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  • Partenariat Belgique–Burkina Faso : Des réalisations concrètes présentées aux gouverneurs des régions

    Partenariat Belgique–Burkina Faso : Des réalisations concrètes présentées aux gouverneurs des régions


    Geoffroy ZONGO | 12/08/2025

    Tenkodogo, 1er août 2025 – Dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires, sociaux et humanitaires, le Burkina Faso continue de faire preuve d’une résilience admirable. Cette résilience est soutenue par des partenariats solides, parmi lesquels celui avec le Royaume de Belgique, à travers l’Agence belge de coopération internationale, Enabel. À l’occasion de la rencontre interrégionale de partage tenue à Tenkodogo, les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso, les représentants des services techniques et les partenaires de développement ont salué l’impact significatif de cette coopération sur les territoires. Un partenariat fondé sur la solidarité et le respect des priorités nationales Depuis la signature de la Convention générale de coopération entre le Burkina Faso et la Belgique en 2018, Enabel s’est imposée comme un acteur clé du développement territorial. À travers une approche inclusive et participative, l’agence belge accompagne les efforts du gouvernement burkinabè pour renforcer la résilience socioéconomique, améliorer l’accès aux services sociaux de base et promouvoir la cohésion sociale. Le Directeur Pays d’Enabel, Danny DENOLF, dans son discours d’ouverture, a rappelé que plus de 44 millions d’euros, soit 28 milliards de FCFA, ont été mobilisés pour financer des projets dans plusieurs régions du pays. Ces financements proviennent du Royaume de Belgique, mais aussi de partenaires tiers comme l’Union européenne, témoignant de la confiance accordée à Enabel et à son approche territoriale intégrée. Le Nakambé, région pilote d’une coopération fructueuse La région du Nakambé, hôte de la rencontre, a été le point de départ de cette dynamique de coopération bilatérale. Le premier programme (2019–2023) y a permis de tester et d’affiner des approches innovantes, avant leur extension à d’autres régions comme le Kuilsé, l’Oubri, le Bankui et bientôt le Guiriko. Lors de leur visite à Tenkodogo, les gouverneurs ont découvert trois réalisations phares du partenariat entre Enabel et le Burkina Faso. Le bâtiment de consultation externe (construit et entièrement équipé) et la centrale de production d’oxygène au CHR illustrent le renforcement du système de santé local. Le Centre Mère-enfant, quant à lui, combine soins maternels et prise en charge des violences basées sur le genre. Enfin, le Centre d’Innovation met en lumière l’entrepreneuriat féminin et la digitalisation, avec des initiatives portées par des promotrices locales. Ces sites traduisent concrètement l’impact territorial de la coopération belge dans les domaines de la santé, de la protection sociale et de l’autonomisation. Le Gouverneur du Nakambé, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA a exprimé sa profonde reconnaissance envers le Royaume de Belgique et Enabel pour leur engagement constant. Il a souligné que les résultats obtenus dans sa région sont le fruit d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les services techniques et les communautés locales. Un modèle de collaboration à essaimer Le Gouverneur du Nakambé a invité ses collègues à s’approprier cette dynamique dans leurs régions respectives. Il a insisté sur le rôle central des autorités territoriales dans le succès des projets, soulignant que l’engagement, la proximité et la capacité d’écoute sont les clés d’une coopération fructueuse. Le Directeur Pays d’Enabel a réaffirmé la volonté de l’agence de consolider ses partenariats dans les nouvelles régions d’intervention, en s’appuyant sur les leçons apprises et les bonnes pratiques développées dans le Nakambé. La rencontre de Tenkodogo a permis de mettre en lumière l’importance stratégique du partenariat entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique. À travers Enabel, la Belgique démontre son engagement solidaire et respectueux envers les priorités nationales, en soutenant des actions concrètes qui améliorent la vie des populations. Ce modèle de coopération, fondé sur l’écoute, l’inclusion et la co-construction, constitue une source d’inspiration pour d’autres initiatives de développement. Il montre que, même dans un contexte difficile, des résultats significatifs peuvent être obtenus lorsque les partenaires travaillent main dans la main, avec les communautés au cœur de l’action. 


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    Burkina Faso 2854BFA

  • Enabel soutient une Session de Vulgarisation du PCD de Kando pour un Développement Durable et Inclusif

    Enabel soutient une Session de Vulgarisation du PCD de Kando pour un Développement Durable et Inclusif


    Geoffroy ZONGO | 11/08/2025

    Kando, 1er août 2025 – La commune de Kando a franchi une étape décisive vers son développement durable en organisant une session de vulgarisation et de promotion de son Plan Communal de Développement (PCD). L’événement, tenu sous la présidence de Monsieur Arana PARE, Préfet et Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Kando, a bénéficié du soutien financier de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel) et de l’accompagnement technique de l’ONG Eau Vive Internationale dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA). Cette session avait pour objectif principal de renforcer la participation citoyenne et de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux et opportunités du PCD, véritable feuille de route stratégique pour le développement socio-économique de la commune. Élaboré à travers un processus participatif et inclusif, le PCD de Kando qui a pris en compte la problématique du changement climatique, repose sur quatre axes majeurs, à savoir : la gestion durable et inclusive des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique, le développement économique local et la création d’emplois, l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et humanitaires, et enfin le renforcement de la gouvernance et des finances locales. La rencontre a rassemblé une diversité d’acteurs, notamment les autorités coutumières, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les citoyens. Ce cadre inclusif a permis un dialogue constructif autour des priorités du PCD, avec un accent particulier sur la gestion durable des ressources naturelles, l’agriculture l’éducation, la santé, les infrastructures et le développement économique. Dans son allocution, Monsieur Arana PARE a salué l’engagement collectif : « La présente session représente une avancée importante vers une gouvernance participative et un développement durable. Grâce à l’engagement des citoyens et à la collaboration avec nos partenaires, Kando se positionne comme un modèle pour d'autres communes. » Enabel, à travers son Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso, joue un rôle clé dans la réalisation de cette initiative. L’agence apporte un appui financier et technique visant à renforcer les capacités locales et à promouvoir des solutions durables face aux défis climatiques et socio-économiques. Monsieur Norbert OUEDRAOGO, Chargé de projet à Enabel, a souligné : « Notre mission est d’accompagner les communes dans leur processus de développement socio-économique. Le PCD de Kando est un exemple parfait de cette ambition. » Il a tenu à féliciter les autorités communales de Kando dont le dynamisme a permis l’aboutissement du processus d’élaboration du PCD. En outre, il a exhorté les différents partenaires intervenants dans la commune de Kando à s’investir pleinement aux cotés de la collectivité pour la mise en œuvre réussie du PCD. Pour finir, Monsieur OUEDRAOGO a fait remarquer que cette session est une étape d’un processus soutenu par Enabel en vue de permettre à la collectivité de Kando de mobiliser les fonds pour financer son PCD dont le budget s’élève à un peu plus de 800 millions de FCFA pour les cinq prochaines. Ce processus permettra non seulement de mobiliser les différents acteurs au niveau communal, national et de la diaspora mais aussi permettra d’aboutir à un document de stratégie de mobilisation des fonds sur lequel la commune s’appuiera pour rechercher les financements nécessaires.  Les retombées attendues de cette session sont nombreuses : une meilleure cohésion sociale, une implication accrue des citoyens et des partenaires au financement du PCD et une visibilité renforcée du PCD susceptible d’attirer de nouveaux soutiens. Kando s’inscrit ainsi dans une dynamique de transformation durable, où chaque acteur a un rôle à jouer pour bâtir un avenir prospère et équitable. Crédit photo: Tam-Tam Média


