Renforcement des droits sexuels et reproductifs - Santé & Droits sexuels et reproductifs

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Au Burkina Faso, Enabel apporte son soutien au gouvernement pour l'élimination des mutilations génitales féminines (MGF)

  • Elimination des mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso : Enabel apporte son soutien au gouvernement


Enabel, à travers son programme Santé droit sexuels et reproductif (SDSR) accompagne le ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Burkina Faso dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).

Un Plan stratégique national de promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines (PSN /MGF) 2022-2026 vient d’être validé au cours d’un atelier national tenu ce mardi 02 novembre 2021 à Ouagadougou. Placé sous le patronage de la ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire Mme Hélène Marie Laurence ILBOUDO/Marchal, représentée par son chargé de mission, M. Karim Zina, l’atelier a permis aux acteurs d’examiner et de valider ce nouveau référentiel sur la promotion de l’élimination des Mutilations Génitales Féminines pour les cinq prochaines années (2022-2026). « La disponibilité de ce référentiel permet d’avoir une plus grande synergie des interventions sur le terrain et d’améliorer la prise en charge des victimes des mutilations génitales féminines (MGF) dans notre pays » ; a indiqué Thierry N’KURABAGAYA, Intervention Manager du programme SDSR, s’exprimant au nom du Représentant résident de l’agence belge de développement (Enabel) au Burkina Olivier KRINS, chef de file des partenaires techniques et financiers.

Au nombre des acquis engrangés dans la lutte contre ce fléau au Burkina Faso, on retient que de 13,3% en 2010, le taux de prévalences des mutilations génitales féminines de la tranche d’âge de 0 à 14 ans est passé à 11% selon l’enquête multisectorielle Continue (EMC) de 2015.

Plus de 4000 villages ont déclaré publiquement l’abandon de la pratique de l’excision au sein de leur communauté, sur l’ensemble du territoire. Un résultat qu’il faut attribuer aux efforts conjugués par les différents acteurs dans le renforcement de capacités, la prise de conscience des populations sur les effets néfastes des mutilations génitales féminines.

Adama Gnanou

Responsable de la communication

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