L’Agence belge de développement (Enabel) au Burkina Faso a officiellement lancé le jeudi 05
octobre 2023 à Ouagadougou, le projet Digital for Girls and Women en abrégé « D4GW » pour contribuer à
réduire le gap entre les hommes et les femmes en matière d’accès au numérique.
La cérémonie de lancement
s’est effectuée au cours d’un atelier organisé sous le thème :
« Le digital au service de l’autonomisation des femmes » et qui a réuni toutes les
parties prenantes du projet à savoir, des acteurs de l’administration publique,
d’Organisations de la société civile (OSC), de structures partenaires au
développement et de médias.
Une présentation du projet
et un panel sur la problématique de l’accès des femmes et des jeunes filles aux
technologies numériques ont été les points essentiels de la cérémonie de
lancement sous la conduite de l’intervention manager du projet Madame Judith
SOMDA.
D4GW vise à garantir aux
femmes et aux jeunes filles une contribution à une économie numérique inclusive
et fondée sur le respect des droits. Cette vision se traduit à travers deux
(02) objectifs spécifiques qui sont :
-
Objectif spécifique 1 : Les femmes sont économiquement
autonomes grâce à un accès accru et une meilleure utilisation des technologies
numériques. A travers cet objectif spécifique les organisations de promotion
des femmes et des jeunes filles seront renforcées en équipements informatiques
pour permettre à leurs membres de disposer d’un accès libre aux outils
numériques.
- Objectif spécifique 2 : Les personnes, en particulier les
femmes et les filles, sont habilitées à revendiquer leurs droits numériques. Il
s’agit à travers cet objectif spécifique de faire la promotion des droits
digitaux envers les femmes et les jeunes filles afin de pouvoir protéger leur
vie privée dans le monde du numérique et leur permettre de pouvoir se défendre
en cas de violation de leurs droits digitaux.
L’atelier de lancement a permis de partager les
ambitions du projet avec les structures étatiques et non étatique et de
recueillir leurs contributions. En organisant cette rencontre d’information,
il s’agissait pour J
udith SOMDA,
de
se rassurer que ce qui avait
été identifié au départ comme préoccupations liées à
l’accès des filles et des femmes aux technologies numériques, sont encore d’actualité, ou s’il y a quelques aspects nouveaux à prendre en compte pour la bonne marche du projet,
ouvert à toutes les femmes et jeunes filles de la région du Centre-Est.