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    Burkina Faso BFA21001

  • Reboisement à Boulsa et Andemtenga : Des Actions Concrètes pour la Résilience Climatique et la Protection des Ressources en Eau

    Reboisement à Boulsa et Andemtenga : Des Actions Concrètes pour la Résilience Climatique et la Protection des Ressources en Eau


    Geoffroy ZONGO | 11/08/2025

    Dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Résilience Climatique des Communautés de Base (PARCoB), une campagne de reboisement a été organisée du 31 juillet au 1er août 2025 dans les communes de Boulsa et Andemtenga, ciblant les berges des barrages de Selmiga et de Zimkrom. Cette initiative vise à renforcer la résilience climatique des communautés locales tout en protégeant durablement les ressources en eau du sous-bassin versant de la Sirba.Financé par Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, à travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel – volet Burkina Faso (PTCS-BFA), le projet PARCoB est mis en œuvre avec l’appui technique de l’Agence de l’Eau du Gourma (AEG). Celle-ci accompagne les Comités Locaux de l’Eau (CLE) Sirba Amont et Sirba Singr’Jienu dans la réalisation d’actions concrètes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).Au total, 717 plants ont été mis en terre, répartis comme suit :• 200 manguiers greffés ;• 100 goyaviers ;• 417 tangelos greffés.Ce reboisement a pour objectif de lutter contre l’érosion, stabiliser les berges des barrages et améliorer la recharge des nappes phréatiques, contribuant ainsi à la préservation des ressources hydriques locales.Par cette action, l’AEG réaffirme son rôle d’acteur stratégique dans la mise en œuvre de la GIRE au niveau local. Elle renforce les capacités des organisations d’usagers de l’eau et encourage des initiatives communautaires à fort impact environnemental.Grâce à l’appui financier d’Enabel, cette campagne illustre l’engagement du PTCS-BFA à promouvoir des solutions durables face aux défis climatiques dans les zones vulnérables du Burkina Faso. Elle marque une avancée significative vers une gestion responsable et participative des ressources naturelles.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Climat : Le secteur privé au cœur du financement de la CDN du Burkina Faso avec l'appui d'Enabel

    Burkina Faso : le secteur privé mobilisé pour la lutte contre le changement climatique


    Geoffroy ZONGO | 08/08/2025

    Dans un contexte de crise climatique mondiale et d’impératif de développement durable, le Burkina Faso franchit une étape importante pour impliquer davantage le secteur privé dans la mise en œuvre de ses engagements climatiques (sa Contribution Déterminée au niveau National - CDN). À l’initiative du Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD), et avec l’appui financier d’Enabel dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel, un atelier d’envergure s’est tenu à Ouagadougou les 6 et 7 août 2025.Un objectif clair : impliquer le secteur privé dans la stratégie climat nationale Cette rencontre visait à renforcer la participation du secteur privé dans le financement et la mise en œuvre de la CDN 3.0 (Contribution Déterminée au niveau National) du Burkina Faso. La CDN est l’engagement officiel pris par chaque pays signataire de l’Accord de Paris pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux impacts du changement climatique. Une centaine de participants, issus du patronat, des organisations du secteur privé, du gouvernement, des partenaires techniques et financiers ainsi que d'institutions internationales, ont pris part aux travaux.Une réponse nationale face à une urgence planétaire Depuis sa ratification de l’Accord de Paris sur le climat en 2016, le Burkina Faso a multiplié les efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en adaptant son économie aux défis environnementaux. La CDN du pays, révisée en 2021, fixe une ambition rehaussée : réduire les émissions de 29,42 % à l’horizon 2030, avec un potentiel estimé à 30,76 % grâce aux mesures d’adaptation. Mais derrière cette ambition se cache une réalité financière de taille : la mise en œuvre complète de la CDN nécessite 4,1 milliards de dollars, dont plus de la moitié dépend de financements extérieurs. D’où l’urgence de diversifier les sources de financement, notamment en mobilisant les ressources du secteur privé national et international. Une opportunité pour le secteur privé Le représentant du Conseil National du Patronat Burkinabè, M. Adama OUEDRAOGO, a rappelé que « le développement durable et celui de nos entreprises ne sont pas opposés ».Le secteur privé burkinabè, a-t-il souligné, intervient dans tous les domaines stratégiques de l’économie nationale comme l'énergie, l'agroalimentaire, l'habitat, la santé, l'eau ou l'environnement. Les entreprises burkinabè sont des moteurs de croissance et peuvent aussi devenir des acteurs clé de la transition écologique. Les participants ont reconnu que, malgré certaines initiatives réussies dans les énergies renouvelables, la contribution financière du secteur privé à la CDN reste encore limitée. L'atelier a donc permis d'identifier les obstacles, d'explorer des opportunités et de renforcer le dialogue entre les acteurs public-privés dans la finance climat.  Des échanges constructifs, des pistes concrètes Organisé autour de présentations plénières, de panels et de travaux de groupes, l’atelier a couvert plusieurs thématiques essentielles :État des lieux de la participation du secteur privé dans la mise en œuvre de la CDN ; Opportunités de financement vert à travers les expériences de PANGEA Afrique, du Africa Enterprise Challenge Fund (AECF) et du PNUD ; Bonnes pratiques internationales en matière d’investissement privé dans les projets climatiques ; Obstacles identifiés : manque de connaissance des mécanismes de financement climatique, besoin d’accompagnement technique, accès limité aux données environnementales.Enabel : un partenaire stratégique du climat  Grâce au soutien d’Enabel, l'Agence belge de coopération internationale, dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel, cet atelier s’inscrit dans une vision à long terme : créer un environnement propice à l’émergence d’une économie verte au Sahel, où le secteur privé joue pleinement son rôle dans la croissance et la lutte contre le changement climatique. Une feuille de route à tracer ensemble Les recommandations issues des travaux appellent notamment à :Créer un cadre de concertation permanent entre le gouvernement, le secteur privé et les partenaires techniques ; Développer des instruments financiers adaptés aux PME vertes burkinabè ; Renforcer les capacités techniques et institutionnelles du secteur privé sur les mécanismes de la finance climat ; Promouvoir l’accès à l’information environnementale et aux opportunités de financement. Ces échanges posent les bases d’une collaboration renforcée, afin que la transition écologique au Burkina Faso soit à la fois un impératif environnemental et une opportunité économique.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Don d’Enabel à la MAC-K : Des ateliers de formation pour les détenus

