En 2011, le bac Kenge II a été mis en service sur la
rivière Wamba afin de faciliter les échanges entre les deux rives. Seulement, à
peine quatre ans après, le bac s’est mis vite à l’arrêt. Les paysans riverains
et principaux usagers de ce bac se sont retrouvés dans les difficultés
d’écouler leurs produits agricoles de part et d’autre de la rivière. Cette
situation a provoqué le découragement des paysans dans l’activité agricole,
avec comme conséquence majeure la diminution de la production agricole et par
ricochet la chute des revenus des paysans. Par ailleurs, la mise à l’arrêt de
ce bac a conduit la population à retourner à des anciennes pratiques, notamment
l’usage des embarcations de fortune. Par suite il y avait des naufrages
réguliers sur la rivière conduisant à des dégâts humains et matériels
importants.
Considérant l’urgence et la nécessité d’intervenir le PRODADEKK
s’est investi dans la réhabilitation du bac Kenge II. Cette réhabilitation a
consisté à remplacer les anciennes pièces, machines et autres dispositifs, à approvisionner le bac en
denrées nécessaires pour son fonctionnement
et à recycler le personnel. L’objectif
de la réhabilitation était de sortir les communautés de l’extrême pauvreté et de
les appuyer à revitaliser leurs activités
économiques, notamment l’agriculture. Le bac a une capacité
de 15 tonnes, mesure 12 mètres de longueur et 5 mètres de large et dispose d’un
creux de 1,5 mètre. Exécutés par l’office des routes, les travaux coûtaient 25
000 euros et ont duré 12 jours.
Avec cette réhabilitation, les échanges ralentis depuis quatre ans entre les deux
rives, sont relancés. L’utilisation du bac facilite l’évacuation d’une grande
quantité des produits agricole, booste les activités paysannes et réduit le coût
d’exploitation des camions et véhicule. En plus, avec la
reprise des activités, le bac contribue à la réduction des accidents sur la
rivière.
De
ce fait, il est vivement sollicité à la population et aux autorités d’assurer
une gestion saine et rationnelle de cet
équipement communautaire afin d’en pérenniser les acquis. Cette gestion repose
sur le respect du tonnage indiqué, l’entretien, etcetera.
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