Mali : la gestion de la station de traitement de boues de vidange transférée à une structure nationale

  • Mali : la gestion de la station de traitement de boues de vidange est déleguée à une structure nationale


Le mardi 1er novembre 2022 a eu lieu la signature de la convention de gestion entre la mairie de la commune urbaine et l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGSEM).Cette convention permettra le transfert de la gestion de la station de traitement de boues de vidange (STBV) de Koulikoro à l’ANGESEM.

La commune urbaine de Koulikoro a bénéficié de la construction de la première station de traitement de boues de vidange (STBV) du Mali.  D’un cout de plus de 1 milliard de francs CFA , cette infrastructure améliorera le cadre de vie des populations de la ville en matière d’assainissement. La construction de l’infrastructure s’inscrit dans la composante Assainissement du projet d’accès à l’eau potable et assainissement de la région de Koulikoro (PEPAK). Une initiative qui accompagne la commune urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de sa stratégie d’assainissement. L’opérationnalisation et la gestion de cette STBV nécessite une dynamique technique et une expérience bien appropriée. C’est dans ce contexte que la mairie de la commune urbaine de Koulikoro par délibération a décidé de déléguer la gestion de la STBV à l’Agence Nationale des Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM). Cette délégation de gestion a été matérialisée le mardi 1er novembre 2022 par la signature de la convention entre la mairie de la commune urbaine de Koulikoro et l’ANGESEM.

La cérémonie était présidée par le 1er adjoint au préfet du cercle de Koulikoro en présence du maire de la commune urbaine de Koulikoro, de la directrice générale de l’ANGESEM en présence du représentant résident d’Enabel au Mali, l’intervention manager du PEPAK, et le personnel d’intervention du projet. Cette cérémonie a également enregistré la présence des acteurs intervenants dans le domaine de l’assainissement de la ville notamment les représentants de la société civile, les chefs de quartiers, les membres des comités de développement des quartiers (CDQ), les Groupements d’Intérêts Economiques (GIEE) entre autres… C’est sous l’arbitrage du représentant du préfet que les 2 autorités notamment le maire et la directrice générale de l’ANGESEM ont posé leurs signatures sur les documents témoignant l’officialisation de cette délégation de gestion. Après paraphe, les 2 parties sont engagées désormais à respecter les clauses du contrat. La convention définit les engagements de part et d’autre dans l’objectif d’une meilleure gestion de la STBV dans un cadre professionnel. Dans ses tâches, l’ANGESEM sera tenu de l’élaboration, la planification et la programmation d’une stratégie de gestion, mais aussi du suivi évaluation, selon sa directrice générale. Un point assez important reste l’entretien et les pièces de rechange de la station a ajouté la directrice. La gestion est déléguée à l’ANGESEM, mais force est de signaler que les partenaires directs de la mairie que sont les particuliers notamment les GIE et la population auront leurs rôles à jouer dans la gestion, leurs implications seront déterminantes.  Par ailleurs, la brigade d’assainissement mis en place à travers ce projet aura un rôle important à jouer dans cette chaine.  En effet, elle doit orienter et accompagner la population vers la bonne gestion de cette station. La remise définitive de la STBV est prévue pour le mois de décembre 2022 à la commune urbaine. Ce qui ne signifie pas cependant la fin de l’intervention de Enabel auprès de la mairie dans la gestion de la station. L’ANGESEM bénéficiera à cet effet, de l’appui du projet dans le cadre de la formation et du financement de la gestion afin que l’agence puisse mettre en place un cadre bien approprié de gestion.

La construction de cette station contribuera d’une part à réduire les dépotages anarchiques qui constituent un véritable danger pour la population de la ville de Koulikoro, ainsi que leurs environnements.  La station va produire du fertilisant organique répondant aux normes sanitaires disponibles pour la population de plus 60 000 habitants.

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