    Burkina Faso : Enabel soutient la réinsertion des détenus de Koupéla avec trois nouveaux ateliers


    Wendpouiré Julien NANA | 07/08/2025

    Dans le cadre de la Journée Internationale Nelson Mandela, trois nouveaux ateliers de formation professionnelle ont été inaugurés le 18 juillet 2025 à la Maison d’Arrêt et de Correction de Koupéla (MAC-K), grâce au soutien d’Enabel, l’Agence belge de coopération internationale. Ces infrastructures visent à offrir aux détenu·es de réelles opportunités de réinsertion socio-économique à travers des formations pratiques.La cérémonie de remise des ateliers a été marquée par l’intervention de M. Sondéma KOLOGO, Le Project Manager – Appuis à la résilience pour Enabel, qui a expliqué l’importance de cet investissement pour les détenus de la MAC-K. Ces ateliers, d’une valeur totale d’environ 37 millions de francs CFA, ont été entièrement financés par Enabel et équipés pour offrir des formations en couture, menuiserie métallique et menuiserie bois. « Ces ateliers sont davantage qu’un simple lieu de formation. Ils représentent un avenir, une chance pour les détenu·e·s de se réinsérer et de contribuer positivement à la société », a-t-il déclaré.Les ateliers, financés dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique, sont une réponse directe aux défis auxquels sont confronté·e·s les détenu·e·s dans leur parcours de réinsertion. Les ateliers de formation sont conçus pour offrir des compétences pratiques, essentielles pour la réinsertion des détenu·e·s sur le marché du travail une fois leur peine purgée. Au-delà de ces infrastructures, Enabel reste engagée à fournir des kits de formation pour renforcer l’autonomie des détenu·e·s après leur libération.Le représentant des détenu·es a salué ce geste, exprimant la reconnaissance de la population carcérale : « Nous vous remercions pour votre soutien, sans vous, nous n’aurions pas pu bénéficier de ces changements. » Cet acte de générosité d'Enabel souligne l’importance d’une approche solidaire pour accompagner les détenu·e·s dans leur réinsertion.Le Directeur de la MAC-K, M. Boureima NIKIEMA, a salué cette contribution d’Enabel, soulignant que ces formations sont un pilier important dans le processus de réinsertion postcarcérale des détenu·e·s. « Ces ateliers permettent aux détenu·e·s de développer des compétences qui vont au-delà de la simple réhabilitation ; elles offrent une véritable opportunité de contribuer à la société », a-t-il affirmé. L’impact de ces ateliers sur la réinsertion des détenus est donc majeur : ils ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage, mais aussi des vecteurs d’espoir pour ceux qui aspirent à une seconde chance.Grâce à l’engagement d’Enabel, la MAC-K de Koupéla devient un modèle de réinsertion et de transformation. Ces ateliers de formation symbolisent l'espoir d'un meilleur avenir pour les détenu·e·s, renforçant leur autonomie et leur employabilité. Ce don marque une étape importante dans l’effort collectif pour humaniser les prisons et offrir des perspectives aux personnes détenues. Enabel, par son action, confirme sa volonté d’accompagner les autorités burkinabè dans la construction d’un système pénitentiaire plus juste et plus humain.


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    Burkina Faso BFA23004

  • Enabel équipe trois structures clés dans la Boucle du Mouhoun pour améliorer les services aux jeunes

    Burkina Faso : Enabel et l’Union européenne renforcent les espaces de santé et d’épanouissement des jeunes


    Geoffroy ZONGO | 06/08/2025

    Des mobiliers fonctionnels, des jeux éducatifs et récréatifs, et surtout beaucoup d’espoir : Enabel, avec l’appui de l’Union européenne, muscle l’opérationnalité du Centre d’écoute et de dialogue pour jeunes de Dédougou, du Lycée Municipal de Boromo et de l’infirmerie scolaire du Lycée Provincial de Dédougou. L’ensemble de ces dotations, dont la valeur s’élève à 10 millions de francs CFA, vise à renforcer l’accès des jeunes aux services de santé et à améliorer leur environnement d’apprentissage et d’épanouissement.Des dotations diversifiées et cibléesEnabel a procédé à la fourniture de matériels ludiques et de mobilier de bureau dans les trois structures ciblées.Au Centre d’Écoute et de Dialogue pour Jeunes de Dédougou, la dotation se compose d’un important lot de matériels ludiques comprenant : 4 baby-foot, 5 jeux de ludo, 5 jeux d’awalé, 5 scrabbles, 10 puzzles, 5 jeux de dames, 5 jeux de dominos et 2 jeux de pétanque. Parallèlement, le centre a aussi reçu une série de mobiliers de bureau : 1 casier métallique à 10 tiroirs, 2 écrans de projection, 6 tableaux pour les études, 60 chaises visiteurs, 30 tables de deux places, 20 tables et 20 chaises pour ordinateurs, 25 bancs simples, 1 bureau directeur avec fauteuil et 1 tableau d’affichage.Le Lycée Municipal de Boromo, quant à lui, a été doté de : 10 tables pour ordinateurs, 10 chaises correspondantes, 1 bureau simple à trois tiroirs et 1 chaise de bureau.Enfin, l’infirmerie scolaire du Lycée Provincial de Dédougou a reçu : 5 bancs, 1 tableau d’affichage et 1 chaise de bureau. Elle a également eu une promesse de dotation future en matériel médico-technique en réponse à leurs besoins spécifiques.Un appui concret, des effets immédiatsPour les partenaires, cette initiative représente une véritable bouffée d’oxygène. M. Simporé Lucien, Directeur du Centre d’Écoute et de Dialogue pour Jeunes de Dédougou, exprime sa reconnaissance avec émotion : « Tous les sentiments qui nous animent actuellement sont vraiment des sentiments de joie, de satisfaction, de reconnaissance. Ce qu’Enabel nous a apporté est au-delà même de nos pensées. »Il souligne que le centre, très fréquenté par les jeunes, souffrait auparavant d’un manque de matériel et d’assises, ce qui limitait ses capacités d’accueil et de mobilisation. « Le matériel sera très bien entretenu. Nous avons réservé une bonne place pour lui, des vigiles sont présents, et nous-mêmes veillons au grain », assure-t-il, appelant les jeunes à s’approprier ces outils pour mieux organiser leurs activités et renforcer leur esprit communautaire.De son côté, Mme Kouraogo/Milogo Estelle, infirmière diplômée d’État à l’infirmerie du Lycée Provincial de Dédougou, décrit la dotation comme une réponse salvatrice : « Je dirais que cette dotation est venue comme un sauveur. Il y a la joie, car nous étions dans des difficultés de matériel depuis l’ouverture de l’infirmerie en 2018. »Elle insiste sur l'impact futur de la rénovation promise et de la dotation prévue en matériel médical : « Avec la rénovation qu'on va avoir, je suis sûre que les élèves vont mieux fréquenter. On aura de meilleurs résultats. »À travers ces dotations, Enabel, avec l’appui financier de l’Union européenne, démontre une nouvelle fois l’impact tangible de la coopération internationale lorsqu’elle est orientée vers des résultats concrets au service des communautés. Le Projet Lasso Santé, en renforçant les capacités des structures de proximité, contribue activement à bâtir un environnement propice au développement des jeunes dans la région de la Boucle du Mouhoun. 


