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La ville de Mbuji-Mayi a accueilli, ce mardi 25 novembre 2025, la cérémonie officielle de lancement de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. C’est à l’esplanade de la Mairie que s’est tenue cette activité marquante, précédée d’une caravane motorisée animée par la fanfare kimbanguiste. Autorités locales, partenaires techniques et financiers (PTF) et acteurs société civile ont pris part à ce moment fort de mobilisation citoyenne.Au nom des PTF, Enabel, à travers son projet LVSI (Lutte contre les Violences Sexuelles et l'Impunité), a livré un message saisissant sur l’ampleur des violences basées sur le genre dans la province, mettant en exergue la vulnérabilité particulière des enfants et la fréquence des violences perpétrées dans des cadres proches : écoles, familles, communautés. Les données validées de 2024 révèlent une situation préoccupante dans la province : 56 % des cas de violences sexuelles impliquent des enfants âgés de 0 à 17 ans, tandis que 54 % de l’ensemble des cas rapportés sont des viols. Par ailleurs, 60,7 % des survivantes prises en charge ont pu bénéficier du kit PEP, un traitement d’urgence indispensable pour prévenir les infections, notamment le VIH, après une agression sexuelle. Un appel clair à l’action a été lancé pour briser le silence et renforcer les mécanismes de prévention.L’un des temps forts de la cérémonie a été le geste collectif d’engagement : chaque participant a apposé sa main peinte en orange sur une nappe blanche, symbole d’un engagement individuel et communautaire à mettre fin aux violences. Le Ministre provincial en charge du Genre, assurant l’intérim, a lancé officiellement la campagne, saluant l'appui de Enabel dans la lutte contre les Violences sexuelles à Mbuji-Mayi et la synergie entre le gouvernement provincial, les partenaires et les forces vives de la société pour faire reculer durablement les violences faites aux femmes et aux filles au Kasaï-Oriental. Doudou Kajangu
La mission de la délégation du Ministère National de l'Agriculture et de la Sécurité Alimentaire (MINASA) dans les provinces du Kasaï Oriental et de la Lomami s'est achevée dans un climat marqué par la collaboration et la concertation entre les parties représentent le secteur agricole. Pendant plusieurs jours, la délégation a participé aux restitutions des diagnostics agraires réalisés dans les deux provinces ainsi qu'aux échanges sur les systèmes d'appui-conseil agricole. Elle a également assuré la vulgarisation de la Politique de l'Agriculture Durable et travaillé sur le développement institutionnel du secteur. L'objectif principal de cette mission consistait à suivre l'évolution des activités d'Enabel dans le secteur agricole au Kasaï Oriental et à la Lomami, tout en évaluant l'état d'avancement des Conseils Consultatifs Provinciaux de l'Agriculture (CCPA) et la progression de l'élaboration des stratégies provinciales de développement agricole. Les travaux ont réuni un large éventail d'acteurs du secteur agricole. Ils ont fait l'objet de plusieurs recommandations, notamment la redynamisation du CCPA afin d'améliorer la coordination locale. Les ateliers ont été officiellement ouverts par les Gouverneurs ad intérim des deux provinces. La mission a également été ponctuée de visites de terrain, allant des Champs Écoles Paysans aux Associations Villageoises d'Épargne et de Crédit (AVEC), en passant par les pépinières, permettant à la délégation d'apprécier les avancées concrètes sur le terrain. Cette mission s'inscrit dans le pilier 4 de l'intervention d'Enabel, qui vise à renforcer l'appui institutionnel au niveau central auprès du Ministère National de l'Agriculture et de la Sécurité Alimentaire. Gloria Mpemba
Clôturée le samedi 1er novembre 2025 à l'hôtel Le Château d'Or à Mbuji-Mayi, une formation de six jours a réuni 26 prestataires de santé issus de 12 zones de santé urbaines et rurales du Kasaï Oriental. Organisée avec l'appui technique de la Division Provinciale de la Santé à travers les programmes spécialisés PNSA, PNSR et le CISM (Centre Intégré des Services Multisectoriels) de la zone de santé de Dibindi, et le soutien financier du projet LVSI d'Enabel, cette session visait à renforcer les capacités sur la prise en charge médicale des survivant·e·s de violences basées sur le genre (VBG) et à promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents·e·s. Les prestataires formés appliqueront désormais les protocoles actualisés dans leurs structures respectives afin d'assurer un meilleur accueil, une prise en charge intégrée et un suivi de qualité. La Division provinciale de la Santé (DPS), en collaboration avec ses programmes spécialisés, la Division du Genre et le projet LVSI de Enabel, prévoit des supervisions conjointes ainsi que des renforcements complémentaires pour garantir la pérennité et la qualité des services fournis aux populations de Mbuji Mayi et ses environs. Doudou Kajangu
