Paterne, jeune boursier du projet Equité, veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin

  • Paterne veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin

Paterne Sédjro AVOSSE est étudiant boursier en master en instrumentation et aide chirurgicale.  Issu de la première promotion de l’IFSIO pour la licence en sciences infirmières et obstétricale en 2018, il aspire à révolutionner les blocs opératoires. 

D’où est partie l’idée de faire un master en instrumentation et aide chirurgicale ? 
À ma sortie de l’IFSIO en 2018, j’ai été embauché par un hôpital de la place et on m’avait affecté au bloc opératoire. De 2018 à 2021, j’ai servi dans ce bloc opératoire et cette expérience m’a permis de découvrir la profession, mais aussi les lacunes qu’il y avait. Pour moi, il fallait coûte que coûte me faire former pour être à la hauteur et me professionnaliser. 
Comment as-tu reçu l’information ?
J’étais à Djougou (458,7 km de Cotonou), lorsque j’ai vu l’information passer sur les réseaux sociaux. J’ai su que c’était une initiative des partenaires AFD et Enabel et en même temps, j’ai constitué mes dossiers pour candidater, car après maintes recherches, je savais que cette formation n’existait pas au Bénin. Dans ma soif de connaissance et d’apprentissage, j’ai donc saisi l’opportunité qui m’était ainsi donnée. J’ai fort heureusement été retenu, et même boursier et j’en suis très heureux et fier de bénéficier de cet accompagnement très complet.
Comment se passe ta formation ?
La bourse que nous avons reçue est très complète. Sans ça, je ne serais vraiment pas sûr de la qualité de la formation parce qu’une chose est de recevoir la formation, mais une autre est d’être disposée à recevoir cette formation et à pouvoir mettre en pratique ce qu’on a appris. Les partenaires ont bien réfléchi en octroyant aux étudiants des bourses pour les aider à la réalisation parfaite de cette formation. 
Quelles sont les perspectives pour toi après cette formation ?
Le gouvernement du Bénin en acceptant la mise en place de ce master a doublement bien fait les choses. Il a pensé au capital humain en donnant spécialement aux étudiants de ce master une dérogation pour leur réintégration automatique dans la fonction publique et être directement employés dans les formations de santé publique. 
Quelle est la plus-value pour toi ?
Déjà que c’est une spécialité qui n’existait pas auparavant au Bénin et elle est introduite dans l’enseignement directement avec un niveau de master (dernier diplôme professionnel dans la fonction publique) ça veut dire que d’une part nous qui bénéficions de cette formation, sommes partis pour être des cadres concepteurs, organisateurs des blocs opératoires, des tenants des services de chirurgie. Alors je vais finir ma formation et devenir un responsable de bloc opératoire ou de service de chirurgie et pouvoir être capable de réorganiser de manière normale et très professionnelle ces services. Je suis sûr que grâce à ce master, nous aurons bientôt dans le système de santé des blocs opératoires très bien organisés et assurant la sécurité et la qualité des soins offerts aux patients. 

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