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    Burkina Faso BFA23002

  • Commémoration de la Journée internationale Nelson Mandela à la MAC-Koupéla : Sous le signe de l’insertion socio-professionnelle post-carcérale des détenu.e.s, avec Enabel.

    Journée Nelson Mandela : à Koupéla au Burkina Faso, détenu.es et partenaires unis pour la réinsertion


    Wendpouiré Julien NANA | 04/08/2025

    Le 18 juillet 2025, comme chaque année, le monde entier a commémoré la Journée internationale Nelson Mandela. Cette journée rappelle l'importance de la liberté, de la dignité humaine et de la réinsertion sociale des personnes condamnées. À la Maison d’Arrêt et de Correction de Koupéla (MAC-K), l’évènement a été célébré durant 72h, avec le soutien de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel).Placée sous le thème « mise en œuvre du travail d’intérêt général au Burkina Faso : rôle des acteurs et impact sur le développement socio-économique », cette commémoration s’est articulée autour de diverses activités : sensibilisation des pensionnaires sur la toxicomanie ; activités ludiques et sportives mobilisant, à la fois population et détenu·e·s ; lancement des travaux de salubrité publique, avec une dotation d’Enabel en matériel et équipements de protection individuelle, etc.  La cérémonie officielle marquant la fin des activités, présidée par Fernand Wenceslas Y. N’DO, secrétaire de la province du Kourittenga, représentant le Haut-Commissaire, a mobilisé autorités judiciaires, administratives et coutumières, leaders communautaires et partenaires techniques. « Votre présence ici n’efface pas votre citoyenneté, encore moins votre valeur en tant qu’êtres humains », a déclaré monsieur N’DO, tout en soulignant l’importance de l’accompagnement des détenu·e·s, en vue de favoriser leur retour harmonieux au sein de leurs communautés respectives. Cette cérémonie a été l’occasion pour le juge de l’application des peines de faire un exposé à l’assistance et aux détenu·e·s sur la nouvelle loi portant travail d’intérêt général. Par suite de cet exposé, le représentant des détenu·es a confié ceci : « Nous détenu·es, sommes prêt·es à être placé·e·s dans les différentes structures publiques et privées et vos demandes seront les bienvenues. » Un signe fort de leur engagement à prendre part activement au processus de leur réinsertion, avec le soutien d'Enabel.Le clou de la cérémonie a été la remise officielle, suivie de l’inauguration de trois ateliers de formation en couture, soudure et menuiserie bois, entièrement réalisés et équipés en matériels adéquats par Enabel. Expliquant le sens de l’engagement d’Enabel aux côtés de l’administration pénitentiaire et envers la population carcérale, monsieur Sondéma KOLOGO, Project Manager – Appuis à la résilience d’Enabel, a rappelé l'importance de cet investissement pour les détenus de la MAC-K. Dans son discours, il a fait écho à la pensée de Nelson Mandela, en indiquant qu’ « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une manière qui respecte et renforce la liberté des autres ». Un message fort qui a résonné tout au long de la journée. Au terme de la cérémonie, un partage fraternel entre population, détenu·e·s, autorités administratives, judiciaires, coutumières, leaders communautaires et partenaires techniques et financiers a eu lieu à travers un repas communautaire. Si l’objectif principal de cette journée était de commémorer la mémoire de Nelson Mandela, elle a aussi permis de souligner les efforts continus d'Enabel pour améliorer les conditions de vie des détenus et favoriser leur réinsertion. La MAC-K a ainsi offert une plate-forme de dialogue et de solidarité, où détenus et partenaires ont échangé sur les défis et les espoirs d’une réinsertion réussie.Enabel, à travers cet événement, a démontré que l’humanisation du système pénitentiaire et la réinsertion post-carcérale des détenus sont non seulement des défis, mais aussi des opportunités pour un développement social et économique durable. La MAC-K de Koupéla, avec le soutien indéfectible d’Enabel, fait aujourd’hui un pas important vers une justice plus humaine et inclusive.


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    Burkina Faso BFA23004

  • Renforcement du système de santé local : tenue du premier Conseil de Santé du District (CSD) 2025 à Dédougou

    Burkina Faso : Renforcement du système de santé local


    Geoffroy ZONGO | 30/07/2025

    Le 17 juillet 2025, la salle de réunion du district sanitaire de Dédougou a accueilli la première session 2025 du Conseil de Santé du District (CSD). Cette rencontre qui a réuni près de 80 acteurs·ices grâce à l’appui du Projet Lasso Santé, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la gouvernance sanitaire locale. En effet, le CSD est un cadre de dialogue et de concertation entre les différents acteurs·ices du système de santé. Il vise à promouvoir la collaboration intersectorielle, à favoriser l’auto-prise en charge des problèmes de santé par les communautés et à renforcer la redevabilité des structures sanitaires vis-à-vis des populations. Le projet Lasso Santé qui a pour mission l’amélioration de l’offre de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun, accompagne activement la relance de ce cadre dans plusieurs districts sanitaires. La session de Dédougou avait pour principal objectif de faire le point sur les activités sanitaires du premier semestre 2025, tout en formulant des recommandations concrètes pour améliorer la couverture sanitaire dans le district. Les participant·e·s — représentants des autorités administratives, élus locaux, acteurs du système de santé, partenaires techniques et financiers, organisations de la société civile — ont mené des échanges riches, guidés par une méthodologie participative alliant exposés, travaux de groupes et discussions plénières. Au cœur des échanges : la présentation des résultats semestriels, l’analyse des défis du Programme Élargi de Vaccination (PEV), le suivi des projets de lutte contre les épidémies, et surtout, le bilan des activités menées en 2024 avec l’appui du projet Lasso Santé. Des perspectives ont également été esquissées avec la présentation des actions prévues pour 2025. Au 30 juin 2025, le bilan du plan de travail du district en matière de santé révèle un taux d’exécution satisfaisant de 73,77 % des activités prévues. Des avancées significatives ont été notées, notamment grâce à l’élargissement de l’offre de services de planning familial (PMA) à 48 formations sanitaires (FS), la mise en œuvre de campagnes de vaccination et de lutte contre le paludisme (MILDA), ainsi qu’à la construction et la rénovation de plusieurs centres de santé. L’appui technique et logistique de partenaires comme Enabel, l’Agence belge de coopération internationale, a également joué un rôle clé, notamment à travers son projet « Lasso Santé », qui vise à renforcer l’accessibilité, la qualité et la gouvernance locale du système de santé. Bien que des limites en termes de coordination, de ressources et de communication aient été identifiées, le district a affirmé sa volonté de renforcer la collaboration avec ce projet pour améliorer l’efficacité des interventions. Toutefois, des défis structurels persistent : vétusté des infrastructures, pénurie de logistique roulante et de personnel dans certaines formations sanitaires continuent de limiter l’accès aux soins. Le manque d’électricité dans certains centres, comme le CMU, reste une urgence à traiter. Par ailleurs, un plaidoyer a été lancé pour la normalisation et l’opérationnalisation des nouvelles formations sanitaires encore incomplètes, considérées comme prioritaires pour améliorer la couverture sanitaire du territoire. Sur le plan épidémiologique, une relative stabilité a été observée, bien que des cas de dengue et de rougeole persistent. Face à la saison de transmission du paludisme, le CSD a accompagné le déploiement de la Chimio-Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), une intervention jugée très efficace — avec une réduction des cas pouvant atteindre 75 %. Le conseil a encouragé une sensibilisation accrue des communautés pour maximiser l’impact de cette mesure. La session de revue s’est conclue par un ensemble de recommandations concrètes, parmi lesquelles : - La transmission régulière des rapports d’activités par les formations sanitaires ; - Le renouvellement du bureau de l’UCOGES ; - Une intervention urgente pour l’électricité du CMU ; - Un meilleur suivi de la gouvernance sanitaire. Malgré des obstacles persistants, ce bilan souligne une dynamique de progrès et d’engagement en faveur de l’amélioration de la santé dans le district.Cette rencontre s’est aussi distinguée par sa forte prise en compte du genre et de l’inclusion : participation des femmes, accessibilité pour les personnes vivant avec un handicap, accompagnement des mères allaitantes et de leurs enfants, autant de mesures saluées par les participants. À l’issue des travaux, plusieurs résultats concrets ont été atteints : un plan d’action actualisé pour le second semestre de 2025 a été adopté, la coordination entre les acteurs·ices a été renforcée, et des décisions urgentes ont été prises pour améliorer la gestion des services de santé. À moyen et long termes, les impacts attendus sont majeurs : meilleure mobilisation des ressources, amélioration de la confiance des usagers envers les structures sanitaires, et surtout, renforcement de la résilience du système de santé local. Grâce au soutien financier de l’Union européenne et à l’expertise de mise en œuvre d’Enabel, le projet Lasso Santé confirme, une fois de plus, son engagement à accompagner durablement les communautés dans leur accès à des soins de qualité, équitables et durables. 


