Enabel soutient la révision et l’adaptation de l’outil TAPE
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale belgo-burkinabé 2023-2027, Enabel en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH), a organisé un atelier de révision et d’adaptation de l’outil d’évaluation de
la performance de la transition agroécologique (TAPE). Cet événement, tenu le 11 mars 2025 à Ouagadougou, a réuni une soixantaine d’acteurs clés du secteur agroécologique, dont des chercheurs, des représentants du gouvernement, des ONG et des organisations paysannes.
L’outil TAPE est un instrument clé permettant d’évaluer la durabilité des pratiques agroécologiques. Son adaptation au contexte burkinabè vise à garantir qu’il reflète fidèlement les réalités locales et réponde aux besoins des agriculteurs et des agricultrices du pays. Les acteurs réunis en atelier le 11 mars dernier entendent, à travers les échanges, mieux affiner l’outil pour mieux assurer son appropriation.
Plusieurs sujets ont meublé la journée, notamment la présentation du portefeuille de coopération bilatérale belgo-burkinabé et son volet agroécologie ; la méthodologie et les objectifs de l’outil TAPE ainsi que la grille d’évaluation du niveau de transition agroécologique. Les discussions ont en effet permis de mettre en lumière les ajustements nécessaires à apporter à l’outil pour le rendre plus pertinent et opérationnel.
Dans son mot d’ouverture, Mme ZONGO / KOUDOUGOU Edwige, conseillère stratégique d’Enabel au Burkina Faso et représentant le Directeur Pays a souligné l’importance de l’agroécologie dans l’amélioration des moyens de subsistance des populations vulnérables et la garantie de la sécurité alimentaire. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’une approche collaborative, rappelant que
« coopérer d’une manière sincère permet d’obtenir bien plus que la somme des efforts individuels ».
L’Agence belge de développement à travers la tenue de cet atelier, marque une étape décisive dans l’accompagnement du Burkina Faso vers une transition agroécologique. Elle réaffirme ainsi son engagement aux côtés des autorités nationales et des acteurs du secteur à promouvoir une agriculture durable et résiliente, en phase avec les défis climatiques et environnementaux actuels.