Esther AGOSSOU, infirmière et étudiante boursière en 2ème année de master en soins palliatifs à l’Institut National Médico Sanitaire de Cotonou (InMes). A travers cette formation, elle ambitionne d’augmenter ses capacités de prise en charge des douleurs chroniques et ses connaissances en tant qu’infirmière.
Comment avez-vous fait pour obtenir cette bourse de formation ?
Je suis devenue boursière de l’AFD et d’Enabel grâce à ma candidature à l’avis d’appel que j’ai eu par le bais des réseaux sociaux. Il y a eu la sélection sur dossier, ensuite nous avons passé un test écrit, puis après un test oral au terme duquel les résultats définitifs ont été publiés et c’est ainsi que j’ai été retenue.
Pourquoi avoir choisi les soins palliatifs et pas une autre filière ?
Personnellement, après ma formation en tant qu’infirmière, j’ai travaillé dans une clinique privée de la place qui prenait en charge les douleurs chroniques. Donc j’étais beaucoup plus en contact avec des patients qui étaient très souffrants. J’ai voulu à travers cette formation augmenter mes capacités de prise en charge de ces douleurs et mes connaissances en tant qu’infirmière.
Quelle est la plus-value pour vous dans cette formation ?
Pour moi, ce que j’ai gagné de plus c’est d’avoir été retenue parmi les bénéficiaires de la bourse d’étude. Car en déposant mon dossier, je priais pour qu’il en soit ainsi. Si je n’avais pas obtenu la bourse, je n’aurais pas pu payer moi-même cette formation même si on me donnait une démi-bourse je n’aurais pas pu. Mon salaire actuel me permet difficilement de joindre les deux bouts et de m’occuper de ma famille. J’ai été très chanceuse d’avoir reçu cette bourse qui est complète et qui me permet de pouvoir me consacrer entièrement à ma formation et d’en tirer le plus de connaissance pour améliorer la qualité de mes prestations. Je suis davantage reconnaissante au gouvernement à travers le Ministère de la Santé qui m’a permis de bénéficier de cette formation malgré le fait que je sois nouvellement recrutée (pour faire le master, il faut avoir au moins 5 années d’ancienneté dans la profession.) Cette dérogation spéciale nous a été faite parce que le besoin était là. Je remercie sincèrement l’AFD et Enabel pour cette opportunité qui m’a été offerte. Je voudrais lancer un appel à mes collègues qui hésitent encore à choisir la filière en soins palliatifs. Les soins palliatifs sont très intéressants et vous permettent à vous-même de vous découvrir et de vous rapprocher des malades.
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