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    Burkina Faso BFA23002

  • Burkina Faso : Koupéla accueille un centre d’innovation agroécologique de la Plateforme Régionale d’Innovation climato-intélligente

    Burkina Faso : Koupéla accueille un centre d’innovation agroécologique de la Plateforme Régionale d’Innovation climato-intélligente


    Geoffroy ZONGO | 30/07/2025

    À Koupéla, dans la région du Nakambé (ex Centre-Est), les travaux d’aménagement dans le centre d’innovation agroécologique de la Plateforme Régionale d’Innovation avancent à un rythme soutenu. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Mise en place de plateformes d’innovation en matière de résilience climatique et de gestion durable des écosystèmes sahéliens », mis en œuvre avec le soutien de l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), à travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel - volet Burkina Faso (PTCS-BFA).  Ce projet innovant vise à renforcer les capacités locales d’adaptation face aux défis du changement climatique. La Plateforme de Koupéla est conçue comme un centre de collaboration et de co-création réunissant chercheurs, producteurs, techniciens agricoles, autorités locales et services techniques. Ensemble, ils expérimentent, adaptent et diffusent des pratiques agricoles durables et des technologies agroécologiques adaptées aux réalités locales. L’un des objectifs clés est de promouvoir des pratiques climato-intelligentes qui optimisent la productivité des terres tout en améliorant la gestion des ressources naturelles, notamment l’eau. Les travaux en cours comprennent l’aménagement de l’espace dédié aux expérimentations, à la formation et à la vulgarisation des bonnes pratiques agroécologiques. Ces efforts visent à restaurer les sols dégradés, à préserver la biodiversité et à renforcer la résilience des systèmes agricoles locaux. Au cours du mois de juillet 2025, une session de renforcement de capacités a été organisée au profit des producteurs, des points focaux agroécologistes et des membres des organes de gouvernance de la plateforme. Cette formation pratique a permis aux participants d’acquérir des compétences clés sur des techniques éprouvées de récupération des terres et de valorisation de l’eau, indispensables dans les zones à forte variabilité climatique.  Ces acteurs formés seront des vecteurs de vulgarisations des bonnes pratiques dans leurs villages respectifs et contribueront à l’adoption massive de ces techniques dans la zone d’intervention du projet.  Les formations et les aménagements ont été réalisés également dans les deux autres centres d’innovations à Meguet et Boulsa par l’équipe technique du partenaire de mise en oeuvre Béo Néeré Agroécologie.  


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    Burkina Faso BFA21001

  • Enabel soutient la gouvernance locale à Tensobentenga : Une journée de redevabilité pour renforcer la transparence et la participation citoyenne

    Burkina Faso : Une journée de redevabilité pour renforcer la transparence et la participation citoyenne


    Wendpouiré Julien NANA | 29/07/2025

    Enabel soutient la gouvernance locale à TensobentengaLe mardi 15 juillet 2025, la mairie de la commune de Tensobentenga, située dans la province du Kouritenga, s'est tenu une journée de redevabilité de la délégation spéciale communale. Soutenue par l’Agence belge de coopération internationale, Enabel, cette initiative avait pour objet de marquer une avancée vers une gestion communale plus transparente, inclusive et proche des citoyens. À travers des échanges ouverts et des présentations claires, la délégation spéciale et les habitants ont réaffirmé ensemble leur engagement pour une gouvernance participative et responsable. L’activité a rassemblé une diversité d’acteurs au nombre desquels, des partenaires techniques et financiers, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que des représentants de la société civile et une large frange de la population. L'objectif de la journée était de rendre compte de la gestion communale au titre de l’année 2024, à travers l’exposé des ressources, des dépenses et des investissements afin de co-construire avec la population les orientations stratégiques pour le développement futur de la commune.M. Frédéric KIEMDE, Président de la Délégation Spéciale, a d’abord présenté le budget de la commune, puis l’exécution des dépenses s’est élevée à 136.242.234 FCA dont 69.100.304 FCA pour les investissements. Il a ensuite présenté les grandes réalisations de l’année écoulée, notamment dans les secteurs sociaux. On a pu noter entre autres, la réalisation de forages positifs et la construction de blocs de latrines au profit d’écoles primaires de la commune, l’électrification solaire du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) d’un coût global de 59.998.331 FCA sur financement propre et contribution des partenaires.Après avoir mis en lumière les principales réalisations, le PDS a salué les efforts déployés par son équipe pour améliorer la transparence de la gestion publique, tout en soulignant les défis à relever, en particulier le faible taux de recouvrement des taxes locales. L’un des moments clés de la journée a été la séance de questions-réponses, où les citoyens ont eu l’occasion de poser des questions et de faire part de leurs préoccupations. Plusieurs recommandations concrètes ont émergé de ces échanges, soulignant la volonté de la population de participer activement à la gestion de leur commune. Parmi les propositions phares, on note la mise en place d’un plan de communication communal, l’extension de la collecte des taxes dans tous les marchés des villages de la commune, le recrutement de collecteurs de taxes par village.Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la transparence de l’exercice. Le Bissiri Naaba, notable coutumier de Tensoba, a salué l’engagement personnel du PDS dans la collecte des taxes et le suivi des projets en ces termes : « Nous avons noté que le PDS, lui-même allait dans les marchés afin de pouvoir collecter les impôts. Nous les félicitons pour ce qu’ils ont déjà pu faire. ». À sa suite, Mme WONGO Alimata, une habitante de la commune, a témoigné : « Nous sommes satisfaits que la Délégation Spéciale ait pu nous réunir pour nous faire part des réalisations de l’année passée. Nous sommes contents de l’approche. »La journée de redevabilité a été un succès, avec des échanges riches et constructifs entre les autorités locales et les citoyens. Pour pérenniser les acquis de cette journée, la mise en place d’une commission ad hoc a été proposée, afin d’assurer le suivi des recommandations et leur concrétisation. Ce dispositif incarne la volonté commune d’ancrer la participation citoyenne dans la gestion locale et de renforcer l’efficacité des politiques publiques.À travers ce soutien, Enabel confirme son engagement aux côtés de l’État burkinabè et des collectivités locales pour promouvoir une gouvernance ancrée dans la redevabilité, la transparence et l’écoute active des citoyens.