Dans le cadre des efforts de prévention des Violences Basées sur le Genre (VBG) en milieu scolaire, une rencontre a été organisée à Kinshasa, dans la zone éducative du Mont-Amba, au bénéfice de dix nouvelles écoles membres de l’ASSONEPA (Association Nationale des Écoles Privées Agréées), avec l’appui du projet LVSI (Lutte contre les Violences Sexuelles et l’Impunité) implémenté par Enabel. Cette initiative vise à impliquer directement les élèves et les enseignants dans la mise en place de mécanismes durables pour détecter, prévenir et gérer les cas de VBG au sein des établissements scolaires.Clubs Genre et mécanismes de gestion des plaintes opérationnelles En plus de la mise en place des clubs, l'atelier a permis de 36 anciens membres d'écoles à la gestion des plaintes, afin de garantir un mécanisme d'écoute, de signalisation et de traitement des cas de violences. À l'issue de cette activité, les 10 nouvelles écoles ciblées bénéficient désormais chacune d'un Club Genre actif et d'un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP). Ces outils offrent un cadre sûr aux élèves pour dénoncer les abus et promouvoir des comportements responsables au sein de la communauté scolaire.Doudou Kajangu
Un besoin exprimé sur le terrain À la suite des sessions de formation sur la déontologie professionnelle et le traitement des affaires liées aux violences basées sur le genre (VBG) organisées l'année dernière dans les provinces du Kasaï-Oriental, du Sud-Ubangi, de la Tshopo et de Kinshasa, plusieurs magistrats et auxiliaires de justice avaient exprimé un besoin de renforcement de capacités. Ils souhaitaient être mieux outillés pour faire face à la complexité croissante des infractions liées aux VBG, en particulier les violences sexuelles. Face à cette demande, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), avec l'appui d'Enabel à travers son projet Lutte contre les Violences Sexuelles et l'Impunité (LVSI), a élaboré un module enrichi de formation sur les VBG, avec pour ambition de le diffuser largement à travers les ressorts judiciaires du pays. Un atelier stratégique à Mbanza-NgunguC'est dans ce contexte qu'un atelier de formation des formateurs s'est tenu à Mbanza-Ngungu, du 2 au 9 novembre 2025. Il a réuni un groupe de magistrats civils et militaires sélectionnés pour leur expertise et leur engagement dans les différentes provinces d'intervention du projet LVSI. L'objectif était de leur transmettre à la fois les contenus du nouveau module validés et les compétences pédagogiques nécessaires pour animer à leur tour des sessions de formation à l'échelle nationale. L'atelier a permis de constituer un vivier de formateurs qualifiés, capables de relayer la formation dans leurs juridictions respectives et de contribuer à la réduction de l'impunité en matière de VBG. Grâce au guide du formateur produit préalablement, les participants ont acquis des outils concrets pour mieux comprendre, enseigner et traiter les affaires de VBG. Le rapport final de l'atelier a été validé, marquant une étape clé dans la stratégie nationale de formation continue du CSM. Un impact durable sur toute la chaîne de justiceCette initiative fait partie d'une stratégie globale de lutte contre les violences basée sur le genre. Elle vise à former, à terme, les magistrats, les officiers de police judiciaire, les professionnels de santé, les auxiliaires de justice et les acteurs de la société civile. En renforçant les compétences dès le départ, cet atelier aide à mieux protéger les victimes et à rendre la justice plus attentive aux questions de genre, conformément aux besoins exprimés sur le terrain et aux engagements pris par la RDC. Doudou Kajangu
