Affichage de 180 à 195 sur 2691 actualités
Lors de la 47ᵉ édition du WorldSkills International (WSI), tenue à Lyon, en France, du 10 au 15 septembre 2024, la République démocratique du Congo a officiellement rejoint l'organisation en tant que 87ᵉ membre. Ce moment historique marque une avancée significative pour la promotion de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en RDC .Le WSI, plateforme mondiale qui réunit plus de 1400 jeunes compétiteurs dans 62 métiers, est un événement phare célébrant l’excellence et l’innovation dans les compétences professionnelles. Pour cette édition, la RDC a dépêché 10 experts nationaux dans des métiers tels que la maçonnerie, le web technologique, le service en salle, l’automobile, la soudure, le fashion design, la menuiserie, la technologie automobile, l’installation électrique et la coiffure. Leur mission : acquérir une expertise sur l’organisation et les exigences d’une compétition internationale. C’est lors de l’Assemblée générale de WorldSkills que la déléguée technique de la RDC, Léonie Muyombe, a présenté le dossier d’adhésion, validé par les membres. À cette occasion, un certificat de membre a été remis à la RDC, consacrant officiellement son intégration au WSI. Le parcours de la RDC avec WorldSkills a commencé en 2017 à travers le Salon des Métiers et de la Formation (SMF) à Lubumbashi, réalisé avec le soutien de WorldSkills Belgium. Aujourd'hui, ce projet évolue pour devenir WorldSkills DR Congo, porté par notre programme FEE (Formation, Emploi et Entrepreneuriat).Cette adhésion renforce la position de la RDC sur la scène internationale des métiers et représente un levier pour développer une main-d'œuvre qualifiée. Elle témoigne également de l'engagement du pays à valoriser l’enseignement technique et professionnel comme moteur de développement et de compétitivité. La RDC se prépare désormais à organiser ses propres compétitions nationales pour inspirer les jeunes talents et promouvoir l’excellence dans les métiers.
À l’occasion de la Journée internationale de la coopération technique internationale, la Police Nationale Congolaise (PNC) a honoré plusieurs partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi que des personnalités ayant joué un rôle clé dans le processus de réforme de la PNC.Parmi les récipiendaires, le Programme d’Appui à la Réforme de la Police (PARP III), exécuté depuis 2022 jusqu’à 2025, a été distingué pour ses contributions significatives. L’agence belge de développement (Enabel), responsable de la mise en œuvre du programme, a également été reconnue pour son engagement. Un certificat a été décerné à DCAF, partenaire stratégique, ainsi qu’à Césaire Rasamoelina, chef de projet PARP III, pour son leadership dans la conduite de ce programme ambitieux. Ces distinctions soulignent l’impact du PARP III dans la transformation et la professionnalisation de la PNC, en renforçant ses capacités institutionnelles et opérationnelles pour mieux servir la population congolaise. Ce geste de reconnaissance témoigne du rôle crucial de la coopération technique internationale dans le renforcement des institutions et de la gouvernance en RDC, tout en consolidant les partenariats pour un avenir plus sécurisé et inclusif.
Du 18 au 20 septembre 2024, la Coordination KorLomSan a organisé un atelier de formation destiné à renforcer les capacités en suivi, évaluation et géomatique de 18 agents issus de divers projets. Animée par l’expert MEL Serge KALAWU, cette formation a permis aux participants d’acquérir des compétences essentielles pour une gestion de projets plus efficace et basée sur des données fiables.Les agents ont été initiés à l’utilisation d’outils de Suivi, Évaluation et Apprentissage (MEL), à l’analyse des données géospatiales et à l’intégration des technologies géomatiques dans les processus décisionnels. Ces nouveaux savoir-faire leur permettront d’améliorer la planification, le suivi et l’impact des interventions sur le terrain. Cet atlier reflète l’engagement de KorLomSan à renforcer les capacités de son personnel, dans le but d’assurer une meilleure exécution des projets et une réponse adaptée aux besoins des communautés bénéficiaires. En dotant ses équipes d’outils modernes et de compétences avancées, la Coordination contribue à une gestion axée sur les résultats, gage d’un développement durable et d’une efficacité accrue dans l’atteinte des objectifs.