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    Burkina Faso BFA23004

  • Enabel engagée dans la dynamique EQAmE pour la mise en place des gouvernements scolaires

    Burkina Faso : Enabel engagée dans la dynamique "École de Qualité Amie des Enfants" pour la mise en place des gouvernements scolaires


    Geoffroy ZONGO | 25/07/2025

    L’avenir de l’éducation se construit aussi avec les communautés.  C’est dans cet esprit qu’un atelier d’information a réuni, ce mercredi 23 juillet 2025, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie de Koupéla, des représentants des partenaires communautaires issus des Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de Koupéla 1 et 2. L'objectif de la session était de sensibiliser et d'outiller les participant.es sur l’approche École de Qualité Amie des Enfants (EQAmE), en vue de la mise en place de gouvernements scolaires dans 390 écoles situées dans les communes prioritaires d’intervention d'Enabel (Tenkodogo, Garango, Dialgaye, Tensobtenga, Koupéla et Pouytenga).Organisé avec l'appui technique et financier de l’Agence belge de coopération internationale, l’atelier d’information a été ouvert par M. Maxime BELEMSOBGO, représentant du Préfet et Président de la Délégation Spéciale de la commune de Koupéla. Dans son discours d’ouverture, il a salué l’engagement de toutes les parties prenantes pour une éducation inclusive, résiliente et de qualité.« Ce rendez-vous est celui du dialogue, du partage et de la responsabilité collective dans l’éducation de nos enfants », a-t-il déclaré avec émotion, avant de féliciter les acteurs éducatifs pour le remarquable taux de 92,12 % de réussite au CEP 2025.Donner la voix aux enfants, renforcer la démocratie scolaireL’approche EQAmE, intégrée aux réformes éducatives du Burkina Faso depuis les années 2010, vise à responsabiliser les élèves dans la gestion de la vie scolaire. Elle favorise leur participation active à travers les gouvernements scolaires, véritables instances d’expression démocratique, de formation au civisme, à la solidarité, à la bonne gouvernance et au vivre-ensemble.À travers cet atelier, Enabel entend renforcer l’appropriation de ces dispositifs par les acteurs communautaires, désormais appelés à jouer un rôle clé dans la gouvernance des écoles. Messieurs Christoph YAMEOGO et Benoît Bila SEGUEDA, Chefs des CEB de Koupéla 1 et 2, ont animé les communications et les travaux en atelier, axés sur (1) l’approche EQAmE, (2) le programme Safe School (lutte contre les violences en milieu scolaire), et (3) le Building Learning Power. (développement des capacités d’apprentissage),• et bien sûr, la philosophie des gouvernements scolaires.Une vision partagée, une mobilisation collectiveLes échanges ont été riches et porteurs d’idées concrètes. À l’issue des travaux, les représentants des communautés ont unanimement exprimé leur adhésion au projet de mise en place des gouvernements scolaires et leur volonté d’y contribuer activement. Pour M. Sondéma KOLOGO, Project Manager chez Enabel, l’ambition est claire : « Nous voulons une école citoyenne, connectée à son environnement, où l’élève est non seulement formé, mais aussi écouté. À travers cette approche, nous accompagnons un changement durable, où la communauté est partie prenante, et les enfants, acteurs de leur propre éducation. »Cet atelier d'information s’inscrit dans la mise en œuvre de la convention de coopération bilatérale signée en 2023 entre le Burkina Faso et la Belgique. L’éducation y occupe une place centrale, avec pour objectifs : un accès plus inclusif, une amélioration de la qualité des services et une gestion durable des ressources.Au-delà des concepts, cette journée a semé les graines d’un engagement collectif. Les gouvernements scolaires qui verront bientôt le jour porteront en eux les valeurs de citoyenneté, de participation et de paix. Une promesse d’avenir portée par toute une communauté, rassemblée autour d’un même idéal : bâtir une école pour et avec les enfants.Source : Koupéla Start-up International 


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    Burkina Faso BFA23004

  • Newsletter: 2024, une année d’engagement pour la santé et l’eau dans la Boucle du Mouhoun !

    Newsletter: 2024, une année d’engagement pour la santé et l’eau dans la Boucle du Mouhoun !


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Bonne nouvelle ! Le tout premier bulletin d'information des projets Lasso Santé et Lasso WASH, couvrant le deuxième semestre 2024, est enfin disponible. Il offre un aperçu riche en actions concrètes, en témoignages inspirants et en résultats particulièrement marquants.Menés avec l’appui financier de l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, ces deux projets s’illustrent par leur synergie unique au service des populations du Burkina Faso. Plus de 7,2 milliards FCFA investis pour améliorer durablement l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans les provinces du Mouhoun et des Balé. Ces interventions ont permis de (1) former 648 agents de santé, dont 252 femmes, sur la santé reproductive, les VBG et les urgences obstétricales, de sensibiliser 100 jeunes sur l’hygiène menstruelle et les IST, (3) de mettre en place un centre unique de prise en charge des violences basées sur le genre, avec des acteurs formés (santé, police, OSC, etc.), (4) de construire 16 blocs de latrines (soit 64 cabines), adaptées aux besoins des élèves et patient·es, y compris les personnes à mobilité réduite, (5) d'appuyer 60 formations sanitaires dans la gestion de leurs stocks et enfin, (6) d'acquérir une ambulance équipée pour le district sanitaire de Boromo.Des témoignages puissants illustrent l’impact réel de ces projets. Comme celui de N.T., Infirmier Chef de Poste, qui partage son expérience lors d’un audit de décès maternels :  « Grâce à ces échanges, j’ai acquis des outils concrets pour sauver des vies. » Les résultats obtenus témoignent de l’efficacité des actions menées. Au total, plus de 1 840 personnes, dont plus de 30 % de femmes, ont vu leurs capacités renforcées grâce aux actions déployées. Par ailleurs, une très grande majorité - 95 % des personnes ciblées - exprime un haut niveau de satisfaction. Enfin, la totalité des participant.es reconnaît la pertinence des interventions dans le cadre de leur pratique professionnelle. Le bulletin revient aussi sur les défis rencontrés, les bonnes pratiques, et l’importance d’une gouvernance participative locale pour la réussite des projets. Il met en lumière l’approche fondée sur les droits humains, la digitalisation, l’inclusion du genre, et le lien entre humanitaire, développement et paix. Grâce à une forte implication des autorités locales et des communautés, les projets Lasso s’intègrent parfaitement dans les stratégies nationales et contribuent aux Objectifs de Développement Durable.Ne manquez pas ce bulletin ! Un concentré d’actions, d’engagements et de résultats au service des populations. Lisez-le maintenant en le téléchargeant ici : https://urls.fr/x8OmNe