Le projet d’appui à l’alphabétisation et au développement du leadership féminin ont été officiellement lancé le 07 octobre 2025 à Mbujimayi (Kasaï Oriental) et le 22 octobre 2025 à Kabinda (Lomami), avec un objectif commun: Renforcer les capacités des populations rurales, en particulier les ménages agricoles vulnérables et les organisations paysannes de base, avec une attention particulière portée à l’autonomisation des femmes.L’alphabétisation, un levier essentiel pour l’autonomie et le leadership féminin au sein des communautésPour un accès facile à l’information, une meilleure participation à la vie communautaire et une gestion efficace des activités génératrices de revenus, de nouveaux espaces d’apprentissage ont été établis afin de permettre aux femmes rurales d’acquérir des compétences de base en lecture, écriture et calcul dans plusieurs localités.En parallèle, des formations dédiées au leadership féminin ont été lancées pour encourager les femmes à prendre davantage de responsabilités au sein des organisations paysannes et des instances locales. Ces sessions renforcent la confiance en soi, les capacités de prise de décision, ainsi que les compétences en gestion et en communication.Un impact sur 1 500 femmes ruralesAu terme de cette initiative visant à renforcer la résilience des communautés rurales tout en promouvant l’égalité de genre, 1 500 femmes rurales ciblées, soit 750 par province, auront consolidé leurs compétences, retrouvé leur autonomie et seront mieux équipées pour contribuer activement au développement socio-économique local.Ces actions sont déployées en partenariat avec HPP-Congo dans le Kasaï-Oriental et la Commission Justice Paix et Sauvegarde de la Création de l’ECC (ECC/JPSC) dans la province de la Lomami. Elles s’inscrivent dans le cadre du projet Agriculture d’Enabel afin d’accompagner la professionnalisation agricole et l’autonomisation des acteurs ruraux dans la région.
Sous le thème « Femmes et filles du Sud-Ubangi, gardiennes de la paix et de la Terre », la Journée internationale de la femme rurale, célébrée en collaboration avec la Division du Genre et avec l'appui du projet Agriculture, a mis en lumière le rôle central des femmes dans le développement durable de la province. Ces femmes, véritables actrices de la résilience agricole et économique, occupent une place déterminante dans la vie communautaire. Aujourd'hui, 30 % des 332 agri-entrepreneurs accompagnés sont des femmes, et près de 2.500 d'entre elles participent activement aux Champs Écoles Paysans. « Les femmes sont très présentes dans les associations villageoises d'épargne et de crédit. C'est une manière pour elles de rester solidaires », souligne Rose Bodisa , animatrice de genre à Enabel. La Cheffe de Division du Genre, Madame Charlie Mateso , a rappelé la responsabilité et la force des femmes rurales : « Quand on est gardienne, on veille et prend soin de ses biens les plus précieux, tels que la famille, la communauté, mais surtout la terre. » Elle a également invité les hommes à s'impliquer davantage, affirmant que « le travail fait à deux est toujours plus rentable ». Cette journée a été l'occasion pour Enabel de réaffirmer son engagement à soutenir le leadership féminin tout au long de la chaîne de valeur agricole, tout en encourageant une masculinité positive au sein des communautés rurales.
La ville de Mbujimayi a vibré en fin août au rythme de la première édition du Festival Elongo , une initiative du projet Jeunesse Créative d'Enabel. Lancé par la Bourgmestre Blandine Ngondo , l'événement a rassemblé plus de 1.500 participants, confirmant l'engouement de la jeunesse kasaïenne pour la culture et la création. Au cours de la compétition, les candidats ont pris part à un boostcamp de formation de trois jours, alliant renforcement de capacités et accompagnement artistique. Au total, 261 jeunes talents sont affrontés dans cinq disciplines artistiques, reflétant la richesse et la diversité de la scène locale. Le Chef de programmes d'Enabel, Léandre Lakoande , a salué l'esprit du festival : « Enabel croit en une culture qui ressemble et rassemble, et en une jeunesse qui transforme le Congo par sa créativité. » À l'issue des concours, un lauréat par catégorie a été sélectionné pour représenter la ville à la finale nationale à Kinshasa. Le vainqueur de la section musique, Gost 47, s'est dit honoré : « Je suis très content d'avoir remporté le concours de musique. Le festival a été très bien organisé, les coachs étaient excellents et nous avons énormément appris. Merci à Enabel pour cette initiative et pour tout ce qu'elle fait pour la ville de Mbujimayi. » Portant un nom qui signifie « ensemble », Elongo a offert une véritable plateforme d'expression et de valorisation pour la jeunesse de Mbujimayi, réaffirmant son rôle central dans le développement culturel et social de la région. Prochaine étape : Kisangani, où le festival poursuivra son aventure au cœur de la créativité boyomaise.