660 acteur·rices outillé·es dans le Centre-EstEnabel, en collaboration avec la Direction regionale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle (DREPPNF) du Centre Est, la Direction Provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle (DPEPPNF) du Ganzourgou a organisé une série d’ateliers de formations(08) au profit des directeurs·trices d’école et de centres d’éveil et d’éducation préscolaire sur le mécanisme de collecte des données statistiques dans les Circonscriptions d’éducation de Base. Les ateliers se sont déroulés entre le 15 Octobre et 06 novembre 2024 dans les communes de Garango, Tenkodogo, Koupela, Pouytenga, Mogtédo, Tensobtenga, Dialgaye et Zorgho au profit de plus de 660 directeurs.tices d’écoles au Centre Est et au Plateau Central. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale 2023-2027 entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso. Ce programme consacre 05 piliers dont celui de l’accès aux services sociaux de base qui regroupe la santé, l’éducation et le Wash. Pour le volet éducation, il s’agit de faire en sorte que « les enfants, en particulier les filles et les plus vulnérables des communautés hôtes et déplacées aient un accès inclusif, équitable et durable à une éducation de qualité ».Cette série d’ateliers de renforcement de capacité des responsables de structures éducatives à la base sur le mécanisme de collecte des données statistiques avait pour objectifs d’outiller les participants à la technique de remplissage des différents outils de collecte des données statistiques, de les familiariser à la technique de contrôle et de vérification de cohérence des différents items des outils de collecte de données statistiques, de partager les bonnes pratiques dans l’exploitation des outils de collecte des données statistiques afin d’obtenir des données de qualité. Ces données constituent des outils d’aide à la prise de décision et à une planification optimale.« A travers des exposés suivis d’échanges, des travaux de groupe suivis de restitutions en plénière, il est attendu de chaque acteur convié à cet atelier une participation active afin d’éclairer au mieux sa lanterne et d’aboutir à un meilleur réinvestissement sur le terrain à l’issue de la session ; toute chose qui va s’en nul doute contribuer à justifier le bien-fondé de cette formation et militer à initier d’autres sessions par l’entremise de bras techniques et financiers de l’éducation comme Enabel. », dixit le DPEPPNF du Boulgou, WAMDAOGO Maurice. Il a exhorté les acteurs à une participation active et assidue afin de mieux s’outiller pour faciliter davantage les collectes de données statistiques dans son ressort administratif. Le DPEPPNF du Boulgou a également souligné que « cela exige avant tout une pleine adhésion à une transition digitale car le navire du numérique navigue à une vitesse crescendo et tout retardataire risque fort bien de rester sur le quai et reverser dans l’analphabétisme du monde tertiaire. »Durant deux jours, les participants·es à chacun de ces ateliers ont pu, à travers des travaux de groupe, des exposés et des partages d’expérience, acquérir des outils capables de faciliter les collectes des données statistiques demandées périodiquement par leur ministère de tutelle et pour les partenaires. A l’issue de cette formation, les participants se disent mieux outillés pour remplir efficacement cette mission qui est de fournir des données statistiques fiables et de meilleure qualité aux autorités en charge de l’éducation. Ils ont également manifesté leur satisfaction de voir leurs capacités renforcées et promettent de réinvestir les connaissances et expériences acquises dans leurs écoles respectives et des les partager à leurs collègues.
Après Isangi, c’est au tour de Mbuji-Mayi d’accueillir ses premiers Champions de la Masculinité Positive. Quinze facilitateurs ont suivi une formation intensive de 10 jours, organisée par Comen_RDC, pour maîtriser la conduite méthodologique des groupes de réflexion d’hommes. Ces facilitateurs auront pour mission de créer et d’animer des espaces de dialogue et de réflexion au sein des communautés de Mbuji-Mayi. L’objectif est clair : promouvoir l’égalité de genre et sensibiliser à la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), en déconstruisant les normes patriarcales néfastes et en encourageant des comportements respectueux et équitables. Cette initiative s'inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation communautaire, visant à transformer les mentalités et à bâtir des communautés inclusives et sans violence. Les Champions de la Masculinité Positive sont appelés à jouer un rôle clé dans cette transformation en agissant comme catalyseurs de changement social. Avec cette formation, Mbuji-Mayi marque un pas important dans la promotion des droits humains et de l’égalité de genre, renforçant ainsi son engagement pour un avenir plus juste et respectueux pour tous.
