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The Digital for Girls and Women (D4GW) project, with a budget of €2.25 million financed by the Belgian government and implemented by Enabel, aimed to promote an inclusive, rights-based digital transformation across Belgium, Burkina Faso, and Uganda. Conceived as a pilot initiative, it was carried out in a context marked by security constraints (notably in Burkina Faso) and persistent gender gaps in digital access. Its objectives were to (1) economically empower women through increased access and better use of digital technologies and (2) empower people, especially women and girls, to claim their digital rights.This final evaluation was conducted for both summative and formative purposes, supporting accountability and generating learning for future scaling. It covers the implementation period from 2022 to 2025. The analytical framework relied on all six OECD-DAC criteria. These criteria were complemented by an analysis of gender integration, which is central to the project, as well as an in-depth analysis of implementation management in a multi-country and multi-stakeholder context. The thematic analysis focused specifically on coherence with national and international policies, the effectiveness of digital skills training models, and the key sustainability factors for the results achieved, given the pilot nature of the project.
Le Projet d'Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l'Impunité (PARJI), financé par l'Union Européenne (UE) , s'est déployé au Burkina Faso pour une période de mise en œuvre s'étendant du 1er mai 2021 au 31 octobre 2024, avec un budget total alloué de $3,8$ millions d'euros. Le projet est intervenu dans un contexte national de dégradation sécuritaire et d'instabilité politique, marqué par deux coups d'État militaires et une crise humanitaire, qui ont mis à rude épreuve le système judiciaire. L'objectif général du projet est de garantir à tous un égal accès à la justice, se déclinant en trois objectifs spécifiques : l'amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale dans la zone d'action, le renforcement du système judiciaire via des chantiers prioritaires, et le développement de la justice de proximité. Ces objectifs devaient conduire à des résultats tangibles, notamment le désengorgement des cours et tribunaux, l'amélioration de la gestion des dossiers liés à la criminalité organisée, le renforcement de l'appui aux victimes et des services de médecine légale, ainsi que la professionnalisation des interprètes judiciaires.L'évaluation a couvert la période de mise en œuvre du projet, soit du 1er mai 2021 au deuxième trimestre 2024. Elle a été réalisée dans un objectif double de redevabilité et d'apprentissage, et s'est appuyée sur une structure méthodologique principale basée sur les critères du CAD de l'OCDE avec un focus sur l’efficacité et la pertinence. Au-delà de ces critères standards, l'analyse a intégré des axes thématiques supplémentaires comme l'analyse des partenariats et des synergies avec les autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF), la capacité d'adaptation du projet face aux changements de contexte, l'intégration des enjeux de genre dans la stratégie de mise en œuvre, et la prise en compte des droits humains.