À l'occasion de la Journée mondiale du nettoyage des rivières (célébrée le 20 septembre), le mouvement River Cleanup a organisé, le 18 octobre 2025, une matinée de nettoyage de la rivière Karavia à Lubumbashi. Soutenue par notre projet Participation citoyenne et gouvernance locale, l'activité a réuni plusieurs partenaires, dont les agents des mairies de Lubumbashi et Kolwezi, Africa Best et Creation Hub. Cette initiative environnementale s'est inscrite dans une démarche éducative et collective, inspirée des principes des 3R : Réduire, Revaloriser, Recycler. Agir pour la nature et sensibiliser la communautéL'objectif de l'action était double : collecter les déchets plastiques qui polluent la rivière et sensibiliser la population à la protection et au respect des cours d'eau. « Les plastiques obstruent les rivières, appauvrissent les sols et détruisent la biodiversité locale », a rappelé Gédéon Ngoma , PDG d'Africa Best, soulignant l'urgence d'un changement de comportement collectif face à la pollution. Des résultats concrets sur le terrainAu total, 18 sacs de déchets plastiques, pesant environ 10 kg chacun, ont été collectés, triés et recyclés grâce à la collaboration des partenaires présents. Cette action contribue à la promotion d'une économie circulaire locale, où les déchets plastiques sont revalorisés au lieu d'être abandonnés dans la nature. Un mouvement qui s'étend dans la régionL'opération de Lubumbashi fait suite à une initiative similaire rappelant à Kolwezi le 11 octobre 2025, témoignant d'un engagement croissant des citoyens et des organisations locales dans la préservation des ressources naturelles. Ces actions concrètes rappellent que la lutte contre la pollution plastique est désormais une préoccupation partagée par toute la communauté, mobilisée pour un environnement plus propre et durable.
Une approche innovante pour la santé maternelle et infantile Du 7 au 10 octobre 2025, 37 participantes, dont 21 femmes, ont pris part à une session de formation dédiée à la promotion de la santé reproductive et à la réduction de la mortalité maternelle dans la province de la Tshopo. Cette initiative, baptisée « École des Maris », place les hommes au cœur du changement social et sanitaire. Inspirée de modèles réussis en Afrique de l'Ouest, elle vise à renforcer la santé maternelle et infantile en favorisant une implication active des hommes dans la vie familiale et communautaire. Un site pilote à Isangi pour une phase-test de 15 mois La zone de santé d'Isangi a été retenue comme site pilote pour une phase-test de 15 mois. Les participantes y ont été outillées sur les normes nationales en matière de santé reproductive, afin de mieux comprendre leur rôle dans la prévention des risques liés à la maternité et dans le soutien aux femmes. L'ambition est claire : bâtir un réseau solide d'hommes engagés, véritables piliers du bien-être familial et communautaire. Des hommes, ambassadeurs du changement social À travers cette approche, les hommes formés deviennent des ambassadeurs de l'égalité et du bien-être familial. Accompagnés et encadrés, ils agissent comme relais communautaires, s'engageant à transformer les normes sociales néfastes et à favoriser un dialogue inclusif autour de la santé, de la parentalité et du respect mutuel. Une initiative portée par des acteurs engagés Cette initiative est mise en œuvre par Expertise pour l'Humanitaire et le Développement (EHD) et Sociale, en partenariat avec notre projet Santé et Protection sociale en Santé. Elle s'inscrit dans une logique de renforcement communautaire visant à bâtir des familles plus fortes et solidaires. Vers un réseau élargi de champions masculins Après Isangi, la séance s'est poursuivie à Kisangani, dans l'optique d'étendre le réseau des champions masculins et de consolider les efforts pour une meilleure santé maternelle et infantile dans toute la Tshopo.