On November 15, 2024, Enabel's Urban Economic Development Initiative (UEDi), in partnership with the Local Administrative Entities Development Agency (LODA), the Ministry of Infrastructure (MININFRA), and the Rwanda Housing Authority and Bugesera District organised an Urban Walk and workshop to identify projects that will be funded through Belgium-Rwanda bilateral cooperation and EU contribution.The event brought together a diverse group of participants, including local community representatives, Bugesera District authorities, private sector operators, civil society organisations, development partners, and national public institutions involved in local economic development. Through a participatory approach, six key projects were identified for implementation: Nyamata Health Centre, two green public spaces, two affordable housing sites, an urban agriculture development site, the Integrated Crafts Production Centre (ICPC-Agakiriro), and an 8-kilometer urban road network.In today’s rapidly evolving urban environment, involving all stakeholders in decision-making is essential for ensuring urban development initiatives align with community needs and aspirations. Engaging the community not only ensures projects are better suited to the lived experiences of residents but also fosters a greater sense of ownership. In this context, community engagement includes a wide representation of residents, especially less-represented member groups such as youth, women from various social backgrounds, and people with disabilities. Equally important is the inclusion of private sector actors who shape the local urban landscape.To achieve genuine community engagement, it is crucial to acknowledge and address potential power imbalances. Effective participation requires inclusive mechanisms that ensure all voices are heard, not only during the execution of activities but also in the planning and preparation stages.The Urbanisation Project is part of the bilateral programme between Rwanda and Belgium for the 2024-2029 period, with additional funding from the European Union and the Brussels-Capital Region. This programme aims to develop sustainable and attractive cities by improving living conditions for all residents, particularly the most vulnerable, while creating an inclusive, socio-economic, and environmentally sustainable ecosystem that is resilient to climate change.As part of this initiative, the development of socio-economic infrastructure is one of the main outcomes in the two selected satellite cities: Bugesera and Rwamagana in the eastern province of Rwanda. Since these investments are designed to enhance the well-being of urban residents, community participation in prioritising these projects is vital.
Une prévision de 90 tonnes de riz sur une plaine aménagée par Enabel dans le Centre-EstLe 23 octobre 2024, une délégation conduite par Enabel , le Haut-Commissaire du Kourittenga et la Direction Régionale en Charge de l’Agriculture (DRARAH) Centre-Est a tenu une visite commentée sur la plaine rizicole du village de Dassoui dans la commune de Dialgaye. D’une superficie d’environ 20 ha, cette plaine a été aménagée par Enabel au profit de 258 agriculteur·rices qui l’ont exploitée durant la campagne agricole humide 2024-2025, en alignement avec l’Offensive Agropastorale et Halieutique du Gouvernement du Burkina Faso. Ces exploitant·es sont constitué·es essentiellement de femmes, jeunes, hommes et Personnes déplacées internes (PDI). Le riz étant à sa phase terminale de maturation, la visite a été soldée par le premier coup de faucille donné par le Haut-Commissaire marquant ainsi le top départ de la récolte sur la plaine de Dassoui et les autres plaines aménagées (35 ha à Tintogo et Mogtédo dans la région du Plateau Central) par Enabel .Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabè 2023-2027, Enabel en collaboration avec les Directions Régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARAH) du Plateau Central et du Centre-Est, a mis en œuvre l’aménagement de bas-fonds de production rizicole afin de participer pleinement à l’atteinte de la sécurité alimentaire. Trois (3) bas-fonds rizicoles accompagnés par Enabel ont été aménagés au titre de la campagne agricole 2024-2025 dont celui de Dassoui (20ha), Commune de Dialgaye, Province du Kourittenga. Ainsi, Enabel s’aligne et accompagne les initiatives de l’Etat Burkinabè en matière de souveraineté alimentaire, notamment l’Offensive Agropastorale et Halieutique. Au regard des résultats engrangés au cours de cette exploitation pilote de la campagne agricole 2024-2025, il était nécessaire d’organiser ce cadre de partage d’expériences inter-sites et de rendre compte aux autorités et aux populations les défis et les perspectives pour les campagnes à venir. Ainsi, sur les 20ha aménagés, un rendement de 90 tonnes de riz est attendu. Moïse Baogoam Kaboré, chargé du projet chaine de valeur agricole à Enabel : « Notre objectif est de nous aligner sur les priorités et les