Programme de Développement agricole dans les districts du Kwilu et du Kwango (Bandundu) - PRODAKK

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En guerre contre le VIH/sida dans l’administration provinciale du Kwilu et du Kwango.

  • En guerre contre le VIH/sida dans l’administration provinciale du Kwilu et du Kwango.

Nonante-sept agents de l’état des provinces du Kwango et du Kwilu ont bénéficié d’une série d’ateliers d’information, de sensibilisation et de formation à l’intégration de la dimension VIH/sida dans leurs différentes prestations des services.  

Regroupés dans les territoires de Bagata, Masi-Manimba et Kenge, ainsi qu’à Bandundu-ville,  ces formateurs des cellules VIH/sida des services déconcentrés des Ministères de l’Agriculture, du Genre, du Développement Rural, des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction et de l’Office des Routes, partenaires bénéficiaires du PRODADEKK, ont été renforcés en animation VIH/sida, Infections Sexuellement Transmissibles et sexualité responsable réussie. 

La formation a été donnée par le Comité Inter-Entreprises de la Lutte contre le Sida et le Programme Nationale Multisectoriel de Lutte contre le Sida sous forme d’exercices de groupe et de jeux avec des Illustrations imagées. Le recours à ces partenaires locaux spécialisés dans la prévention VIH répondait au souci de visibilité des actions VIH/sida du programme et de faciliter l’intégration de ces actions dans l’approche provincial et national, notamment des lignes d’actions du plan d’action et de la stratégie. 

« Cette formation nous a aidé parce que nous du Développement Rural, nous sommes proches de la population et nous savons qu’ils y a beaucoup de fausses croyances. Les paysans pensent que le préservatif peut rester dans le vagin d’une femme et cela va exiger une intervention chirurgicale. Certains disent que les préservatifs incitent à l’infidélité, quand on en a, il donne envie ou qu’une femme qui détient un préservatif c’est une pute. D’autres vont plus loin en affirmant que les blancs ont fabriqué les préservatifs pour propager le sida dans nos villages, soit que le lubrifiant qui est dedans provoque la stérilité. Cette formation nous a donné des réponses à apporter aux paysans par rapport à ces croyances. C’est aussi dans cette formation que j’ai appris moi-même les trois modes de prévention et qu’un préservatif utilisé correctement ne pose aucun problème. Maintenant que nous avons des bonnes informations, allons organiser au moins une fois par mois une activité VIH à partir des matières planifiées lors de notre atelier », a témoigné Parfait Kapende Kaumba, animateur rural du territoire de Kenge, secteur Pelende-Nord. 

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