zone appuyés. Par ailleurs,  la mise en place de comité de pilotage assurance qualité dans chaque zone sanitaire permet  aux acteurs de la gouvernance, de l’offre et de la demande de se retrouver pour analyser les problèmes de qualité et y trouver des solutions. Ces cadres de redevabilité sont pérennisés avec l’engagement des élus locaux. « Ce comité de pilotage est notre affaire et nous allons travailler à sa pérennité. C’est un cadre pour que nous élus locaux, puissions jouer notre rôle pour la qualité des soins », a confié Mr Ignace WOROU, maire de la commune de Copargo. Le PASS Sourou a induit des améliorations significatives dans la qualité des soins des zones d’intervention. 75% des formations sanitaires engagées dans la démarche qualité ont augmenté leur score qualité moyen de 15% en une année. Cent pourcent (100%) des hôpitaux appuyés utilisent systématiquement la check-list de sécurité chirurgicale, ce qui améliore la sécurité des patients opérés ; la conformité de la prise en charge des cas d’éclampsies lors des accouchements aux normes dans les formations sanitaires sous démarche assurance qualité a progressé en moyenne de 25% entre 2017 et 2018, ce qui réduit les complications graves et les décès maternels et néonatals ; la prise en charge clinique des patients est améliorée conformément aux normes (notamment les cas d’anémie et de paludisme graves qui sont responsables de nombreux décès chez les enfants de moins de 5 ans) ; et 71% des patients en 2018 contre 62% en 2017 se déclarent satisfaits de la qualité des soins reçus dans les formations sanitaires  qui sont dans la démarche assurance qualité. De plus, un nouveau modèle d’incinérateur de conception locale est construit à partir de matériaux locaux plus efficace et plus rentable que l’incinérateur classique de type Montfort, donnant des chances plus grandes d’améliorer la gestion des déchets biomédicaux.L’accessibilité des Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence (SONU) de qualité : Une réponse à la mortalité maternelle et néonatale Kpabegou dans le nord du Bénin / Taibatou Ibraima est aide-soignante, au centre de santé de Kpabegou. Elle a été formée sur l’identification des situations d’urgence obstétricale et l’organisation des références par ambulance. Cette formation lui permet de pouvoir identifier et référencer à temps les patients en l'absence du personnel qualifié.Au Bénin, la disponibilité des Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU) de qualité est cruciale pour réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale. En 2011, aucun centre de santé (Centre de Santé) des zones d’intervention du PASS ne réunissait toutes les fonctions SONU de Base (SONUB) et seuls 5% d’entre eux disposaient de ressources humaines formées sur les SONU. A ceci s’ajoutait une faible disponibilité en intrants de prise en charge des SONU, une discontinuité des prestations offertes et la quasi inexistence d’un système de référence/contre référence (RCR). Afin de relever ces défis, les équipes du PASS Sourou ont entrepris des activités de renforcement des capacités des agents de santé, d’amélioration du plateau technique de soins, d’appui à la transfusion sanguine, d’amélioration du système de référence et de contre-référence et d’appui aux différentes activités d’audit de décès maternels et néo-natals et de supervision. Ainsi, il a été mis en place deux (2) centres de formation SONU (au Centre Hospitalier Départemental du Mono et à l’Hôpital de Zone de Djougou) équipés en modèles anatomiques pour l’apprentissage des fonctions SONU de base (SONU-B) : administration d’antibiotique, d’anticonvulsivants, d’ocytociques, aspiration manuelle intra-utérine (AMIU), délivrance artificielle du placenta, application de la ventouse et la réanimation néonatale. Le PASS Sourou a conduit la formation de plus de 463 prestataires de maternité sur les SONU intégrant la planification familiale et la consultation prénatale (CPN) recentrée, suivi de stages pratiques dans les formations sanitaires. En 2018, 87% des formations sanitaires disposaient d’au moins un prestataire qualifié formé sur les SONU contre 5% en 2015. On note ainsi une meilleure disponibilité SONU B et C : 16 CS SONU B et C en 2018 dans les zones d’intervention contre aucun en 2014 avec 59136 accouchement en institution de soins réalisés en 2018 dans les maternités des zones d’intervention versus 57 131 accouchements en 2017 soit un progrès de 4 %.  