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    Burkina Faso BFA23002

  • Enabel dote les communes rurales de forages pour l’élevage, la reforestation et la production maraichère au Burkina Faso

    Burkina Faso : Enabel soutient l’élevage, la reforestation et le maraîchage grâce à de nouveaux forages


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Du 7 au 11 juillet 2025, une équipe composée de membres d’Enabel, de techniciens burkinabè et des entreprises en charge des travaux s’est rendue dans plusieurs communes rurales pour vérifier et réceptionner de nouveaux ouvrages hydrauliques. Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du Portefeuille Thématique Climat Sahel – Volet Burkina Faso (PTCS-BFA), financé par la Belgique. Grâce à ce programme, des forages pastoraux avec pompes à motricité humaine (PMH), des forages (points d’eau) pour l’installation de pépinières villageoises, pour l’alimentation en eau des centres de compostage, ainsi que des forages à gros débit ont été mis à la disposition des communautés. Ces forages changent la donne : ils facilitent l’accès à l’eau, soutiennent l’élevage et le maraîchage, restaurent les écosystèmes et renforcent la résilience face aux conflits et au changement climatique.Une réponse concrète aux besoins exprimés par les communautésSelon BANGRE Salifo, Chargé de projet - Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) à Enabel Burkina Faso, la mise en œuvre des ouvrages repose sur un processus rigoureux de concertation locale : « Ces réalisations sont issues d’un processus participatif. Ce sont les communes, en collaboration avec les services techniques, qui ont exprimé les besoins des populations. » Concrètement, Enabel a facilité et financé la réalisation de 15 forages pastoraux équipés de PMH, 10 forages équipés de PMH pour les pépinières villageoises, 04 forages équipés de PMH au profit de 04 centres de compostages et 13 forages à gros débit pour la production maraîchère, soit 42 ouvrages de mobilisation d’eau souterraine.Les forages pastoraux, implantés dans les zones de pâturage, visent à éloigner les troupeaux des points d’eau naturels comme les retenues ou les cours d’eau. En effet, le piétinement répété des berges par les animaux favorise l’ensablement des barrages, réduisant leur durée de vie et leur capacité de stockage.« Grâce à ces forages, les animaux s’abreuveront dans les zones de pâturage. Cela contribue à préserver les berges des plans d’eau et donc réduit la vitesse d’ensablement de ces plans d’eau et améliore la disponibilité en eau. Par conséquent, les conflits d’usage autour de la ressource eau sont réduits, » explique M. BANGRE.Quant aux forages pour les pépinières, ils ont été réalisés dans 10 forêts villageoises, avec pour objectif d’alimenter les jeunes plants destinés à la reforestation des forêts villageoises non seulement, mais aussi à la commercialisation à des particuliers et des organisations privées et publiques pour les compagnes de reboisement. En moyenne, 10 000 plants sont attendus par forêt, soit un total de 100 000 plants annuellement. Ces pépinières sont gérées par des comités locaux gestion dynamiques, gage de pérennisation et de durabilité de l’investissement.En ce qui concerne les 13 forages gros débit, ils ont été réalisés en vue d’alimenter en eau 13 sites de périmètres maraichers dont la superficie cumulée est d’environ 40 ha. Ces sites sont répartis dans les trois régions du PTCS-BFA (Centre-Est, Plateau Central et Centre Nord). Les aménagements des périmètres maraichers sont des mesures compensatoires en vue non seulement de renforcer les efforts de protection des ressources forestière et de libération des bandes de servitude des plans et cours d’eau, mais aussi contribuer à la sécurité alimentaire des populations des communes d’intervention.Des impacts visibles sur l’élevage localÀ Salogo, commune bénéficiaire de trois forages pastoraux, la satisfaction est palpable. Mme SORE Safiatou, Cheffe de la Zone d’Appui Technique en Elevage (ZATE), se félicite de l’impact direct des ouvrages sur le bien-être animal : « C’est une journée de grâce pour notre commune. Le problème d’eau était criard, surtout en saison sèche. Les animaux souffraient, parfois même traumatisés par la soif. Aujourd’hui, grâce à ces forages, les conditions se sont nettement améliorées. » Elle ajoute que l’accès régulier à l’eau va améliorer la productivité animale, donc les revenus des éleveurs, et par ricochet, les conditions de vie de toute la population locale. Si la production augmente, les conditions de vie changent, et c’est le Burkina Faso qui gagne. ».Une coopération exemplaire pour la résilience climatiqueLe PTCS-BFA, qui encadre ces réalisations, vise plusieurs résultats, dont celui lié à la gestion intégrée des ressources naturelles. Enabel y applique une approche territoriale, intégrant les besoins locaux, l’inclusion sociale et la durabilité environnementale. L’ensemble des forages s’inscrit dans cette logique, en apportant des réponses structurantes aux défis climatiques : rareté de l’eau, dégradation des sols, pression sur les retenues d’eau, baisse de productivité agricole et animale.Dans un contexte de changement climatique et de stress hydrique croissant, cet appui contribue à bâtir une résilience durable pour les communautés rurales burkinabè.


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    Burkina Faso BFA21001

  • Enabel au service de la souveraineté alimentaire : 75 hectares en cours  d’aménagement au Centre-Est et au Plateau central

    Burkina Faso : Enabel au service de la souveraineté alimentaire - 75 ha en cours d’aménagement au Centre-Est et au Plateau central