Un rassemblement national pour l'égalité La ville de Mbuji-Mayi a accueilli, du 12 au 14 septembre 2025, la 8ᵉ édition du Forum national du Genre, un rendez-vous majeur réunissant des ministres, experts et représentants venus de 24 provinces. Placée sous le thème « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit », cette rencontre, soutenue par Enabel, a permis de dresser un état des lieux des avancées et de proposer des actions concrètes pour renforcer les droits des femmes en République Démocratique du Congo. Les débats ont notamment salué la note circulaire du ministère de l'Éducation nationale (n°MINEDU-NC/SG/80/DPVC/00/2345/2025 du 14 juillet 2025), garantissant le droit à l'éducation pour les élèves enceintes. Cette mesure inclusive constitue un signal fort pour l'égalité des chances et appelle à un dialogue communautaire renforcé autour de la place des jeunes filles dans l'école et la société. Des recommandations structurantes pour un changement durable Les assises ont abouti à des recommandations clés visant à accélérer la transformation sociale et institutionnelle. Parmi les priorités identifiées : l'intégration de la masculinité positive dans les curricula scolaires ; la redynamisation des structures d'appui comme les Centres Intégrés de Services Multisectoriels (CISM) ; la promotion de l'autonomisation économique des femmes et de leur leadership local. Ces recommandations traduisent une volonté commune de lutter efficacement contre les inégalités et les violences basées sur le genre, tout en favorisant une gouvernance plus équitable et inclusive. L'engagement concret d'Enabel sur le terrain Partenaire clé du secteur, Enabel aligne déjà ses actions sur ces priorités nationales. La réhabilitation du CISM de Dibindi en est une illustration concrète. « Avant… les cas n'arrivaient pas à l'hôpital. Après les formations avec Enabel, nous avons enregistré 59 cas en 2023, 200 en 2024 », témoigne le médecin chef de zone. Cette approche genre transversale, intégrée dans tous les projets de l'agence, renforce la prévention, l'accès aux services essentiels et la participation des femmes dans les processus de décision. Elle consolide ainsi le rôle d'Enabel en tant que partenaire stratégique pour un développement durable et inclusif en RDC.
Lancement officiel de la campagne 2025-2026 Le 1er septembre 2025, la Direction provinciale de l'Éducation du Kasaï-Oriental, avec l'appui d'Enabel, a lancé la campagne de rentrée scolaire 2025-2026. La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim Joachim Kalonji Tshibumba, a réuni les autorités éducatives, les enseignants, les parents et plusieurs partenaires du secteur. Tous ont appelé à une mobilisation générale pour assurer la réussite scolaire des élèves. Des messages forts pour un avenir meilleur Dans son allocution, le Gouverneur a rendu hommage au rôle essentiel des enseignants : « Par votre dévouement, vous transformez chaque salle de classe en lieu d'espoir. » S'adressant aux parents, il a rappelé que : « L'avenir de nos enfants passe par l'école. » Ces paroles ont résonné comme un appel à la responsabilité partagée, rappelant que l'éducation est l'affaire de tous.Un engagement concret pour l'accès à l'éducation Pour renforcer cet engagement, Enabel a annoncé la distribution de 3 500 kits scolaires, visant à améliorer l'accès et la rétention des élèves dans les écoles publiques. « Ensemble, nous pouvons lutter contre l'abandon scolaire et bâtir une société plus prospère », a déclaré Léandre Lankoandé , représentant d'Enabel, insistant sur la nécessité d'un effort collectif et durable.Une rentrée sous le signe de l'espoir et de la solidaritéLa cérémonie a été précédée d'une caravane motorisée à travers les rues de Mbuji-Mayi, symbolisant la joie et l'enthousiasme des élèves et enseignants pour cette nouvelle année. Elle s'est clôturée par une remise symbolique de kits scolaires et des témoignages de parents reconnaissants, marquant un départ dynamique pour l'année scolaire 2025-2026.
