Tout le monde engagé pour la bonne gestion du bac Kenge II.

  • Tout le monde engagé pour la bonne gestion du bac Kenge II.

En 2011, le bac Kenge II a été mis en service sur la rivière Wamba afin de booster les échanges entre les deux rives. Seulement à peine quatre ans après, en 2014, il s’est mis à l’arrêt. Les paysans riverains et principaux usagers de ce bac se sont retrouvés dans les difficultés d’écouler leurs produits agricoles de part et d'autre de la rivière. Entre autres facteurs de cet arrêt, un manque de perspective de pérennisation dans la gestion technique et financière du bac. 

Après les efforts de réhabilitation consentis par la CTB, et pour lui éviter le même sort, la mise en place d’un nouveau système de gestion était alors indispensable et ça a été expliqué pendant un atelier. 

L’atelier a visé à impulser une dynamique de bonne gestion au niveau technique, opérationnel, administratif et financier du dit bac, afin d’assurer son maintien et de lui permettre de jouer pleinement son rôle socio-économique. Cela se traduit par la mise en place d’un système efficace de gestion du bac conçu et approuvé par la population de Kenge. L’activité a connu la participation d’une diversité d’acteurs, aussi bien étatiques que non étatiques, notamment : 

  • Le gouvernorat de province, représenté par le conseiller technique du gouverneur ;
  • L’Office des Routes ;
  • Le Ministère Provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR) ; 
  • Le Ministère de l’Agriculture et Développement rural ;
  • La société civile du Kwango ; 
  • Les entités locales ; 
  • L’intermédiaire financier des bacs réhabilités par la CTB. 
Au cours de deux jours les acteurs ont, dans un élan participatif, abordé plusieurs questions et à la fin, les résultats suivants ont été atteints :

  • L’instauration d’un partenariat public-privé pour la gestion du bac ; 
  • L’option pour un péage universel et obligatoire pour l’usage du bac ; 
  • La constitution d’un comité mixte de gestion dans lequel la gestion administrative et financière est attribuée au secteur territoire et à la société civile, et la gestion technique est attribuée à l’office des routes ;
  • La mise en place d’un organe de contrôle constitué de délégués des Ministres Provinciaux des ITPR et d’Agriculture et Développement rural, le Directeur Provincial de l’Office des Routes et deux membres de la société de la province du Kwango. Un Partenaire Technique et Financier actif dans le secteur des routes pourrait accompagner le comité de Contrôle ; 
  • Une gestion bancable par la création du compte bancaire destiné à loger les fonds perçu de l’exploitation du bac ;
  • Les résultats du talonnage ont été présentés et ceci a renseigné sur les éléments essentiels du fonctionnement du bac, ce qui a permis de fixer les tarifs pour chaque catégorie d’usagers ; 
  • Les principes de gestion ont été mis en place et les attributions de chaque organe de gestion ont été clairement définies ;
  • L’affectation prévisionnelle des recettes d’exploitation du bac a été établie donnant priorité au fonctionnement du bac et son à son entretien ;
  • Un intermédiaire financier a été désigné. Celui est le percepteur légitime des frais traverse, d’autres acteurs venant tout simplement en appui.
Toutes les parties prenantes ont exprimé un sentiment de satisfaction pour les résultats atteints et ont promis une implication tous azimuts dans le fonctionnement du bac. Ils ont par ailleurs requis une implication personnelle du gouverneur de province qui userait de son pouvoir pour contrer les officiels qui abuseraient de leurs statuts face à cet ouvrage communautaire.

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