Par ailleurs, le plateau technique de 110 maternités périphériques a été renforcé avec l’acquisition de 10 ambulances, de ventouses, de kit AMIU, de pingouin, de ballons, de masques de réanimation, d’aspirateurs, de tables d’accouchement et de tables chauffantes de réanimation du nouveau-né.  Il a été également mis en place une réorganisation du système de référence et contre-référence avec une amélioration du taux de référence passant de 53% à 84% entre 2014 et 2018. On observe après la mise en place de ces actions une nette amélioration de la qualité des SONU entre 2017 et 2018 passant d’un   score moyen qualité de 25% à 63% ; une amélioration de la disponibilité de produits sanguins de 20% entre 2017 et 2018 dans les zones d’intervention. De même, 50% des décès maternels ont été audités dans les zones d’intervention du PASS Sourou contre à peine 29% au niveau national. Ces audits permettent d’apprendre des dysfonctionnements fatals pour éviter leur répétition.  Des cadres de concertation sur la santé des adolescents et jeunes ont été également mis en place dans les départements d’intervention permettant de collecter des données sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes de manière multisectorielle avec une prise de décision adaptée.STOP aux Maladies Non Transmissibles (MNT) En 2015, Enabel a appuyé le Bénin à réaliser une enquête nationale sur l’ampleur des facteurs de risque (FDR) des MNT suivant l’approche STEPS Wise de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il est apparu que parmi les Béninois âgés de plus de 18 ans, plus de 90 % présentent au moins un des huit FDR, que sont, l’hypercholestérolémie, une pression artérielle élevée, une hyperglycémie et surcharge pondérale ou obésité , la faible consommation de fruits et légumes, la sédentarité, le tabagisme et la consommation nocive d’alcool; 26% ont une tension artérielle élevée et 23,2% sont en surcharge pondérale ou obèses et 12,4% des femmes en âge de procréer (18 à 44 ans) cumulent plus de trois FDR. L’ampleur des MNT au Bénin indique qu’en plus d’être un problème de santé publique elles constituent un problème de développement. Comme réponse à ce problème que constituent les MNT, le PASS Sourou a appuyé le Ministère de la Santé pour l’élaboration du plan national de réponse aux MNT sur la période 2017-2022. Il a également appuyé l’opérationnalisation dudit plan avec les résultats ci-après :  134 structures de santé ont été équipées et 460 prestataires de santé formés pour assurer une prise en charge adéquate des MNT, 3065 personnes ont été sensibilisées aux facteurs de risque de MNT et dépistées pour le diabète et l’hypertension artérielle ; 134 Centres de Santé  ont été équipés en matériels de base pour le diagnostic et traitement des MNT les plus fréquentes (HTA, diabète, asthme) ; 04 Associations des malades MNT dont 03 nouveaux en 2018, comptant 1976 membres sont mis en place de ; 04 outils clés pour la lutte contre les MNT au niveau communautaire ont été élaborés pour les acteurs communautaires (Relais Communautaires-RC, associations des malades ou toute autre organisations à base communautaire) et les équipes d’encadrement (EEZS, chefs postes) : guide formation du RC, guide de formation du formateur, le cahier du RC, guide de supervision du RC.   Les populations prennent la parole et des décisions touchant le système de santé "J’ai amené mon fils de 19 ans à l’hôpital parce qu’il se plaignait de maux de ventre. Arrivé à l’hôpital, les agents m’ont pris de l’argent sans administrer des soins à mon fils qui est finalement décédé. J’ai informé les membres du bureau PUSS dans ma commune et ils ont entrepris des démarches  vers les responsables de l’hôpital  pour comprendre ce qui s’est passé. Finalement les tords ont été reconnus et mes frais médicaux remboursés. J’ai reçu un chèque de 70 milles", raconte Cyriaque  KLIKPEZO, victime de rançonnement dans un hôpital du Bénin. Rançonnement, mauvais accueil, vente illicite de médicaments, mauvaise qualité des soins sont des maux fréquents qui minent les formations sanitaires du Bénin. Le droit à la santé garantit des libertés, mais aussi des droits dérivés tels que «la participation de la population au processus de prise de décision sur les questions de santé aux niveaux national et communautaire ».  