Dans le cadre du programme RIMFIL financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel, 295 organisations, dont des coopératives et des bénéficiaires individuels, ont reçu des subventions pour développer trois filières stratégiques : le maraîchage, la décrue et la production laitière. Ces subventions visent à renforcer la résilience des communautés rurales et à promouvoir des moyens de subsistance durables dans quatre régions du sud de la Mauritanie : Assaba, Guidimakha, Hodh El Gharbi (HEG) et Hodh El Chargui (HEC).
Répartition des bénéficiaires par filière
Les investissements se sont concentrés sur les trois filières prioritaires du programme, répondant aux besoins et au potentiel de chaque région :
- Maraîchage : 104 organisations ont misé sur cette filière, réparties principalement dans les régions d’Assaba (40 bénéficiaires) et de Guidimakha (39 bénéficiaires), pour valoriser les cultures diversifiées et améliorer la sécurité alimentaire locale.
- Décrue : La filière décrue a attiré le plus grand nombre de bénéficiaires avec 110 organisations, dont 50 dans l’Assaba et 28 dans le Guidimakha, permettant aux agriculteurs de maximiser les récoltes durant la saison des pluies et de diversifier leurs productions.
- Lait : 81 bénéficiaires, avec une forte concentration dans Guidimakha (35) et Assaba (19), se sont tournés vers cette filière pour améliorer la production laitière, valoriser les élevages et créer de nouvelles opportunités de revenus.
Un soutien pour dynamiser les économies localesLa répartition régionale des bénéficiaires témoigne des dynamiques locales et des choix stratégiques des agriculteurs et éleveurs. En Assaba, 109 bénéficiaires ont investi dans les trois filières, suivis de Guidimakha avec 102 bénéficiaires. Les Hodh El Gharbi et Hodh El Chargui comptent respectivement 43 et 41 bénéficiaires. En ciblant ces régions vulnérables, le programme RIMFIL contribue à l'essor des économies locales et au renforcement de la sécurité alimentaire dans les zones rurales. Ce soutien offre aux producteurs les moyens d’optimiser leurs pratiques, d’accroître leur productivité et d’adopter des techniques plus résilientes face aux défis climatiques et aux contraintes économiques.