Le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité au
Burundi, avec un taux d’incidence de 399,1 pour 1 000 habitants selon
l’annuaire statistique 2023. Les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq
ans et les personnes en situation de vulnérabilité sont les plus touchés.
Dans un contexte où le Burundi a réaffirmé à plusieurs reprises ses
engagements internationaux en faveur de l’équité de genre notamment à travers
l’adhésion aux Objectifs de Développement Durable, la Convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes
(CEDEF) ou encore les engagements de la Conférence Internationale sur la
Population et le Développement il est essentiel de traduire ces principes dans
les politiques de santé.
C’est dans cette optique que le Ministère de la Santé Publique et de la
Lutte contre le Sida, à travers le Programme National Intégré de Lutte contre
le Paludisme (PNILP), en collaboration avec Enabel via le projet Malariya Pi
financé par la Fondation Gates, a initié une étude sur les déterminants de
genre dans la lutte contre le paludisme.
Réalisée dans les provinces de Kirundo et Cibitoke, l’étude met en lumière
plusieurs obstacles :
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