Malheureusement, les dispositifs mis en place ne permettent pas à l’État de garantir ces droits. Il en résulte une faible fréquentation des formations sanitaires laissant les usagers sans recours en cas de violation de leurs droits. Pour pallier  cette insuffisance, la demande de soins a été structurée avec la création de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Soins (PNUSS) qui regroupe des acteurs engagés pour la défense des droits des patients. Les membres PNUSS ont ainsi contribué à la collecte et à la gestion des plaintes dont le nombre et la proportion traitée avec satisfaction ont régulièrement augmenté de 2015 à 2018. Avec la mise en place et l’animation des cadres de concertation et des comités de pilotage départemental rassemblant les gestionnaires des services, les Plateformes des Usagers des Services de Santé (PUSS) et les élus favorisent la redevabilité du secteur santé envers les communautés. Lors du comité de pilotage, les résultats des différents services de santé sont restitués avant une prise de décision visant l’amélioration de la qualité des soins. Aujourd’hui, grâce aux PUSS, le recours pour les usagers non satisfaits des services de santé est une réalité.  En 2017, les plaintes traitées ayant abouti à une solution s’élèvent à 389 sur un total de 478, soit 81%.  Parmi les plaintes traitées, 46% émanaient des femmes, ce qui montre que l’expression se libère dans un contexte où la tradition, le patriarcat et l’organisation sociale maintiennent la femme dans une situation de forte dépendance vis-à-vis des hommes. Les communautés ont plus de facilité à exposer leur point de vue, à s’exprimer quant à la qualité des services de santé et à obtenir une écoute. De même, l’intervention de la PUSS pour gérer les conflits amène les prestataires de soins à améliorer leurs prestations.Les ressources humaines en santé : une priorité d’action Le PASS Sourou a également permis de renforcer la capacité de gestion des ressources humaines avec l’implémentation du logiciel Irhis  et le recensement du personnel de la santé. Les capacités de production de ressources en santé se sont améliorées avec la construction et l’accompagnement pédagogique de l’école de formation des infirmiers et sages-femmes de Parakou (IFSIO) qui a déjà livré sur le marché 75 agents de santé.   Des perspectives après le ProgrammeLa démarche d’amélioration qualité en cours constitue un moyen approprié pour préparer les hôpitaux couverts à l’accréditation prévue dans le cadre du volet assurance maladie de l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). Il s’agira donc de poursuivre le renforcement du leadership de la Direction Nationale des Hôpitaux (DNH) et des Directions Départementales de Santé sur le processus Assurance Qualité en vue de sa pérennisation. Pour ce qui concerne les SONU, les réflexions sur la pérennisation des centres de formation SONU et la formation continue du personnel des maternités ainsi que le renouvellement des équipements SONU dans les structures sanitaires sont en cours. Par ailleurs il est prévu la sortie prochaine de 98 infirmiers et sages femme issus de l’Institution IFSIO pour renforcer la disponibilité de personnel dans les centres de santé, nécessitant un encadrement de leur insertion professionnelle. Quant à la pérennisation de la PUSS, son érection en plateforme nationale de usagers de services de santé (PNUSS), dotée de personnalité juridique est un pas important. Des actions pour connecter davantage la PNUSS au niveau communautaire pour un meilleur ancrage sont en voie de mise en place : travail avec les relais communautaires, la référence des cas vers les centres de santé; une intégration des données communautaires au système d’information sanitaire ; le développement de partenariats pour une action plus large au niveau central et national, notamment via un appui à la mise en place d’une ligne verte pour recueillir les plaintes des usagers des Formations Sanitaires..  


    Lire la suite

    Bénin BEN1302511