Au Sud-Ubangui, près de 40 % des filles abandonnent l'école chaque année pour des raisons liées à leur genre : mariages précoces, stéréotypes persistants, difficultés économiques ou encore manque d'hygiène menstruelle. Face à ces défis, le projet Éducation de base d'Enabel a mis en place des clubs ADODEV dans 26 écoles de la province. Ces espaces de dialogue offrent aux adolescentes un lieu d'écoute, de soutien et d'apprentissage, afin de prévenir l'abandon scolaire et de renforcer leur confiance en elles. Des espaces de dialogue pour comprendre et agir « Nous avons compris que celles qui quittent l'école ne le font pas brusquement, mais après une accumulation d'absences. Dans ce club, nous abordons les sujets qui sont à l'origine de ces absences », explique Olivier Bofio Mololo, enseignant et encadreur des jeunes au Lycée technique Esengo. Grâce à ces discussions, les élèves identifient les causes profondes de leurs difficultés et trouvent ensemble des solutions concrètes pour poursuivre leur scolarité.Des résultats encourageants Les effets sont déjà visibles : la province enregistre une hausse de 13 % des effectifs féminins dans les écoles appuyées par le projet. « Entre filles, nous avons partagé nos pratiques pour survivre à nos périodes menstruelles. Même si je ne peux pas toutes les appliquer, je sais que je peux m'adapter autrement. J'ai compris aujourd'hui que, même si les menstruations sont une période difficile, elles ne doivent pas m'empêcher d'aller à l'école », confie Boyoko , élève de 7ᵉ au Lycée technique Esengo. Un environnement scolaire plus protecteur et inclusif Avec le soutien du projet LVSI, les clubs ADODEV abordent également des thématiques essentielles comme la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre. Ces initiatives contribuent à créer un environnement scolaire plus protecteur, équitable et inclusif, où chaque fille peut apprendre, s'épanouir et rêver d'un meilleur avenir.
L'accompagnement de notre projet Agriculture dans le territoire de Ngandajika commence à porter ses fruits. Quatre éleveurs porcins enregistrent des résultats remarquables, avec au total 83 porcelets nés au cours des dernières semaines du mois de septembre. Chaque éleveur a obtenu d'un appui complet : huit (8) porcelets, des géniteurs, des entrants agricoles, ainsi que des formations et un suivi technique réalisé en collaboration avec l'Inspection Provinciale de la Pêche et de l'Élevage de la province de la Lomami (IPPEL). Des éleveurs engagés et inspirants « J'ai reçu 4 truies et 1 verrat pour commencer mon élevage. Aujourd'hui, mon cheptel compte 32 porcs, dont 27 porcelets. J'ai pu agrandir ma porcherie. Cet appui m'a redonné espoir et incite toute la communauté à investir dans l'élevage porcin », témoigne Miba Ilunga , l'un des bénéficiaires. Au total, les 15 porcs initialement octroyés ont permis de constituer un bétail de 98 têtes, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à améliorer les revenus des ménages bénéficiaires.Un levier d'entrepreneuriat et de résilience rurale Ces résultats illustrent la transformation progressive de l'écosystème agricole local, où l'entrepreneuriat devient un levier de développement inclusif. En stimulant la production locale et en valorisant les filières d'élevage, le projet favorise une autonomie économique durable des agriculteurs et des éleveurs de Ngandajika.
Du 18 au 20 septembre 2025 , les membres du Conseil Consultatif Provincial de l'Agriculture (CCPA) de la Lomami se sont réunis à Kabinda pour élaborer leur feuille de route et leur règlement intérieur . Facilitée par notre projet Agriculture dans la province, cette session visait à doter le conseil d'un cadre opérationnel clair et participatif , permettant de mieux coordonner les acteurs du secteur et de définir une vision provinciale commune pour le développement agricole. Des priorités partagées pour dynamiser le secteur Les travaux ont permis d'identifier plusieurs axes prioritaires , parmi lesquels : le renforcement du dialogue entre les services techniques, les organisations paysannes et les partenaires ; la capitalisation des bonnes pratiques locales pour en inspirer d'autres acteurs du territoire ; la mise en place de mécanismes de coordination durable pour améliorer la gouvernance du secteur agricole. Un règlement participatif et inclusif L'un des résultats majeurs de cette rencontre est l'adoption d'un règlement intérieur participatif , définissant clairement les rôles , responsabilités et règles de fonctionnement du CCPA. Présidée par le Ministre provincial de l'Agriculture , cette étape marque un tournant décisif vers une gouvernance agricole plus inclusive , ancrée dans les réalités locales et tournée vers le développement durable des territoires ruraux .