Appui Multisectoriel à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans l’Atacora (AMSANA) (2015-2020)

AMSANA
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Intégration maraîchage et pisciculture, une innovation dans l’Atacora

  • Intégration maraîchage et pisciculture, une innovation dans l’Atacora

AMSANA, programme de sécurité alimentaire et nutritionnelle, est allé en mission d’identification des sites et de mobilisation des maraîchers afin qu’ils intègrent la pisciculture aux activités de maraîchage. Cette action s’inscrit dans l’accompagnement des communes de l’Atacora, dont celle de Boukombé, qui à travers le point-focal, Sébastien, est porteuse du développement de l’intégration maraîchage et pisciculture.

Les avantages de l’intégration maraîchage et pisciculture En effet, la combinaison de plusieurs productions offre des avantages indéniables à l’agriculteur. Si une de ses productions échouent, l’autre pourra compenser le manque, et l’association des composantes crée une symbiose sur les sites qui permet d’augmenter la production globale. De plus, aujourd’hui, l’eau est une ressource nécessaire pour arroser les plantes et la pisciculture permet d’enrichir cette eau, qui, grâce à la fiente des poissons devient un engrais naturel.  Il y a donc une optimisation de l’utilisation de l’eau afin d’augmenter la production agricole d’une part, et d’autre part de profiter d’un apport protéinique supplémentaire lors de la consommation des poissons. La pisciculture associée au maraîchage contribue au bien-être des populations et à une meilleure gestion des ressources.

L’approche de AMSANA
Pour ce faire, deux approches vont être mise en pratique : les étangs et les bassins hors-sol. Les infrastructures seront réalisées selon une approche communautaire, par les maraîchers eux-mêmes, dans une logique de reproductibilité. Ensuite, les maraîchers seront formés à l’élevage de poissons. Deux personnes ressources ont suivi l’équipe AMSANA afin de définir précisément quel ouvrage entreprendre selon la disponibilité de l’eau sur les sites et afin de s’assurer de la mobilisation des maraîchers. L’idée est que selon des techniques d’alimentation locales et donc peu coûteuses, le coût de production sera diminué et cela rend accessible cet aliment riche en nutriment.  Les maraîchers disent vouloir commencer les travaux au plus vite, et, à travers les discussions pendant les assemblées, ils étaient motivés à déguster les futurs « poissons bicyclette », à l’image du poulet bicyclette qui courent déjà dans les villages. Mais d’abord il va falloir creuser, les travaux démarrent dès la fin du mois de Mai.

Déborah CHANTRIE

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