A la conquête de nouveaux clients

Le safran est surtout vendu via des circuits informels, aux mains de quelques intermédiaires, agissant de concert pour peser sur les prix du safran, au souk hebdomadaire. Les producteurs les plus fragiles vendent une partie de leur récolte à bas prix dès la fin de la récolte afin de pouvoir financer leurs dépenses immédiates.L’objectif est qu’à l’avenir, les groupements d’intérêt économique, dont celui pour lequel travaille Hassan, achètent et commercialisent la majorité de la récolte du safran à un prix plus juste et équitable. En 2016, le prix de vente perçu par les producteurs via les ventes à leur coopérative ou GIE est de 0,50 € par gramme supérieur au prix du souk.Renforcer les capacités commerciales des groupements d'intérêt économique permet d’ouvrir une voie alternative, de commercialiser le safran à travers des circuits formels. Si on y combine une hausse de la qualité du safran, c’est tout bénéfice pour le producteur ! Voilà le pari, le parti pris de Khadija, Fatima, Fatima-Zahra, An et Hassan. 

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