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    Dans le cadre du Programme belgo-burkinabè 2023-2027, la coopération entre la Belgique et le Burkina Faso prend une forme concrète et résolument tournée vers l’autosuffisance alimentaire. À travers son Agence de coopération internationale (Enabel), la Belgique soutient techniquement et financièrement l’aménagement de 60 hectares de bas-fonds rizicoles répartis entre Mogtédo et Tintogo (Province du Ganzourgou) et Dassoui (Province du Kouritenga).Les 5 et 6 juin 2025, une équipe d’Enabel s’est rendue sur les différents sites pour faire le point sur l’avancement des travaux. Cette visite a également été l’occasion de remettre aux producteurs et productrices locaux des intrants agricoles, des semences améliorées de riz, ainsi que du matériel de travail et des équipements de protection.Un appui structurant et intégréÀ Dassoui, où l'on aménage 25 hectares, les travaux avancent à bon rythme. « Cet aménagement s’inscrit dans la vision nationale de produire un million de tonnes de riz pour l’autosuffisance alimentaire », affirme M. Lionel Mari Aristide Wendingoudi YOUMA, Directeur provincial en charge de l’agriculture, des Ressources animales et Halieutiques du Kourittenga. Enabel, par son intervention, permet non seulement d’accroître les superficies cultivables, mais aussi de structurer les exploitations selon des normes techniques modernes. Le rendement visé passe de  4 à 5, voire 6 tonnes par hectare, ce qui représenterait une avancée significative pour la sécurité alimentaire de la région. Au total, 60 hectares de bas-fonds rizicoles seront aménagés : 25 ha à Dassoui, 20 ha à Towemba (Mogtédo) et 15 ha à Tintogo. À chaque étape, l’appui d’Enabel se veut global : fourniture d’intrants, équipement, encadrement technique, et soutien à l'organisation communautaire autour des investissements.Mais l’innovation ne s’arrête pas à la riziculture. Le programme prévoit également des périmètres maraîchers irrigués (15 hectares) et des forages pastoraux. Cette approche multisectorielle s’inscrit dans la logique de l’Offensive agropastorale et halieutique initiée par le gouvernement burkinabè. « L’année passée, nous étions sur des aménagements sommaires. Cette année, nous consolidons avec le modèle PAFR (Plan d’action pour la filière riz) qui garantit durabilité et impact », explique Baogoam Kaboré, chargé de projet Chaîne de valeur agricole à Enabel.Une approche territoriale participativeL’approche d’Enabel repose sur une forte implication des acteurs locaux. À Dassoui, un forage pastoral est réalisé pour désengorger les zones de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, réduisant ainsi les tensions liées à l’accès aux ressources. « Avoir un périmètre avec un forage pastoral est une bonne chose, car cela permet de mieux gérer les activités agricoles et pastorales », insiste le Directeur provincial en charge de l’agriculture du Kourittenga.La synergie entre services techniques, autorités locales et communautés est l’un des piliers du succès de ces aménagements. Des conflits fonciers mineurs ont été rapidement résolus grâce à l’engagement des leaders locaux, sans intervention directe d’Enabel. « Cela montre que les communautés s’approprient réellement le projet », se réjouit Baogoam Kaboré. L’implication communautaire se traduit aussi par la méthode HIMO (Haute intensité de main-d’œuvre), qui permet à la population de participer activement aux travaux tout en générant des revenus immédiats.Les femmes en première ligneDans les champs de Dassoui comme à Mogtédo et Tintogo, ce sont les femmes qui donnent le rythme. Mme Ouandaogo Sabine, est l'une des 300 femmes engagées à Dassoui. Elle témoigne avec fierté : « Avant, nous achetions du riz pour la consommation. Aujourd’hui, grâce à Enabel, nous produisons notre propre riz, ce qui nous permet de scolariser nos enfants et de résoudre plusieurs problèmes familiaux. »Même son de cloche à Mogtédo où Mme Rose Tapsoba confie : « Nous sommes environ 160 femmes à creuser les diguettes. Depuis l’an passé, Enabel nous aide, et cela a changé notre quotidien. »Le programme ne s’arrête pas au riz. Après la récolte, 15 ha de périmètres maraîchers irrigués permettront une culture hors saison, maximisant l’utilisation des terres aménagées.  Les bas-fonds rizicoles abritant ces périmètres maraichers offrent des alternatives d’irrigation, d’appoint ou de complément pendant les poches de sècheresse ou d’arrêt précoce des pluies en compagne hivernale.Un investissement durable Il s’agit d’un investissement dans l’avenir rural du Burkina Faso. Enabel s’inscrit dans une démarche de durabilité et dans une approche territoriale intégrée, visant à responsabiliser les acteurs et à transférer les compétences aux services techniques locaux pour assurer le suivi et la pérennisation des infrastructures mises en place. Mr Adama Oubda, président du Comité Villageois de Développement (CVD) de Dassoui, résume bien l’état d’esprit des bénéficiaires : « Enabel a mis les moyens, à nous maintenant de jouer notre rôle. Nous ramassons les cailloux, nous creusons, car c’est notre village qui en bénéficiera. »En route vers l’autosuffisance alimentaireÀ travers cette initiative, la Belgique, via Enabel, démontre son engagement constant auprès des communautés rurales burkinabè. Au-delà de l’appui matériel, c’est une nouvelle dynamique de transformation agricole qui est en marche, mobilisant hommes, femmes, autorités et partenaires techniques autour d’un objectif commun : produire plus et mieux, pour nourrir le Burkina Faso. Et si les pluies de cette saison 2025-2026 tiennent leurs promesses, le rêve d’une souveraineté alimentaire portée par les communautés locales pourrait bien devenir réalité.


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    Burkina Faso BFA23005

  • Première session 2025 du Conseil de Santé du District de Boromo : Vers une gouvernance sanitaire renforcée

    Burkina Faso : Vers une gouvernance sanitaire renforcée


    Geoffroy ZONGO | 23/07/2025

    La première session ordinaire du Conseil de Santé du District (CSD) de Boromo s'est tenue sous la présidence du Haut-Commissaire de la province des Balés le 10 juin 2025. Cette rencontre a réuni 75 acteurs clés du secteur de la santé, parmi lesquels des autorités locales, des responsables de structures sanitaires, des représentants d'ONG et des leaders communautaires. Organisée dans la salle de conférence du Relais Touristique de Boromo, la session a retenue de l'appui du projet « Lasso Santé », mis en œuvre par Enabel dans le cadre du programme de l'axe OKDB, financé par l'Union européenne.Bilan à mi-parcours et perspectivesLes travaux ont permis de faire le point sur les réalisations à mi-parcours du plan sanitaire annuel, autour de thématiques majeures comme la cartographie épidémiologique ; la lutte contre le paludisme ; l'audit des Comités de gestion (COGES) ; le bilan 2024 et les perspectives 2025 du projet Lasso Santé ainsi que la problématique préoccupante de l'endettement des centres de santé.Des avancées notablesLes participants·es ont salué les progrès réalisés, notamment en matière de numérisation et de réformes réglementaires : harmonisation des plateformes de saisie, actualisation des textes juridiques, etc. Ces avancées témoignent d'une volonté affirmée de moderniser la gouvernance sanitaire et de renforcer la transparence.Une vision à plusieurs horizonsCette vision s’inscrit dans plusieurs horizons : à court terme, elle prévoit la mise en place d’un réseau local de veille et de coordination ; à moyen terme, elle vise à renforcer les COGES pour une gestion plus rigoureuse des ressources ; et à long terme, elle ambitionne de bâtir progressivement un système de santé plus équitable, résilient et durable, au service de toutes et tous.Cette session marque un tournant décisif dans la dynamique de transformation du système de santé local, portée par un engagement collectif fort et un suivi rigoureux des actions.


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    Burkina Faso BFA23002