orientations données par l’État central. Enabel a une approche territoriale intégrée qui vise à faire participer, à co-créer et à collaborer avec les acteurs. Dès la conception, tous les acteurs sont impliqués afin d’apporter une réponse appropriée aux problématiques de la communauté bénéficiaire pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Nous avons vu les résultats, les communautés sont satisfaites et nous sommes aussi satisfaits car notre objectif était de voir la communauté satisfaite ». Les populations de Dassoui sorties nombreuses pour la circonstance n’ont pas manqué d’exprimer leur joie de voir ce site abandonné il y a plus de 10 ans qui donne aujourd’hui des résultats au-delà de leurs attentes. Adama Oubda, Conseillé Villageois de Développement (CVD) de Dassoui : « Il est bien vrai qu’à un moment donné le site n’était plus exploité dû à la tension qui avait été suscitée entre les populations mais aujourd’hui, grâce à Enabel et l’engagement de toute la population villageoise, nous avons repris les activités. J’exhorte les populations à plus de collaboration afin de bénéficier des fruits du projet ». Enabel projette les années à venir, renforcer les acquis de cette campagne à travers l’extension du site, l’amélioration des réalisations suivant le Plan d’Action pour la Filière Riz (PAFR), la réalisation de forages à gros débits pour la production maraichère, la sécurisation foncière, la formalisation suivant la loi OHADA et le renforcement des capacités des acteurs afin de participer pleinement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, ce, avec l’accompagnement des Directions Régionales en charge de l’agriculture du Centre-Est et du Plateau Central.
Le projet Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) est une étape cruciale dans la lutte contre les effets du changement climatique au Mali. En effet, un atelier de restitution et de validation des résultats d'un diagnostic territorial participatif a récemment été organisé dans les communes de Doumba, Koula, Méguétan et Sirakorola. Une démarche participative pour une meilleure compréhensionGrâce à ce diagnostic approfondi, mené en étroite collaboration avec les populations locales et d'autres partenaires, le PTCS a permis de : Identifier les zones les plus vulnérables : Les habitants ont partagé leurs perceptions sur les défis liés au changement climatique, permettant ainsi de cartographier les zones les plus touchées par la dégradation des terres. définir des stratégies adaptées : Les résultats de cette étude ont été présentés lors d'une rencontre rassemblant les communautés locales, les élus et les acteurs de développement. Cette démarche participative a permis de valider les choix des villages qui bénéficieront des actions de restauration des terres et d'entretenir les superficies à restaurer. Favoriser le développement économique : Le PTCS a également identifié les activités génératrices de revenus les plus adaptées aux besoins des communautés, renforçant ainsi leur résilience face aux chocs climatiques. Les résultats de ce diagnostic serviront de base à la mise en œuvre d'actions concrètes de restauration des terres et de développement économique dans 63 villages des quatre communes ciblées. Pour les autres villages non concernés par le projet (60), des actions d'amélioration de la gouvernance via la sécurisation foncière seront menées. Cette approche participative garantit une meilleure appropriation du projet par les communautés locales et favorise sa pérennisation. A travers ces actions, le PTCS démontre que la lutte contre le changement climatique passe par une implication active des populations locales. En combinant expertise technique et approche participative, le projet contribue à renforcer la résilience des communautés sahéliennes face aux défis environnementaux.
Au Niger, où plus de 87 % de la population pratique l’élevage, les agro-éleveurs font face à de nombreux défis : maladies animales, faible productivité, et impacts du changement climatique. Pour y répondre, le projet REPO (Résilience Agro sylvo- pastorale, Ouest Niger), financé par l’UE et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec VSF-Belgium, a introduit les Champs Écoles Agro-Pastoraux (CEAP), un outil innovant de formation et de partage de bonnes pratiques.Depuis leur lancement, 16 CEAP ont vu le jour dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri. Plus de 500 agro-éleveurs, dont 214 femmes, ont appris des techniques efficaces comme le compostage, le Zaï amélioré, et la vaccination contre la maladie de Newcastle. Résultat : une amélioration des rendements agricoles de 50 % et une baisse de la mortalité animale de 30 à 50 %. Ces CEAP favorisent également la solidarité et l’autofinancement grâce aux tontines et aux subventions pour des activités génératrices de revenus. Avec ces résultats prometteurs, les CEAP s’imposent comme un modèle clé pour renforcer la résilience et améliorer les conditions de vie des agro-éleveurs nigériens.
