Programme de Désenclavement dans le Kasaï-Oriental (PRODEKOR)

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La réhabilitation du bac de Kasansa: une bouée de sauvetage pour la population

  • La réhabilitation du bac de Kasansa: une bouée de sauvetage pour la population

Depuis plusieurs années, les paysans riverains du territoire de Tshilenge éprouvaient des difficultés à évacuer leurs produits agricoles vers les territoires de Ngandajika, Kabinda et autres. Les routes de desserte agricole et surtout le bac de Kasansa étaient dans un état de délabrement absolu. Cette situation a conduit les paysans à se rabattre sur une agriculture de subsistance destinée essentiellement à la consommation familiale et à l’échange local, avec comme conséquence majeure la diminution de la production agricole et par ricochet la chute des revenus des paysans. Cette situation a plongé la population dans un état de précarité et d’incertitude.

Considérant l’urgence et la nécessité d’intervenir, PRODEKOR s’est investie dans la réhabilitation du bac de Kasansa. Notamment toutes les tôles de fond, des tableaux, de pont et des murailles des flotteurs endommagées ont été remplacées par des nouvelles tôles. Pour récupérer la ligne de flottaison du bac, les agrafes inférieures ont été remplacées par des chapes et pivots. Cette réhabilitation avait pour objectif de sortir les communautés de l’extrême pauvreté et les appuyer à revitaliser leurs activités économiques, notamment l’agriculture.

Le bac opère sur l’axe Lukalaba-Ngandajika, distance de 120 mètres. Sa capacité est de 20 tonnes et la coque est composée de flotteurs préfabriqués et assemblés sur place. Il mesure 14 mètres de longueur et plus que 5 mètres de large. 

A cause de cette réhabilitation, les échanges ralentis depuis plusieurs années entre Lukalaba et Ngandajika sont relancés de plus belle, de quoi faciliter l’évacuation des produits, booster avec vigueur les activités agricoles de part et d’autres de la rivière Luilu et par là contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations.

De ce fait, il est vivement sollicité à la population et aux autorités d’assurer une gestion rationnelle de cet équipement communautaire afin d’en pérenniser les acquis. Cette gestion consiste, entre autres, du respect du tonnage indiqué, l’entretien du bac, etcetera. Les travaux ont couté près de 150 000 USD et ont duré 7 mois. 

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