Le contrôle citoyen des services publics était au centre d’un atelier organisé les 12 et 13 septembre 2024 à Lubumbashi. Cette initiative, portée par l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) avec l’appui de notre Programme Participation Citoyenne et Gouvernance Locale, a réuni 45 animateurs issus d’organisations de la société civile, membres du Forum Citoyen (FoCi).L’objectif principal de ces échanges était d’évaluer la quantité et la qualité des services publics offerts par les gouvernants aux citoyens de la Commune Annexe de Lubumbashi. Les participants ont travaillé collectivement à l'élaboration d’un agenda d’actions prioritaires visant à assurer un suivi rigoureux des services publics pour une gouvernance plus transparente et responsable. Ce type de contrôle citoyen est essentiel pour renforcer la participation citoyenne et garantir que les attentes des communautés locales soient entendues et prises en compte par les décideurs. Il permet également de responsabiliser les autorités locales en les incitant à améliorer la prestation des services essentiels, contribuant ainsi au bien-être des populations. Cet atelier marque une étape importante dans la promotion d'une gouvernance participative, où citoyens et autorités travaillent main dans la main pour construire un avenir meilleur et une gestion publique efficace au service de tous.
Le 11 septembre 2024, la ville de Tshikapa a célébré une étape majeure dans le renforcement de la sécurité locale avec l'inauguration de nouveaux bâtiments pour la Police Nationale Congolaise (PNC) et la remise d'équipements modernes. Cet événement, organisé dans le cadre du Programme d’Appui à la Réforme de la Police (PARP III), marque la poursuite des efforts de modernisation entrepris après Bunia et Mbandaka. La cérémonie, tenue en présence du Gouverneur, du Vice-gouverneur, de quatre Ministres provinciaux et de nombreuses autorités locales, reflète l’engagement des parties prenantes à promouvoir une sécurité durable et une gouvernance renforcée. Les infrastructures nouvellement inaugurées à Tshikapa témoignent d’une qualité de construction élevée, réalisée par des entreprises fiables. En plus des bâtiments, des équipements indispensables ont été remis pour améliorer les capacités opérationnelles des forces de l’ordre. Le Gouverneur de la province a profité de l'occasion pour réitérer son soutien à la pérennisation des acquis. Il a annoncé la création prochaine d’un fonds pour le Comité Local de Sécurité Publique (CLSP) et l'inscription de ces efforts dans le budget provincial de 2025. Il a également souligné l'urgence de garantir le paiement des policiers non mécanisés pour renforcer la motivation et l’efficacité des forces.Ce programme, financé par l’Union européenne et exécuté par un consortium dirigé par Enabel, avec le soutien du PARP III et d’autres partenaires, vise à transformer la PNC en une institution moderne, professionnelle et au service de la population. Avec ces nouvelles infrastructures et engagements, Tshikapa s’inscrit dans une dynamique de progrès en matière de sécurité et de gouvernance locale, offrant ainsi un environnement plus sûr et stable pour ses habitants.
Le 5 septembre 2024, 16 entrepreneurs culturels, dont 8 jeunes femmes, ont été célébrés lors de la cérémonie de remise de certificats clôturant l’atelier Innovation et Création, organisé par Enabel à travers son Projet Jeunesse Créative. Pendant 4 jours, ces jeunes talents ont exploré : -Des techniques innovantes pour libérer leur imagination créative ; - Des outils pratiques pour structurer leurs idées en projets artistiques concrets ; - Des méthodes mentales et physiologiques pour booster leur capacité d’innovation. Un engagement fort pour la jeunesse et l’inclusion ! Ce programme s’inscrit dans la mission du Projet Jeunesse Créative d’Enabel, qui soutient l’épanouissement socioculturel des jeunes en RDC, avec un accent particulier sur l’inclusion des jeunes femmes dans l’industrie culturelle. Une nouvelle génération de créateurs est prête à impacter l’avenir artistique de la RDC !Paola Vangu
Le 4 septembre 2024, la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, a été le théâtre d’une avancée significative dans la réforme de la Police Nationale Congolaise (PNC). Sous l’égide du Programme d’appui à la réforme de la police (PARP III), trois nouveaux bâtiments – un commissariat et deux sous-commissariats – ont été inaugurés, symbolisant un engagement renouvelé envers la sécurité et la gouvernance locale. Cette cérémonie, présidée par M. Nicolás Berlanga-Martinez, Ambassadeur de l'Union européenne en RDC, en présence du Gouverneur de l’Ituri et d’un représentant de la Police Nationale Congolaise, marque une étape clé pour la modernisation de la PNC. Ces infrastructures modernes s’accompagnent d’équipements stratégiques : des ordinateurs, des équipements bureautiques, un véhicule et 13 motos, destinés à optimiser les opérations policières. Une partie de ces équipements a été spécifiquement attribuée à l’École de Police de Bunia, renforçant ainsi la formation et la professionnalisation des forces de l’ordre.Le PARP III, financé par l’Union européenne et exécuté par un consortium dirigé par Enabel, en collaboration avec les ONG COGINTA et le Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) basé à Genève, illustre une approche globale pour améliorer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la police en RDC. Cette initiative vise non seulement à doter la PNC de moyens modernes, mais également à renforcer la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre en créant un environnement plus sécurisé et propice au développement.
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2024-2025, une initiative majeure a été lancée pour promouvoir l’éducation inclusive et accessible au Kasaï-Oriental. Le 2 septembre 2024, Son Excellence le Gouverneur du Kasaï-Oriental a officiellement lancé une campagne d'inscription massive à l'école. Cette activité, organisée par la Province éducationnelle du Kasaï-Oriental 1 avec l'appui technique et financier de Enabel via le projet Edubase, visait à sensibiliser les parents à l'importance de scolariser tous les enfants, sans distinction de genre ou de handicap. Un volet particulier de cette campagne concerne les enfants ayant dépassé l’âge scolaire standard, qui sont encouragés à intégrer les centres de rattrapage scolaire pour leur permettre de reprendre le chemin de l’éducation. Pour marquer cet événement, cinq enfants vulnérables (quatre filles et un garçon) ont reçu, à titre symbolique, des kits scolaires offerts par Enabel. Ces kits, composés notamment de cahiers, stylos et autres fournitures, visent à alléger les charges financières des familles en cette période cruciale de l’année.La distribution à grande échelle de ces kits est prévue pour la première quinzaine du mois d’octobre 2024 et ciblera un nombre bien plus important d’enfants vulnérables. Cet appui témoigne de l’engagement d'Enabel et de ses partenaires à promouvoir une éducation de qualité pour tous et à contribuer à la lutte contre les inégalités dans le secteur éducatif. Avec cette initiative, le Kasaï-Oriental renforce sa vision d'une école inclusive, accessible à tous les enfants, condition essentielle pour construire une société équitable et prospère.
Team Belgium played a pivotal role at the United for Health Days (U4H-2024), held on November 14-15 at the University of Rwanda’s College of Medicine and Health Sciences (UR-CMHS) in Remera. The event brought together over 4,000 healthcare professionals, students, and stakeholders from across Rwanda to engage in a dynamic exchange of ideas, research, and opportunities aimed at improving healthcare systems and fostering innovation.Belgium’s participation, led by Enabel, the Belgian Development Agency and the Embassy of Belgium in Kigali, was aligned with their long-standing commitment to global health development. Enabel’s Lead Health Expert, Dr Nicole Curti contributed to a key discussion on the vital role of research in shaping evidence-based healthcare policies, as well as Belgium contributions in Rwanda’s health sector through the Belgium-Rwanda Cooperation Program (2024-2029), a comprehensive five-year initiative aimed at strengthening healthcare systems and improving health outcomes in Rwanda.In addition to these contributions, Team Belgium showcased several scholarship opportunities and collaborative initiatives aimed at empowering Rwandan students and health professionals. The United for Health Days is an annual event that serves as a vibrant platform for students, young professionals, and key stakeholders in Rwanda’s health sector to come together for face-to-face interactions, networking, and collaboration. It is a result of an innovative collaboration between the University of Rwanda and the University College Leuven Limburg (Belgium).Since its inception in 2022, the two-day event has become a platform for valuable exchanges on research, training, and capacity-building opportunities.